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Ernst Troeltsch

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Religion

Ernst Troeltsch et la théologie en modernité

Cette présentation de la pensée de Ernst Troeltsch (1865-1923) s'attache à mettre en lumière l'architectonique et l'unité d'une oeuvre aux multiples facettes qui entend relever les défis que la modernité lance à la théologie chrétienne. Si Troeltsch est aussi philosophe, sociologue, historien ou homme politique, c'est que sa pensée et son engagement dans la société sont profondément nourris de sa réflexion théologique, soubassement dont il s'efforce de traduire les implications au-delà de la sphère de la théologie, pour une meilleure compréhension de la société et de la culture de son temps. Le théologien lausannois Bernard Reymond - dont on connaît l'expertise du protestantisme libéral - met ici en valeur des notions clefs de la théologie de Troeltsch, pour aborder avec lui des questions qui, de nos jours comme il y a un siècle, sont toujours actuelles. Certes, les solutions que Troeltsch a envisagées ne sauraient être reprises à la lettre aujourd'hui, mais il reste que les perspectives qu'il a tracées gardent leur pertinence et leur acuité dans le contexte des interrogations et des débats actuels, auxquels elles continuent de faire écho. En racontant Troeltsch à sa manière, Bernard Reymond nous invite à prolonger ce questionnement avec la même exigence intellectuelle, la même intelligence profondément humaine et le même investissement personnel que Troeltsch

04/2019

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Religion

Protestantisme et modernité

Contemporain et ami de Max Weber, Ernst Troeltsch peut être considéré comme le Durkheim allemand. Son ouvrage principal, Les doctrines sociales des Eglises chrétiennes, est un classique des études sociologiques, comme le présent ouvrage qui vient compléter le texte désormais connu de Max Weber sur l'éthique du protestantisme. Troeltsch relativise considérablement les thèses de Weber dans la mesure où il distingue deux époques de développement du protestantisme en même temps que les différences très profondes entre luthéranisme et calvinisme sont analysées à la lumière de leurs conséquences sociales, culturelles et politiques. En effet, on ne saurait ni parler du protestantisme en général sans commettre une sorte de contresens théologique et sociologique ni considérer que le protestantisme avait d'emblée pour projet de réformer une Eglise catholique dépassée par les progrès de la modernité. C'est d'ailleurs à la redéfinition de cette notion que les études ici rassemblées contribuent. Les rapports entre une formation religieuse et une infrastructure économique sont également pris en compte par l'auteur qui ne cesse de développer, parallèlement aux analyses factuelles, une réflexion plus philosophique sur la méthode de l'histoire et de la sociologie.

11/1991

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Religion

Le christianisme, l'histoire et les grandes religions. Conférences britanniques de 1923

Ernst Troeltsch (1865-1923), l'un des principaux représentants de la théologie protestante d'orientation libérale et de l'Ecole dite "de l'histoire des religions", avait été invité au lendemain de la Première Guerre mondiale à prononcer à Londres, Oxford et Edimbourg une série de conférences destinées à faire connaître aux Britanniques qui s'y intéressaient l'essentiel de sa pensée. Il était un des premiers intellectuels allemands invités en territoire britannique après le conflit mondial. Mort subitement avant son départ pour l'Angleterre, il ne put s'acquitter de cette tâche, mais il avait déjà envoyé le texte de ses exposés Outre-Manche pour traduction. Ces cinq conférences présentent le grand intérêt de nous offrir l'état ultime de sa pensée sur la rencontre du christianisme et des autres religions, mais aussi sur la leçon qu'il estimait devoir tirer de la défaite allemande de 1918 et de ses conséquences. Des pages d'une très grande lucidité devant les dérives idéologiques qui menaçaient l'Europe à ce moment crucial de notre Histoire.

