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François Simon

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XVIIe siècle

Saint-Simon.

En sus de leur écriture somptueuse, les Mémoires de Saint-Simon sur le monde de la Cour au temps de Louis XIV et durant la Régence constituent un inépuisable gisement d'informations qui vont bien au-delà des innombrables anecdotes qu'ils recèlent. Véritable théoricien de la hiérarchie, Saint-Simon propose en effet implicitement une vision intériorisée de l'inégalité : elle trouve ses racines dans une très ancienne tradition. Quels que soient les personnages évoqués et les épisodes relatés, intervient toujours l'obsession de la naissance (le rang, et puis la pureté ou l'impureté du sang) avec les comportements qui en découlent de façon nécessaire. Les pays étrangers que le mémorialiste admire sont ceux où, dans les Cours, chacun reste à la place qui lui est assignée par la Providence, ainsi l'Allemagne, alors que l'Espagne se montre laxiste en fait de bâtardise. Tout, le politique comme le sacré, les " cabales " (qui tiennent lieu de partis politiques) comme la sexualité, et jusqu'à l'usage du tabac, est vu par Saint-Simon à travers le prisme de la hiérarchie. Comme à son habitude, Emmanuel Le Roy Ladurie (en collaboration avec Jean-François Fitou) met en oeuvre une impressionnante gamme de grilles de lecture pour nous faire découvrir (avec une causticité et une rigueur qui font écho à celles du " petit duc ") une Cour louis-quatorzienne, une Régence ultérieure, en bref un Ancien Régime tout à fait inhabituel. Professeur au Collège de France, membre de l'Institut, ancien administrateur général de la Bibliothèque nationale, Emmanuel Le Roy Ladurie est l'auteur de multiples ouvrages d'histoire, dont certains ont connu un très grand succès, sur des sujets aussi variés que Montaillou, village occitan, L'Etat royal (2 volumes), L'Histoire du climat depuis l'an mil, etc. Il a publié en dernier lieu Le Siècle des Platter (t. I, Le mendiant et le professeur) en 1995, et en 1997 L'Historien, le chiffre et le texte. Jean-François Fitou est agrégé d'histoire.

07/1998

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XVIIe siècle

Saint-Simon.

En sus de leur écriture somptueuse, les Mémoires de Saint-Simon sur le monde de la Cour au temps de Louis XIV et durant la Régence constituent un inépuisable gisement d'informations qui vont bien au-delà des innombrables anecdotes qu'ils recèlent. Véritable théoricien de la hiérarchie, Saint-Simon propose en effet implicitement une vision intériorisée de l'inégalité : elle trouve ses racines dans une très ancienne tradition. Quels que soient les personnages évoqués et les épisodes relatés, intervient toujours l'obsession de la naissance (le rang, et puis la pureté ou l'impureté du sang) avec les comportements qui en découlent de façon nécessaire. Les pays étrangers que le mémorialiste admire sont ceux où, dans les Cours, chacun reste à la place qui lui est assignée par la Providence, ainsi l'Allemagne, alors que l'Espagne se montre laxiste en fait de bâtardise. Tout, le politique comme le sacré, les " cabales " (qui tiennent lieu de partis politiques) comme la sexualité, et jusqu'à l'usage du tabac, est vu par Saint-Simon à travers le prisme de la hiérarchie. Comme à son habitude, Emmanuel Le Roy Ladurie (en collaboration avec Jean-François Fitou) met en oeuvre une impressionnante gamme de grilles de lecture pour nous faire découvrir (avec une causticité et une rigueur qui font écho à celles du " petit duc ") une Cour louis-quatorzienne, une Régence ultérieure, en bref un Ancien Régime tout à fait inhabituel. Professeur au Collège de France, membre de l'Institut, ancien administrateur général de la Bibliothèque nationale, Emmanuel Le Roy Ladurie est l'auteur de multiples ouvrages d'histoire, dont certains ont connu un très grand succès, sur des sujets aussi variés que Montaillou, village occitan, L'Etat royal (2 volumes), L'Histoire du climat depuis l'an mil, etc. Il a publié en dernier lieu Le Siècle des Platter (t. I, Le mendiant et le professeur) en 1995, et en 1997 L'Historien, le chiffre et le texte. Jean-François Fitou est agrégé d'histoire.

