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Faire le deuil des vivants

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Faire le deuil des vivants

Jean-Baptiste, haut fonctionnaire charismatique, réussit tout ce qu'il entreprend dans la France des années 2050-2060. Clairvoyant dans le cadre de décisions techniques, il n'a pas su anticiper la désagrégation de sa famille. Ses trois enfants, recourant à une nouvelle réglementation permettant de devenir le descendant d'autres personnes, voire d'opter pour un statut d'orphelin volontaire, renieront leurs parents. Le traumatisme infligé à ces derniers sera d'autant plus douloureux qu'ils apprendront la disparition de leur plus jeune fils parti combattre aux USA déchirés par une nouvelle guerre de Sécession. Toutefois Jean-Baptiste bénéficie de l'amitié de femmes et d'hommes lumineux, notamment de celle du truculent et premier président de la République noir et antillais. Cette garde rapprochée d'amitié lui sera d'une aide déterminante pour aller à la rencontre de lui-même, faire la paix avec lui-même, puis autour de lui. Cette rédemption lui ouvrira d'autres portes de succès, non liés à la matérialité, et réveillera une intelligence du coeur en hibernation.

10/2020

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N°356 - Unité des chrétiens - Juillet/Août/Septembre 2022

Qui pourrait rester insensible à cette prière de Jésus, au seuil de sa passion : "Que tous soient UN ! " (Jn 17, 21) ? Cet appel pressant du Christ nous oblige. Ce numéro a pour objectif de faire grandir notre désir d'unité entre les chrétiens, de donner des idées concrètes de pas à faire là où nous sommes ainsi que des témoignages, et d'écouter les attentes et le regard des personnes d'autres églises.

07/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Faire famille au Moyen Age

Si les conceptions sensibles de la famille au Moyen Age sont plurielles, la famille est toutefois un corps vivant qui se définit et se remodèle sans cesse. De la péninsule ibérique au Caucase, elle est confrontée aux aires géographiques, aux acteurs sociaux et aux sources couvrant un long Moyen Age du vie au xve siècle. En 1222, Mariam de Sebastia, princesse arménienne est en peine : le deuil de ses filles, mortes en bas âge, lui est impossible. Deux cents ans plus tard, bien loin de là, un petit noble savoyard, Antoine d'Arloz, décide, dans son testament, de se faire enterrer dans le choeur de l'église de Leyment, " du côté du vent, au lieu où est situé le banc de son épouse ". Ces témoignages d'affection pour l'autre moitié ou pour les enfants sont saisissants et renvoient à différentes conceptions sensibles de la famille au Moyen Age. La famille est un corps vivant qui se définit et se remodèle sans cesse, à la faveur de l'irruption de nouveaux membres mais surtout en fonction de normes qu'elle suit ou, en l'occurrence, qu'elle participe à façonner par ses transgressions et/ou ses interprétations. De la péninsule ibérique au Caucase, le volume confronte des aires géographiques, des acteurs sociaux variés et des sources diverses couvrant un long Moyen Age du vie au xve siècle.

11/2022

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Le disparu des grands bois

Réquisitionné par la Milice pour partir travailler en Allemagne en 1943, Pierre a disparu. Sa famille, lasse des recherches et démarches effectuées, n'a plus reçu de nouvelles depuis sept ans. Personne ne peut dire si Pierre est mort ou vivant et les Besacier restent dans l'attente infructueuse sans pouvoir faire le deuil de leur fils. La vie pourtant continue… Son jeune frère Martial a repris la ferme et Lisette, la benjamine, vit une belle idylle avec François Ducrozet, même si leurs deux familles peinent à s'accorder. Cette mésentente trouverait-elle son origine dans la disparition de Pierre ?

07/2015

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Deuil

Au bonheur des morts

"Faire son deuil", tel est l'impératif, presque banal, qui s'impose désormais à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Mais cela va-t-il de soi ? Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ? Les choses se passent-elles ainsi dans la vraie vie ? La philosophe Vinciane Despret a enquêté. Elle a résolument abandonné toutes les méthodes universitaires habituelles, en particulier la psychologie. Elle a commencé à écouter ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. "Je leur disais : je mène une enquête sur la manière dont les morts entrent dans la vie des vivants, chez nous, aujourd'hui ; je travaille sur l'inventivité des morts et des vivants dans leurs relations." Et une histoire en a amené une autre. Soudain il n'était plus jamais question de faire son deuil ! "J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil. A l'anniversaire de son épouse défunte, un de mes proches prépare le plat qu'elle préférait, etc." Un conseil de lecture, un film, une série télévisée en ont appelé d'autres. L'auteure s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent les morts et les vivants, ensemble ; elle a su apprendre de la manière dont les vivants qu'elle a croisés se rendent capables d'accueillir la présence de leurs défunts. Elle a ainsi pu constater l'intelligence que manifestent ceux qui en font l'expérience et le soin avec lequel ils la racontent. Chemin faisant, elle montre comment échapper au dilemme entre "cela relève de l'imagination" et "c'est tout simplement vrai et réel". Depuis un certain temps les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. L'erreur serait de ne pas les prendre au sérieux. Quelle pourrait être la leçon de cette exploration ? On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !

10/2015

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Essai sur le deuil et la narration à partir du malade en phase terminale

L’objectif est l’analyse des processus du deuil et de la fin de vie tout en considérant des moyens thérapeutiques d’accompagnement des personnes se trouvant dans ces situations. Le deuil se considère comme un moment, un processus ou une expérience face à une perte significative – qui peut être la mort d’un être cher ou une séparation difficile ; il se vit aussi durant le processus de la mort et jusqu’à la mort de l’être cher. C’est pourquoi nous associons deuil et fin de vie, qui sont tous deux des phénomènes connexes, pour signifier la souffrance et la douleur des personnes qui se trouvent dans lesdites situations – ceux qui restent et ceux qui s’en vont… D’où la question, que faut-il faire quand il n’y a plus rien à faire ? Selon un certain nombre de penseurs – Heidegger, Jankélévitch, Levinas, Ricoeur – la mort apparaît sans détour comme la fin de la vie, la fin de l’existence humaine. Le mort n’étant plus capable d’histoire, il appartiendrait désormais aux vivants, ou mieux, aux survivants, de «faire» son histoire, de la relater… La compassion, la solidarité, la générosité, l’amour, en un mot, l’humanisme ou l’humanité constituent des ressources thérapeutiques pour l’accompagnement. Cet humanisme, qui peut apparaître comme une certaine «religion», n’a pas, cependant, de credo particulier, ni de dogme, si ce n’est la fraternité et la recherche du bien d’autrui. Mais, la seule bonne volonté ne suffit pas pour faire bien le bien. Sans préparation adéquate, notre intention de bien faire peut dégénérer en mal, et empirer la situation de celui que nous désirions aider, d’où la nécessité de se former au bon usage de la parole pour qu’elle soit effectivement thérapeutique, sans forcément être psychothérapeute ou psychanalyste. On peut, dans ce sens, faire usage des moyens narratifs, parmi lesquels les récits supportés par l’écriture, l’image fixe ou mobile, la photographie, l’oralité, c’est-à-dire la parole racontée à vive voix, etc. Toutes ces ressources constituent, somme toute, des possibilités thérapeutiques pour quiconque en situation de fin de vie et/ou de deuil, et pourraient servir de moyens pour se réorganiser, s’autoanalyser, se comprendre ou se faire aider par d’autres personnes plus compétentes en cas de nécessité.

02/2022

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