10/2013

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Religion

HISTOIRE DES RELIGIONS ET DESTIN DE LA THEOLOGIE. Volume 3

Théologien, historien, philosophe, sociologue et homme politique libéral, Ernst Troeltsch (1865-1923) fait partie du groupe des théologiens protestants allemands appelé " Ecole de l'histoire des religions ". Revendiquant l'héritage de Kant et de Schleiermacher, proche de Max Weber et du néo-kantisme de l'Ecole de Bade, Troeltsch est le théoricien classique du néo-protestantisme. Surtout connu en France comme sociologue de la religion, il est redécouvert aujourd'hui comme philosophe et théologien, éclipsé un temps par Barth, l'existentialisme et Heidegger. Les huit essais rassemblés ici sont écrits à l'horizon d'une réflexion sur le religieux marquée par les sciences humaines et sociales et par une conscience accusée de la pluralité des formes de la religion. Troeltsch y dessine un programme qui inscrit délibérément la théologie dans une perspective historique, tout en s'efforçant d'articuler approche empirique et interrogation touchant les jugements de valeur. Il récuse ainsi toute tentative pour faire valoir un domaine théologique réservé : non seulement le christianisme n'est pas la religion dans sa forme achevée ou " absolue ", mais les tentatives pour déterminer une " essence " du christianisme par-delà ses inscriptions socioculturelles diverses devront également être refusées. En désenclavant la réflexion théologique, Troeltsch oblige à redéfinir son objet et son statut : elle ne sera plus explicitation du croire, mais devra esquisser une théorie du christianisme précisant le statut, la fonction et les limites du religieux dans une modernité marquée par la diversification des instances de rationalisation et de légitimité. Ce faisant, son propos tranche avec les discours théologiques dominants dans la seconde moitié du XXe siècle, tant en protestantisme qu'en catholicisme. Et il ouvre à nouveau la question d'une pertinence sociale et culturelle du religieux et du théologique. A l'heure où les paradigmes modernes se trouvent en profonde interrogation sur eux-mêmes et où la question religieuse fait retour - peut-être pour le meilleur mais souvent pour le pire -, la lecture de Troeltsch peut apporter une contribution bienvenue à un ensemble de questions parmi les plus centrales de notre temps. Publiés pour la première fois en français, les textes présentés ici sont accompagnés d'un important appareil de commentaires historiques aidant le lecteur à reconstituer le contexte et la genèse des débats en cause.

09/1996

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Philosophie

Ernst Cassirer

Ernst Cassirer (1874-1945) est un des très grands philosophes allemands du XXe siècle qui n’a malheureusement pas eu la fortune qu’il aurait méritée. À la fois historien de la philosophie mais aussi philosophe de la culture, Cassirer dialogue brillamment avec son temps, tant avec le néokantisme de ses maîtres H. Cohen et P. Natorp qu’avec A. Einstein, et plus encore avec le cercle rassemblé autour de l’institut A. Warburg. Promoteur d’une morphologie d’inspiration goethéenne, Cassirer tente une phénoménologie originale, la philosophie des formes symboliques, qui ouvre des horizons nouveaux à la philosophie transcendantale de Kant, proposant non plus une « critique de la raison » mais une « critique de la culture », capable de donner sens certes à la théorie de la connaissance, mais plus largement à toutes les productions humaines symboliques (le langage, l’art, le mythe…). Figure exemplaire de la culture de Weimar, il connut le destin tragique de l’exil en 1933 lors de la prise du pouvoir par les nazis, et mourut aux États-Unis.

03/2013

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Allemagne

Ernst Röhm

La première biographie d'Ernst Röhm, chef des SA et ami de Hitler. La plupart des hauts dignitaires nazis sont immensément célèbres - que l'on songe à Goebbels, responsable de la propagande du Reich, à Goering, chef de la Luftwaffe, ou encore à Himmler, maître absolu de la SS. Au sein de ce triste panthéon, Ernst Röhm fait figure d'illustre inconnu. Pourquoi cet homme, pourtant chef de la section d'assaut paramilitaire nationale-socialiste - la Sturmabteilung (SA) - du début de l'année 1931 à la fin du mois de juin 1934, est-il tombé dans l'oubli ? Soutien de la première heure de Hitler et du NSDAP, Röhm est quelqu'un d'important : dès le début des années 1920, il est l'ami du Führer (il est alors le seul cadre nazi à le tutoyer) et, en novembre 1923, il participe à la tentative de prise du pouvoir à Munich - le fameux " putsch de la Brasserie ". Mais si Röhm est le premier soutien du régime, il en est aussi la première victime. Et pour cause, cet homme dérange : son homosexualité notoire gêne dans un parti profondément homophobe, et son ambition crée bien vite des rivalités dans le cercle rapproché des intimes du Führer. Le chef des SA est donc une cible de choix en 1934 lors de la terrible " nuit des Longs Couteaux ". Mais qui était véritablement Ernst Röhm et, surtout, quelles ont été les véritables raisons de son assassinat ? Etait-il trop ambitieux, comme on l'a longtemps prétendu, ou bien a-t-il été la victime collatérale d'un dessein plus grand ? Par-delà la politique, ses préférences sexuelles étaient-elles réellement les principales causes de ce meurtre ? S'appuyant sur des sources inédites et de première main (notamment des documents privés fournis par le neveu de Röhm lui-même), cette brillante biographie appelée à faire date fait enfin la lumière sur un personnage clé de l'ascension d'Hitler.

08/2023

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