11/1997

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Archéologie

Simon Rouet

Nommé vice-consul de France à Mossoul (Irak) en juin 1845 en remplacement d'Emile Botta las des vexations et "insolences personnelles du pacha et de son entourage" dont ce dernier était l'objet depuis l'attentat contre le couvent dominicain d'août 1844, Simon Rouet [1818-1848] appartient à cette génération de diplomates européens qualifiés de "consuls-archéologues" qui, férus d'histoire, vont s'adonner avec d'autant plus de détermination et de zèle aux recherches archéologiques en Mésopotamie que les découvertes qui en résulteront seront jugées inestimables - c'est à Rouet que l'on doit notamment la découverte des sites remarquables de Maltaï et de Bavian [Khinis] avec ses sculptures du roi Sennacherib, la poursuite des fouilles à Nimroud, Arbelles ainsi qu'à Quyundijk, la célèbre Ninive. Mais, là où d'ordinaire on ne voyait entre la France et la Grande-Bretagne qu'un conflit d'ordre essentiellement politique sur fond de patriotisme et de nationalisme chauvin, on découvre à travers sa correspondance que cette rivalité entre les deux nations s'avérait d'abord et avant tout religieuse. Lorsque le consulat français est fondé à Mossoul en 1842, l'ordre des Frères Prêcheurs vient d'y établir en août de l'année précédente un couvent tandis que la Grande-Bretagne y avait créé une antenne diplomatique dès 1840, suivie d'une mission anglicane en 1843 confiée au sulfureux Georges Badger, partisan du Puseyisme, dit Mouvement d'Oxford - ce dernier, propre beau-frère du vice-consul britannique Christian Rassam, chaldéen converti au protestantisme. A la même époque, la région toute entière est le théâtre de tentatives répétées des missions américaines "biblistes" visant à convertir les Chrétiens d'Orient [Jacobites, Chaldéens et Nestoriens] et ce, dans un climat ambiant tendu rendu d'autant plus complexe qu'attisé par certaines factions musulmanes fanatiques, anti-occidentales. C'est dans ce contexte de lutte d'influence entre Français et Britanniques qu'apparait Simon Rouet, passé jusqu'ici inaperçu. Ainsi la nature même des rivalités s'en trouve-t-elle éclairée. Et l'on reste en proie à la stupéfaction devant ce manque de discernement des autorités françaises alors qu'au cours de la décade 1845-1855 se jouait le sort de l'archéologie assyrienne - avec les conséquences que l'on sait sur les collections respectives du Louvre et du British Museum. A côté des figures emblématiques de Rawlinson, Botta, Layard, Ross, Kennett Loftus et Place, voici ce portrait de Simon Rouet destiné à le tirer de l'oubli où, fâcheusement, il était tombé.

12/2022

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Autres collections (9 à 12 ans

L'arrêt du coeur ou comment Simon découvrit l'amour dans la cuisine

Depuis que Simone n'est plus là, Simon vient chaque jour dans la minuscule loge de Françoise, la concierge de son immeuble, pour boire un petit jus et, surtout, pour entendre l'histoire de Simone. Trois coups de sonnette, le murmure de la radio dans la cuisine, la tête de Simone dans son café au lait. Le cri de Françoise. Simone est morte d'un arrêt du coeur, et Simon, lui, a beaucoup de mal depuis avec son coeur en peine. Simon et Simone, c'était les deux faces d'une amitié folle, les gâteaux immangeables au gingembre, la bougie qui pète, les sauts endiablés sur les canapés et les danses à deux sur Hector la Pizza. Et aussi, leur objet magique : leur théière à voeux, remplie à ras bord de petits papiers. Alors, soudain, Simon se dit que cette théière peut faire beaucoup pour son âme triste. Il doit la récupérer chez Simone. Il doit lire tous les secrets écrits. Simon ne sait pas encore qu'une cuisine encombrée peut renfermer un grand et beau mystère.

02/2019

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Littérature française

La chanson de Simon

La Chanson de Simon est le récit fidèle, jour après jour, du cours d'un professeur de philosophie, Simon, au lycée François Arago à Villeneuve Saint George pendant l'année scolaire 2011- 2012. Ce cours a lieu tous les mardis et jeudis de 14 h à 16 h en salle B 208, et nous assistons au développement du cours du début à la fin de l'année. Les classes de TES (terminale économique et sociale) et de TL (terminale littéraire), qui sont mélangées et qui préparent le baccalauréat, seront confrontées à une polémique concernant la minute de silence demandée par le ministère de l'Education nationale après les attentats terroristes de Toulouse.

11/2022

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Non classé

Les liens sinon rien

"Avec cette mission, il nous faut afficher notre ambition : à travers les "métiers du lien", c'est un projet de société que nous portons. Nous ne venons pas, seulement, techniquement, construire un statut pour les auxiliaires de vie sociale. Il le faut, certes. Garantir un revenu pour les accompagnantes d'enfants en situation de handicap, il le faut, assurer une reconnaissance aux animatrices du périscolaire, il le faut, bâtir un filet de sécurité pour les assistantes maternelles, il le faut. Il faut tout cela. Il faut les sortir de la marge, de la périphérie, de l'oubli. Mais il faut plus. Il faut la société qui va avec. Il faut la société qui place le lien en son coeur. Qui en fait son moteur, son mantra : par où passera le progrès demain ? Par le lien. C'est un basculement que nous réclamons, et qui ne correspond pas qu'à une conviction éthique. Il répond à un moment historique. Et à une nécessité écologique."

03/2022

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