Recherche

Face à Giacometti

Extraits

ActuaLitté

Essais biographiques

Face à Giacometti

Face à Giacometti, et aux côtés de l'artiste, Jacques Dupin le fut souvent, qui lui rendit visite chaque semaine pendant treize ans. De cette amitié sont issus des textes, ici réunis pour la première fois, qui accompagnent et prolongent l'oeuvre. Portraits d'un artiste au travail par un poète dont l'écriture éprouve la même exigence, les mêmes tourments, le même surgissement d'une présence séparée.

06/2022

ActuaLitté

Non classé

Alberto Giacometti

Le 20e siècle, tout de guerres et de barbarie, n'a-t-il pas défiguré l'homme ? Comment l'art peut-il désormais représenter un simple visage, un simple regard ? Le dadaïsme, le cubisme, le surréalisme, l'art abstrait, chacun à leur manière, éludent la question. Alberto Giacometti, lui, veut répondre. Alors il choisit un modèle, l'installe en face de lui, et se met au travail. Il peint ou sculpte le corps et le visage humains, patiemment, ardemment, obsessionnellement. Il nous les restitue vivants. Tourmenté plus que personne, il parvient néanmoins à retrouver dans les corps, les visages et les regards cette humanité essentielle, et digne d'amour, que des millénaires de création artistique ont représentée en vérité, de Sumer à l'Egypte, des masques africains aux mosaïques de Ravenne, de Giotto à la Pietà Rondanini. Giacometti, plus que nul autre, est de son siècle ; mais de ce siècle abîmé, déchu, peu d'artistes auront, autant que lui, rétabli la grandeur.

01/2021

ActuaLitté

Monographies

Alberto Giacometti

"Il ne faut pas parler de sculptures peintes seulement de sculptures, la couleur fait partie de la sculpture". Lettre d'Alberto Giacometti à Pierre Matisse (15 octobre 1950) Le désir, ou le besoin, d'associer la peinture à la sculpture apparaît de manière récurrente chez Alberto Giacometti et sous différentes formes au cours de sa carrière. Très tôt, il utilise son pinceau pour "animer" certaines de ses sculptures, il peint les traits du visage, les cheveux, accentue les formes du corps, rehausse les volumes. Ses outils et ses gestes de peintre sont appliqués à la sculpture, et vice-versa. Très peu connues du public, ces sculptures peintes de Giacometti font pour la première fois l'objet d'une étude dévoilant cette part secrète et émouvante de la production de l'artiste. "One shouldn't talk of painted sculptures, only sculptures, the colour is part of the sculpture itself. " Letter from Alberto Giacometti to Pierre Matisse (15 October 1950) Throughout his career, the desire, or the need, to combine painting and sculpture appears in a recurrent manner in Alberto Giacometti's practice under various forms. Very early on, he used his paintbrush to 'breath life' into his sculptures, painting the features of the face, the hair, highlighting the shapes of the body, enhancing the volumes. His tools and his painter's gestures are applied to the sculpture and vice-versa. Little known to the public, Giacometti's painted sculptures are for the first time the subject of a study revealing that secret and touching part of the artist's production.

