BONNES FEUILLES - Les morts sont insensibles aux récits, ils n’ont pas besoin d’être apaisés, où ils sont plus rien ne les concerne. Ce que nous remuons, ce que nous cherchons obstinément, ce sur quoi nous enquêtons sans relâche, ce ne sont que des songes, de frêles apparences dépourvues de corps et de réalité qui n’intéressent que les vivants. Les morts, eux, sont sans histoires, du moins, je crois, ne cherchent-ils plus à en avoir.