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Exégèse des Lieux Communs

Extraits

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Littérature française

Exégèse des lieux communs

Extrait : «Je commence aujourd'hui, 30 septembre, sous l'invocation de saint Jérôme, auteur de la Vulgate, appariteur de tous les Prophètes, inventoriateur plein de gloire des Lieux Communs éternels. Est-ce là manquer de respect à cet étonnant docteur que l'Eglise honore du titre de Maximus, et que le Concile de Trente a implicitement déclaré le Notaire de l'Esprit-Saint ? Je ne le crois pas.»

12/2014

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Littérature française

Exégèse des lieux communs

Le roy des ribauds : dissertations de Du Tillet, Claude Fauchet, de Miraumont, Estienne Pasquier.... / recueillies et collationnées... préf. et bibliogr. par Ludovic PichonDate de l'édition originale : 1878Sujet de l'ouvrage : France -- Moeurs et coutumes -- HistoireCollection : Les curiosités de l'histoireLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

10/2014

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Humour

Exégèse des Lieux Communs

Exégèse des Lieux communs, livre terrible sous son apparente cocasserie, se présente sous la forme de quelque trois cents textes en deux séries où sont analysées, interprétées et commentées une à une les expressions toutes faites par quoi se traduit la "sottise bourgeoise". Comme Haubert avec son Dictionnaire des idées reçues, Bloy s'attaque férocement à l'homme "qui ne fait aucun usage de la faculté de penser" et se contente d'un répertoire limité à quelques formules toutes faites. L'énumération des lieux comuns fait ressortir la prédominance des préoccupations d'argent : "Les affaires sont les affaires, Qui paie ses dettes s'enrichit, Les bons comptes font les bons amis", etc. D'autres expriment avant tout la bonne conscience et l'assurance qu'il n'est besoin d'être ni un héros ni un saint pour mériter considération : "On ne se refait pas, Je m'en lave les mains, Etre à cheval sur les principes", etc. Bloy s'empare à chaque fois d'une expression, et la poussant au terme de sa logique secrète, en déduit magistralement l'imbécillité ou la perversité cachée du petit bourgeois qui l'emploie. Mais ce n'est là qu'un artifice de méthode pour laisser entendre que sous chacune de ces paroles mortes subsiste la vertu inchangée de la Parole sacrée. Bloy interprète avant tout les lieux communs à la lumière de l'Ecriture et le mot "Exégèse" doit être entendu ici dans son sens précis. Ce qu'il tente, c'est de tirer de l'absurdité même, ou de la pesanteur humaine, ce qui peut s'y dissimuler qui appartient à la révélation de Dieu aux hommes. Toute parole, selon lui, est "réellement dérobée à la Toute-Puissance créatrice", si bien que "les plus inanes bourgeois sont, à leur insu, d'effrayants prophètes". Dès lors, le sens le plus mystérieux réapparaît sous les pires platitudes, et le génie contemplatif et verbal de Bloy parvient sans cesse à tirer du plus pauvre langage la solennelle attestation du mystère de notre humaine nature.

11/2023

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Critique littéraire

Exegese Des Lieux Communs

Extrait : «Je commence aujourd'hui, 30 septembre, sous l'invocation de saint Jérôme, auteur de la Vulgate, appariteur de tous les Prophètes, inventoriateur plein de gloire des Lieux Communs éternels. Est-ce là manquer de respect à cet étonnant docteur que l'Eglise honore du titre de Maximus, et que le Concile de Trente a implicitement déclaré le Notaire de l'Esprit-Saint ? Je ne le crois pas.»

01/1970

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Littérature française

Exégèse des lieux communs

"Exégèse des lieux communs" est une oeuvre complexe et provocatrice qui reflète la pensée et le style littéraire distinctifs de Léon Bloy. Léon Bloy était un écrivain catholique fervent, et sa foi catholique imprègne de nombreux aspects de son travail. Dans cet ouvrage, il examine un large éventail de sujets, en mettant l'accent sur la moralité, la foi, et la critique de la société de son temps. Le terme "lieux communs" dans le titre se réfère aux idées reçues, aux clichés, et aux conventions sociales qui prévalent dans la société. Bloy les remet en question, les critique, et les déconstruit de manière souvent provocante. Il utilise un style d'écriture intense et passionné pour exprimer ses opinions et ses convictions. Léon Bloy était un écrivain engagé socialement, et il abordait des questions de justice sociale, de pauvreté, et d'injustice dans ses écrits. Il était également connu pour sa critique féroce de la bourgeoisie et de l'indifférence envers les souffrances des plus démunis. "Exégèse des lieux communs" est un ouvrage qui demande aux lecteurs de réfléchir profondément sur les valeurs morales, la foi, et la condition humaine. Il est souvent considéré comme l'un des ouvrages les plus importants de la littérature catholique et de la littérature française du début du XXe siècle. Léon Bloy, en tant qu'écrivain, a marqué la littérature française par sa voix distinctive et sa vision du monde profondément enracinée dans sa foi catholique. Son style éloquent et son engagement en font un auteur incontournable pour ceux qui s'intéressent à la littérature religieuse et à la critique sociale.

10/2023

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Littérature française

Exégèse des lieux communs

" Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve ! L'entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant je ne désespère pas de la démontrer d'une exécution facile et même agréable. Le vrai Bourgeois, c'est-à-dire l'homme qui ne fait aucun usage de la faculté de penser et qui vit ou paraît vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, parle besoin de comprendre quoi que ce soit, est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules. Le répertoire des locutions patrimoniales qui lui suffisent est extrêmement exigu. Ah ! Si on était assez béni pour lui ravir cet humble trésor, un paradisiaque silence tomberait aussitôt sur notre globe consolé ! " Léon Bloy

08/2024

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