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Entrepreneur engagé, je passe à l'action

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Carrière et réussite

Entrepreneur engagé, je passe à l'action

Gagnez en maturité professionnelle. Cherchez ce qui empêche vos clients de dormir, car être innovant n'apporte aucune valeur ajoutée. Ne tombez pas amoureux de votre offre, mais de votre problématique. Développez vos compétences sociales, posez les bonnes questions. Assumez votre envie d'être libre, de briller, de vivre dans l'intensité, tout en étant aligné avec vos valeurs. Trouvez le bon dosage entre humilité et aplomb. Humanité et course à la trésorerie.

08/2024

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On ne naît pas engagé, on le devient

Activiste et entrepreneure sociale dans le secteur de la migration et de l'engagement citoyen, Alice Barbe défend avec force l'inclusion dans la société des personnes migrantes et réfugiées, une formidable opportunité et un engagement humain indispensable. "Le monde compte aujourd'hui 70 millions de réfugiés. En 2050, ils seront 300 millions. Comment passer de l'accueil à la cohésion ? Entre des hashtags sensationnalistes qui divisent davantage qu'ils n'unissent et un monde politique souvent tenté par les rhétoriques hypernationalistes, les alternatives sont nombreuses. L'activisme n'est pas seulement une utopie, ou un sujet exclusivement réservé aux doux rêveurs. Changer le regard sur les migrants et les réfugiés, qui sont eux-mêmes désireux de contribuer à la société, est possible. Nous avons créé Singa pour vivre et raconter une autre histoire de la migration ; en quelques années, cette communauté de professionnels, entrepreneurs, artistes, ou encore sportifs, a permis, en France, mais aussi désormais à l'étranger, de faire avancer des lois, de créer des milliers d'emplois, de redonner de l'espoir à plus de 50 000 personnes. Face aux grands défis du XXIe siècle, nous avons tous le choix : manifester de temps en temps, retweeter des slogans et signer des pétitions. Ou nous engager radicalement et permettre aux génies contemporains de contribuer à notre futur souhaitable. Si je l'ai fait, tout le monde peut le faire". Alice Barbe

05/2021

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Une question de temps

12h30. "Je me change et on y va". Je ne le sais pas encore, mais cette phrase de François Vorpe, je l'entendrai quotidiennement. 12h50, l'heure de partir. Dans son costume noir, il est prêt, parfumé, coiffé. Sur l'autoroute, son corbillard s'enfile dans un tunnel, passe à travers la montagne, puis s'engage dans le trafic plus dense de la ville, en direction du funérarium de Bienne. François Vorpe est croque-mort à Tavannes, commune du Jura bernois, région francophone du canton de Berne, en Suisse. Croque-mort. François Vorpe n'a pas honte de ce mot, il ne le trouve pas dégradant ou argotique. De toute façon, quel autre terme employer ? Entrepreneur de pompes funèbres ? Prétentieux, trop recherché. Donc croque-mort, ce métier que François Vorpe exerce depuis toujours avec la même passion. 13h30, il sort le cercueil du corbillard pour le déposer dans une chapelle. 14h, côté public. Les mains jointes, l'air sérieux et grave, François Vorpe se tient dans l'allée au milieu des bancs de l'église, comme l'ouvreur d'un théâtre, prêt à épauler ou renseigner. 15h. La cérémonie se termine, François Vorpe glisse à nouveau le cercueil dans son corbillard pour le conduire au crématorium. 16h, coup de téléphone. Il faut partir immédiatement. Quelque part, une personne vient de décéder. Une famille endeuillée l'attend. Les familles à recevoir, les corps des défunts à préparer, les repas vite avalés, les allers-retours en corbillard, les visites éclair dans les vieilles fermes auxquelles il veut donner une deuxième vie et dont son entreprise de menuiserie assure les rénovations, les discussions avec sa secrétaire, les coups de téléphone. Et pour garder l'équilibre mental ? : monter à cheval. Dès le premier jour passé avec François Vorpe, on a compris que l'on aurait à s'adapter à un rythme effréné, au rythme de sa vie chronométrée. Le croque-mort, lui, nous a répété à tire-larigot qu'à force de vivre au contact permanent de la mort, il connaissait la valeur de la vie et ne voulait pas en perdre une miette. La mort. Qui fait peur. Redoutable gouffre, impasse pour certains, ouverture pour d'autres, pays inconnu d'où personne ne revient. Cette mort tellement présente aujourd'hui, qui nous frôle et habite notre esprit en période de pandémie. Avant de suivre François Vorpe dans son métier, on n'était pas fier, on appréhendait. Le glauque, les odeurs, les corps. Il fallut se préparer à accepter de ne pas être prêt. Se préparer à affronter ses propres angoisses, auréolées d'un imaginaire peuplé de zombies, de vers de terre, de flammes, de tunnels sombres ou lumineux. Et puis, finalement, au delà de l'émotion des familles endeuillées, ce fut une rencontre avec la banalité de la mort, la beauté figée des corps sans vie, rendus impeccables par François Vorpe. Le respect minutieux, une certaine douceur, un travail de réconfort auprès des personnes qui souffrent font de ce travail un métier particulièrement humain, réellement proche du soin.

01/2021

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