Espé, Eric Corbeyran

Attention, petit événement éditorial, prévu pour le mois d'octobre, la sortie des Thanatonautes, le célèbre roman de Bernard Werber, adapté en BD.

Si la droite avait complètement démonté la formation initiale des enseignants, en les mettant devant les classes presque sans armes pédagogiques mais avec leur seul savoir disciplinaire, la refondation de l’école initiée par Vincent Peillon ne semble pas encore avoir fait ses preuves.

La rentrée 2013 verra l'ouverture des Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE). Ces établissements, qui s'appuieront sur les universités et les anciens IUFM, auront pour charge de proposer une formation digne de ce nom aux futurs enseignants.  

En juin 2014, Jacques-Bernard Magner et Colette Mélot  avaient présenté un premier rapport sur l’an I des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé). Un an après, le 22 juillet 2015, devant  la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, ils sont revenus faire un état des lieux de la situation. Et tout n’est pas rose, loin de là.

Les Ecoles supérieures de l'Education, qui devraient ouvrir dès septembre 2013, auront pour mission d'accueillir les futurs enseignants afin de les former avant même qu'ils n'aient réussi l'ensemble des épreuves des concours. Ces structures seront constituées à la fois sur les ruines des anciens IUFM et grâce à l'appui des universités.

En mettant sur pied les Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation), le ministre de l'Education  nationale Vincent Peillon souhaite réussir la fusion des savoir-faire des anciens IUFM et des universités, rapporte le site Vousnousils.

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Le festival BD Boum, organisé ce week-end à Blois, a remis ses prix à des auteurs et dessinateurs de bandes dessinées. René Pétillon a ainsi reçu le Grand Boum de la ville de Blois 2017, couronnant un palmarès masculin pour cette 34e édition du festival BD de Blois.

L’écrivain et journaliste François de Closets se penche sur la vie d’Albert Einstein dans une bande dessinée fascinante, abordant une facette méconnue du scientifique. Une collaboration qui s’effectue avec le scénariste Éric Corbeyran et le dessinateur Éric Chabbert, à retrouver en octobre…

À cela, ajoutons un fanatisme religieux (juifs, protestants et autres) entretenu par une Église Catholique omniprésente (Torquemada en tête), des traditions pesantes (le droit d’aînesse au détriment des autres) et des convenances sociales qui contribuent à une immuabilité des sociétés européennes.

C’est pour bientôt, mais on ne résiste pas à en parler avec quelques jours d’avance. Corbeyran et Joge Miguel cosignent un album aux Humanoides associés, Les décastés d’Orion. Une BD inspirée par le livre de Julia Verlanger, auteure française de SF. Succulent et cosmique.

On dirait qu’ils se sont donné le mot : deux romans en un mois, l’un du Goncourt 2017, Éric Vuillard, l’autre du Goncourt 2013, Pierre Lemaitre, sur un sujet peu traité, la France des années 46-54. C’est du premier que l’on va traiter, avec Une sortie honorable, paru le 5 janvier aux éditions Actes Sud. Récit historique documenté et virtuose, où se révèle le système de caste à la française dans une série de portraits et de scènes d’anthologie.

Ce Chef d’œuvre que je n’arrive pas à aimer

Sortant d’une séparation brutale et subie, le narrateur éprouve toutes les peines du monde d’une part à oublier celle qu’il retrouve partout

Ce récit transgenre est une fable, un conte romantique ; le rythme est musical, l’écriture souvent empreinte de lyrisme laisse le lecteur suspendu entre le monde littéraire et la chose poétique. Pomme d’Arrosoir est une enfant que l’on suit dans ses tribulations de la naissance jusqu’à l’âge de raison.

Lectures - Jeudi 16 octobre 2014 à 20h00 - A la librairie

Adulé par la critique lors de la rentrée littéraire 2007 avec Cendrillon, Eric Reinhardt revient pour son cinquième roman avec Le système Victoria, un conte de fée revisité à l’image de nos sociétés contemporaines.

Photographe, et rédacteur du magazine Rebelle(s), le Toulousain Éric Desordre a longtemps travaillé dans l’édition. Également poète, l’homme nous présente aujourd’hui un livre fort original, borgésien : suite de bibliographies fantaisistes, avec des titres loufoques. Le Grand catalogue des livres imaginaires: tout semble dit dans le titre. Nous avons toutefois résolu de rencontrer Éric, amateur de science-fiction, de romans d’aventures, de cinéma, mais aussi de littérature classique, comme en témoigne la vaste culture déployée au fil des pages. Champion du détournement, fort d’un humour parfois féroce, l’homme s’est volontiers prêté au jeu.  

D'autant plus qu'Éric est parmi les auteurs de sa génération, l'un de ceux qui méritent plus qu'une attention distraite au détour des transports en commun.