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Enquête sur la théorie du genre

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Sociologie

Enquête sur la théorie du genre

"La théorie du genre n'existe pas" , proclamait la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. Et pourtant, cela fait presque dix ans que la porte de l'école s'est ouverte à cette idéologie prônant la déconstruction des "stéréotypes sexués" , qui nous seraient imposés par la culture et l'éducation... Autrement dit, on ne naîtrait pas fille ou garçon, on nous imposerait de le devenir. Sous couvert de légitimes combats pour l'égalité des sexes et contre l'homophobie, cette entreprise de déconstruction vient toucher les plus jeunes sans que leurs parents en soient informés et puissent réagir. Et ce n'est pas fini... Programmes, manuels, livres, spectacles, éducation à la sexualité, interventions d'associations militantes, mais aussi lobbying dans les entreprises et la culture, politiques publiques, tous les moyens d'action employés par les tenants du genre sont passés au crible. Ce livre veut être un cri d'alarme, preuves à l'appui, au sujet de cette confusion qui se répand, et qui peut faire des ravages chez les enfants et les jeunes. Esther Pivet, polytechnicienne, mariée et mère de quatre enfants, est la coordinatrice du collectif VigiGender, qui assure un travail d'information auprès des parents et des enseignants sur la diffusion de la théorie du genre à l'école.

02/2019

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Femmes en prison et violences de genre

Peu de recherches sont consacrées aux femmes incarcérées pour de longues peines : ni sur les violences subies en amont du fait des hommes, ni sur leurs raisons d'être violentes elles-mêmes "par ricochet" . C'est l'analyse de ce continuum de violence, trop peu pris en compte lors de la décision de justice, que propose cet ouvrage. A partir d'une enquête originale, l'auteure montre comment le parcours d'exécution de la peine est façonné par un dispositif disciplinaire où les femmes doivent se conformer à l'ordre social du genre. Sociologue, Natacha Chetcuti-Osorovitz est l'auteure de nombreux livres, publications et rapports sur les violences de genre, la sociologie carcérale, les théories et controverses féministes et le lesbianisme.

05/2021

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Psychologie des croyances aux théories du complot

Attentat terroriste, pandémie, catastrophe naturelle, disparition de célébrité, innovation technologique, etc., de nos jours, chaque événement majeur donne lieu à des théories alternatives à la version officielle, les théories du complot, qui se diffusent à la vitesse instantanée de l'Internet. A la lumière des études scientifiques en psychologie sur le sujet, ce livre propose d'explorer les raisons qui font que tous, nous pouvons être attirés par ce genre de récit, et de comprendre pourquoi certains y croient plus que d'autres. L'auteur interroge la rationalité de ces théories : peut-on y croire, ou doit-on s'en méfier ? Sont-elles vraies ou fausses ? Il s'attache à identifier les faiblesses du raisonnement complotiste, donnant au lecteur les clés intellectuelles permettant de contrer ce raisonnement. Utilisant la philosophie des sciences appliquée aux croyances, il met l'accent sur les démarcations entre science et croyance, permettant de faire la différence entre enquêtes et théories du complot. Ce livre permet enfin de poser une réflexion sur la méthode scientifique, la notion de doute excessif et son effet sur la démocratie. Un apport salutaire dans le contexte actuel.

05/2021

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Revues

Droites radicales

Le vingt-quatrième numéro de la Revue du Crieur plonge dans les idéologies des extrêmes droites contemporaines en proposant quatre grands portraits de penseurs et relais de ces courants divers mais tous mortifères : Murray Rothbard, le théoricien de l'anarcho-capitalisme et référence du président argentin Javier Milei, qui défend une vision radicale d'une société capitaliste sans Etat ; Mencius Molbug, le gourou de la néoréaction version 2. 0, qui appelle de ses voeux un avenir dans lequel se mêleraient transhumanisme débridé et gouvernements autoritaires sous forme d'Etat-entreprises, tout cela grâce à la colonisation de la haute mer et du cosmos ; Yoram Hazony, l'éminence grise, ou comment un néomaurrassien israélo-étatsunien chante dans le monde entier les louanges de son " conservatisme national " ; Mathieu Bock-Côté, le passeur qui exporte les paniques morales à travers l'Atlantique depuis son Québec natal et martèle un discours hostile au multiculturalisme à longueur de plateaux télé. Cinquante nuances de brun qui se rejoignent autour d'un désir de transgression. Les lecteurs et lectrices retrouveront ensuite les enquêtes culturelles du Crieur. L'une est consacrée à la vague féministe qui secoue actuellement le milieu éditorial, où l'on plonge dans les rouages de la création de maisons d'édition ou de collections et l'ouverture de librairies. On se penche ensuite sur les images : comment filmer les luttes féministes ? Pourquoi avons-nous gardé peu de traces de l'ébullition des années 1970 ? Comment faire pour que les luttes présentes ne soient pas oubliées ? Un autre article se propose de décrypter les innombrables polémiques qui s'agitent autour du sensitivity reading, c'est-à-dire le travail qui consiste à faire relire des ouvrages avant leur publication afin de veiller à ne pas véhiculer de stéréotypes (sexistes, racistes, validistes...). Nombre de commentateurs crient à la censure, à la réécriture de l'histoire et au " politiquement correct ". Mais ces polémiques passent à côté de l'essentiel : la composition très homogène du monde éditorial hexagonal, qui ne saurait voir les oppressions qu'il contribue à reproduire. On s'interroge ailleurs sur la disparition du " sexe " dans les théories et luttes féministes : avec le concept de genre, peut-être n'avons-nous plus besoin du sexe ? Cet article entend au contraire remettre le sexe sur la table du genre, et ne pas l'abandonner aux réactionnaires qui s'attellent à le renaturaliser pour mieux disqualifier celles et ceux qui entendent vivre selon le genre qui leur convient. Un autre papier se penche sur les passages de frontières raciales, c'est-à-dire sur l'expérience qui consiste à passer d'une catégorisation raciale à une autre, volontairement ou non. Mais est-il véritablement possible de " changer de race " ? Et que cela implique-t-il quant à notre compréhension de ce qu'est la race ? Le numéro propose enfin un grand portfolio sur les prisons, traversé par une interrogation centrale : comment photographier à l'intérieur d'un système de surveillance ? Comment cadrer sans enfermer ?

04/2024

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Les frontières d'Arcadie

Un terrible complot menace l'humanité. Alors que nos dirigeants ne parviennent pas à le déjouer, un homme à lui seul aurait été capable d'y faire face, si celui-ci était encore vivant. A partir de là, une expérience encore jamais réalisée va se mettre en place pour défier l'impossible. De son côté, à quelques mois de la retraite, l'inspecteur Delcourt va se trouver mêlé à l'enquête la plus extravagante de sa carrière, en compagnie d'un partenaire d'un genre très particulier. Un voyage qui va vous transporter derrière les faces cachées de ce monde : conflits internationaux, terrorisme, armes destructives, théorie du complot. Bref, tout un bouquet d'artifices auquel vient s'ajouter la grande question sur la possibilité d'une vie après la mort.

10/2021

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Maroc

Harems et Sultans : Genre et despotisme au Maroc et ailleurs, XIVe-XXe siècle

Sitôt prononcé le mot "harem", surgissent des images de femmes lascives, cloîtrées dans la pénombre en attente du bon vouloir du prince. C'est aussi l'expression exemplaire du gouvernement de sultans réputés exercer leur pouvoir sous l'emprise de pulsions quasi pathologiques. Ces poncifs, que l'on pourrait croire éculés, entrent aujourd'hui encore en résonance avec la conception d'un monde islamique figé et politiquement inepte, fatalement voué au despotisme et à l'oppression des femmes. Jocelyne Dakhlia entreprend dans cet ouvrage une archéologie de ces motifs à partir de l'histoire du Maroc, de la fin du Moyen Age au XXe siècle. Il s'agit ici de mobiliser à nouveaux frais l'ensemble de la documentation disponible, tant picturale que textuelle, afin de procéder à une histoire fine du genre et du politique en Islam, de remettre en mouvement des logiques historiques là où l'historiographie se faisait plus sommairement culturaliste. Ce premier tome explore les textes fondateurs des théories politiques, traités antiques sur les arts de gouverner ou miroirs des princes, qui dessinent les principes premiers de la nature du pouvoir et des acceptions du genre en son sein, tant du point de vue des gouvernants que des sujets. On y découvre également un Maroc médiéval dans lequel les gynécées apparaissent comme des espaces ouverts et fluides, solidaires de la puissance incertaine du monarque, lieux d'un pouvoir toujours à négocier et d'équilibre instable. L'arrivée des conquérants hispaniques, les affrontements brutaux ou les relations ordinaires parfois apaisées qui en découlent, suscitent des modalités nouvelles d'un monde évidemment bouleversé mais loin de produire pour l'heure un exotisme radical. Au long de l'àge moderne, l'"Empire de Maroc" déploie une puissance conquérante accompagnée de relations avec les mondes méditerranéens, européens, sahariens, atlantiques ou orientaux de plus en plus poussées. L'Europe notamment - et pas seulement l'Europe méridionale - jette un regard à la fois fasciné et horrifié sur le pays, produisant progressivement le stéréotype du sultan autocrate, tyrannique et sanguinaire, cependant que l'absolutisme gagne les cours occidentales. Les sérails entrent en force dans la littérature analytique de la période, tandis que les femmes, épouses ou mères de sultans ou de prétendants au trône, occupent une place manifeste grandissante dans les tractations politiques de ce temps. L'africanisation "noire" du "Maure" et la détestation croissante du pirate barbaresque barbarisent résolument cet univers, au moment même où se propagent des effets radicaux de racialisation concomitants au développement de l'esclavage. C'est au XIXe siècle que l'on doit l'invention de la notion de "harem", inusitée auparavant. Elle accompagne à cette période l'orientalisation croissante du Maroc, cet extrême Occident... L'orientalisme produit alors à plein ses effets, puissamment insufflé par Delacroix notamment, jusqu'à figer l'image du pays dans un passé immuable. Avec le basculement des entreprises impérialistes vers une thématique de la "civilisation", un glissement inédit s'impose. A l'idée d'un despotisme des sultans succède celle d'un despotisme de la société tout entière, dont l'emprise autoritaire s'exercerait désormais sur toutes les femmes. Le Maroc se voit alors doté d'une charge érotique trouble, devenant un espace hyper-sexualisé et ambigu dont le harem est littéralement l'incarnation : à la fois haut lieu d'un tourisme lubrique et emblème de l'oppression générale. En conséquence, la libération des femmes, étrangement, devient argument d'émancipation en faveur de la colonisation ; les mouvements de décolonisation, symétriquement et à leur tour, en font un objet déterminant de leur attention, mais en se focalisant sur la figure des femmes transgressives ou remarquables, au détriment de contextes plus ordinaires - ici remis en pleine lumière. Avec ce troisième tome de Harems et sultans se clôt une enquête au long cours dont les tours et détours, constitutifs d'une histoire dynamique, jamais statique ni figée, mettent à mal de profondes idées reçues et obligent à une réévaluation salutaire de l'histoire du monde islamique.

10/2024

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