Enfin des bonnes nouvelles !

Déjà 27 ans que ma maman m'a mis au monde et seulement deux mois que ma vie a pris un sens. Giratoire, le sens... Ouais, je tourne en rond. Mais je ne perds pas le Nord. Deux mois, ou presque que ActuaLitté.com vous informe de tout ce qui se passe sur la planète Livre. Tout un petit monde dont on imagine mal qu'il soit aussi vivant, hein ? Alors comme pour les Oscars, chacun va en prendre pour son petit ego.

D'abord, c'est un grand merci aux lecteurs que l'on voudrait adresser, qui nous soutiennent, nous envoient des mails d'insulte (surtout à moi, merci les gars) ou nous expédient des manuscrits. Puis leur rappeler que nous ne sommes pas une maison d'édition... Et merci aux lectrices. Particulièrement aux lectrices. Enfin, on aimerait aussi que la dénommée Géraldine_Petite_Coquine arrête de spammer notre boîte avec les photos de son épilation intégrale. Ou alors, qu'elle attende la fin de son opération. Merci d'avance.

Ensuite, personnellement, merci à nos confrères qui ont tenté à 45 reprises de pirater nos serveurs, par des attaques menées depuis la Chine. Nan, on blague. Nos confrères, nous les remercions de leur sympathique accueil dans cette jungle qu'est la presse spécialisée. Et puis, une spéciale à toi, mon petit... hmm Bob, pour conserver ton anonymat, qui m'auras craché au visage plus de noms d'oiseaux qu'une fac d'ornithologie m'en aurait appris, et m'auras montré à quel point tu ne sais pas te tenir, ni tenir l'acool...

Mais que vous souhaiter pour cette année nouvelle, en dehors des usuelles conventions - pas toujours collectives ? Plus de bonheur, plus d'amour, plus de gloire et de beauté ? Ouais. Et de l'argent. Ouais ! Plein !

De la santé, il en faut, au moins pour lire la prose de Victor, qui a dormi cette nuit dans les locaux. Sa mère l'a jeté hors de la maison familiale après 28 ans à le supporter. Dur, sans appart de travailler correctement. Ne vous en faites pas, il va se défoncer un peu plus encore... Au sens strict, c'est là le problème...

Mario, lui, n'aura pas dormi. Nan. Interdiction. Trop de livres à lire en retard. Trop d'articles pas encore rédigés. Trop de pannes d'ordinateur, qu'il n'avait juste pas réussi à démarrer... Juste une orange avariée et un verre de Champomy. De toute façon, à voir l'état de son chat...

Nicolas... euh, on ne l'a pas retrouvé depuis qu'il est « sorti acheter des cigarettes ».   En revanche, y'a des messieurs à la mine patibulaire qui nous ont rendu visite ce matin. Ils semblaient très désireux de s'entretenir avec lui. Nico, si là où tu te trouves, on capte un spot Wifi, ils ont laissé un colis pour toi. Que pour toi. Et comme y'avait du sang qui coulait, on l'a ouvert et mis dans ton bureau. Je savais pas que tu aimais la tête de cheval tranchée...

Bref, voilà, qu'encore une fois, on me demande de tenir les rennes de la boîte. Ouais, les rennes : au passage du gros barbu en rouge, je l'ai mis à l'amende de son attelage. Je l'ai mis en vente sur eBay, mais personne veut me croire. Maudit scepticisme contemporain.

Alors, comme personne n'est en état d'assumer les voeux pour cette nouvelle année, je m'en vais vous la souhaiter bonne, savoureuse, même, avec une peau de satin et un sourire à éclipser la Joconde. Et si elle pouvait me chanter des chansons, pas genre, « quelqu'un m'a dit que tu m'aimais encore... » Enfin, soit.

En espérant surtout vous retrouver plus nombreux encore l'an prochain, de la part de toute l'équipe :

Joseph Boyden vient de sortir un recueil de nouvelles qui se nomme Là-haut vers le Nord. C'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui connaissent déjà l'auteur mais ce n'est pas ça notre bonne nouvelle du jour.

La bonne nouvelle du jour, c'est qu'à cette occasion nos confrères de Télérama vous proposent de découvrir la Légende de la Fille Sucre, une des nouvelles du recueil de Joseph Boyden en intégralité et gratuitement.

Alors, pour rencontrer la plume de cet auteur suivez notre lien, il vous conduira jusqu'à la Légende de la Fille Sucre chez Télérama.

Financial Post, a rapporté sur le site Web du journal d'affaires certaines paroles prononcées par des professionnels de l'édition qui se sont donné rendez-vous en novembre à l'occasion d'une audience chez Bryan Prince Bookseller, Ontario. L'un des fondateurs de l'école de médecine de l'Université McMaster, le Dr. Barber Mueller, y présentait son nouveau livre : Excalibur. L'occasion pour ces professionnels réunis d'exprimer leurs ressentis vis-à-vis de l'évolution de leurs métiers.

Bryan Prince Bookseller

Tracey Higgins, copropriétaire de la boutique, a déclaré : « Vous n'entendez pas beaucoup d'histoires positives à propos du côté imprimé de l'édition et des libraires, mais les choses se passent bien pour nous. »

Si la popularité du livre en général n'est pas remise en cause, l'évolution concerne surtout la manière dont les ouvrages sont promus, vendus, et consommés. Et pour rester à flot face à ces changements, les professionnels du livre sont obligés de bousculer leurs habitudes.

Car avec l'apparition des grandes surfaces sur le marché ainsi que l'essor de la vente en ligne, au cours des dernières décennies, certaines petites entreprises n'ont pas été en mesure de sauvegarder leur activité. Et des craintes s'ajoutent pour elles, que ce soit en raison de la fusion des géants Random House et Penguin, ou encore le dépôt de bilan de Douglas & McIntyre.

Mais certains petits acteurs de l'industrie ont conservé leur optimisme. Ainsi, Cynthia Good, directrice du programme Creative Book Publishing au sein du Humbert College et ex-présidente de Penguin Books Canada, a exprimé : « Je peux presque prévoir une renaissance de l'édition canadienne sortir de cela. »

Ajoutant : « Je trouve que c'est une période très créative et pleine de possibilités artistiques ... Il y aura de nouveaux types de partenariats, on peut imaginer les éditeurs pourraient s'associer à de nouveaux types de médias, société de jeux ou librairie. »

De nouvelles solutions, toujours nouvelles

Pour ce qui concerne Bryan Prince Bookseller, l'enseigne a mis à profit un certain nombre de partenariats, et notamment avec le Hamilton Poetry Centre, ou encore avec un autre libraire basé en Ontario avec lequel ils partagent des frais et des ventes, et organisent des évènements communautaires.

D'autres acteurs, éditeurs comme détaillants ont fait avec succès le pari de miser sur le commerce de publications à destination de l'éducation à travers le monde. Et en réalité, en dépit des craintes l'année 2012 aura été plutôt bonne pour le marché du livre outre-Atlantique, avec des ventes en hausse aux États-Unis. 

D'autre part, Internet offre de nouvelles possibilités marketing aux petites enseignes, entre la tenue de webinaire rendue possible, l'auto-promotion des auteurs via les réseaux sociaux, l'envoie de copies numériques à la presse...

Mais il y a aussi ceux qui, en dépit de leurs efforts pour se mettre à la page, ne trouvent pas le moyen de sauvegarder leur commerce. Il en a été ainsi pour le Toronto Women's Bookstore, contraint de fermer ses portes le 30 novembre, malgré un investissement de chaque instant de son personnel. Comme en témoigne madame Moreno : « Cela a été un travail de charité ici, il n'y a pas eu de bénéfice.

Les pré-ado ont Naruto , les ado ont Death Note ... Mais quid des petits, c'est-à-dire des enfants entre 6 et 10 ans.

L'offre de bande-dessinée nipponne à destination des plus jeunes était très réduite jusqu'à présent en France alors même qu'au Japon, un genre leur est entièrement consacré. Mais voilà, tout change et le manga a désormais sa place dans le cartable des plus jeunes.

Ainsi, les Editions Glénat ont lancé le 25 mars, une collection nommée Kids et entièrement consacrée aux enfants.

Deux titres composent déjà le catalogue.

D'une part de , qui nous conte l'histoire drôle et attachante de l'amitié en
tre une petite fille et un coq et d'autre part l'adaptation du célèbre roman de Johanna Spyri, Heidi par Yumiko Igarashi à qui l'on doit le non moins célèbre Candy.

Par ailleurs, vient de paraître aux Editions Ki-oon la superbe trilogie Kamisama, un manga en couleur enchanteur et onirique abordable dès le plus jeune âge et qui de surcroit se lit dans le sens de lecture occidental.

Avec ces premiers titres, les Editions Glénat et Ki-Oon ouvre donc la voie et permettent enfin aux plus jeunes d'aborder l'art du manga avec des histoires adaptés à leur âge.

Espérons que ces titres ne resteront pas des exceptions et que les éditeurs s'intéresseront plus sérieusement aux 6/10 ans.