08/2024

ActuaLitté

Non classé

En regardant Giacometti

"Ce qui l'obsède c'est ce qui se produit quand un être humain est vu par un autre être humain qui a l'obsession de représenter ce qu'il voit." C'est en ces termes que David Sylvester résume l'obsession de Giacometti. Or, à la lecture de cette étude, ou de cette succession d'études écrite et peu à peu augmentée entre les années 1950 et 1990, on en vient à se demander comment nous pourrions résumer la sienne. En termes semblables, peut-être ? Dans sa préface de traducteur datant de la première parution chez André Dimanche Editeur en 2001, Jean Frémon en a l'intuition : "On pourra y trouver des redites, une manière très particulière de tourner autour de la question, un excès de méticulosité dans l'analyse. En réalité, une méthode qui est exactement celle de Giacometti lui-même, sculptant ou dessinant, constamment taraudé par le sentiment de l'échec et obsédé par la justesse du regard". Fruits d'une remarquable faculté d'observation qui transparaît à chaque page, ces onze chapitres couronnés par un entretien sont aussi le témoignage d'une longue fréquentation et d'une écoute amicale de l'artiste. Sylvester renonçant par méthode, et peut-être par nature, à toute synthèse brillante, nous n'en ressortons pas munis d'une lecture toute faite qui nous dédouane d'un face-à-face avec l'oeuvre, mais de principes d'observation, presque de lois optiques qui nous y reconduisent mieux armé, l'oeil aguerri, débarrassés de l'aura et du discours qui la cernent, la mettent à distance, la rendent intimidante à force d'être emblématique. De l'enfance à Stampa à l'ascèse créative de l'atelier de la rue Hippolyte-Maindron en passant par la période surréaliste, écrits, dessins, tableaux et sculptures sont scrutés avec une telle minutie, une telle loyauté que, les abordant seuls à notre tour, il nous semble connaître de l'intérieur jusqu'à leur raison d'être.

11/2021

ActuaLitté

Droit pénal

Le droit pénal face à la migration transfrontalière

Dépourvu d'identité, L'Homme qui marche de Giacometti nous rappelle que l'humanité connaît, depuis des millénaires, la migration transfrontière. Ce fait social si ordinaire constitue pourtant un objet pour le droit pénal, lequel peut agir à l'égard de la migration irrégulière et de la migration pour motif terroriste. Mais de cette confrontation, le droit pénal ressort éprouvé. Il est d'abord instrumentalisé face à la migration irrégulière, son action n'étant destinée qu'à faciliter la mise en oeuvre de mesures administratives d'éloignement ou à prévenir le franchissement irrégulier de la frontière. Le droit pénal est ensuite dépassé face à la migration pour motif terroriste, cela par la montée en puissance de mesures de police administrative - telles que l'interdiction de sortie du territoire, lesquelles, en anticipant à l'extrême le risque terroriste porté par la migration, entraînent l'obsolescence du droit pénal et en particulier de ses garanties. Avec une préface de Raphaële Parizot, Professeure à l'Université Paris Nanterre

07/2021

ActuaLitté

Monographies

Face au visage

LE LIVRE A la lisie re entre l'essai personnel et la recherche, cet ouvrage e tudie les rapports qu'ont entretenu les artistes avec le visage au cours des xxe et xxIe sie cles. Si la dimension chronologique n'est pas absente de cette re flexion, le parcours du livre est toutefois the matique et e taye de points monographiques, plus particulie rement consacre s a l'analyse d'oeuvres d'artistes repre sentatifs : Giacometti, Bacon, Bonnard, Spillaert, etc. Au xxe sie cle, portrait ou visage, miroir social ou miroir de l'a me, semblent s'effacer partiellement. Les artistes proce dent plus par allusions que par descriptions : traces ou fragments, effacements ou recouvrements, fanto mes e vanescents. A l'e preuve de l'histoire des conflits et ge nocides du xxe sie cle, les visages s'ane antissent en forme spectrale ou s'e rigent en images de me moire. Paradoxalement, dans les anne es 1960, aux visages en voie de disparition s'opposent ceux qui sont omnipre sents, c'est le "retour au visage" ope re par le Pop Art et l'hyperre alisme ou la figure humaine devient l'e le ment d'un imagier de cline en se rie. Pour clore sa re flexion, l'auteur interroge les visages de l'absence : ceux qui n'ont pas droit a la parole ou pluto t a la repre sentation. Ces "visages d'exil" illustrent la violence d'un sie cle marque par les exodes. Masques, caricatures, portraits, faces, photomatons, se ries, selfies, transhumanisme, les visages repre sente s par les artistes n'ont pas fini de se transformer et de nous surprendre.

10/2023

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté