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Edward Bunker

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Romans policiers

La Bête contre les murs

Lorsqu'il arrive à San Quentin, Ronald Decker est "jeune et paraît encore plus jeune qu'il ne l'est en réalité". Earl Copen, lui, y purge sa troisième peine d'emprisonnement. Emu par Ron, en qui il se retrouve, il lui apprend à survivre dans un lieu où la raison du plus fort est toujours la meilleure, où la haine raciale est exploitée par une administration défaillante et où la mort paraît la seule issue possible.

01/2024

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Policiers

Les hommes de proie

Troy Augustus Cameron se sentait parfaitement justifié à être voleur. Le fondement même de sa justification était la conviction qu'il n'avait nul besoin de se justifier. Dostoïevski, par la voix d'Ivan Karamazov, l'avait énoncé de manière succincte : s'il n'est pas de Dieu, alors toutes choses sont permises. Trois hommes, tous anciens taulards ayant fait leurs classes ensemble depuis la maison de correction jusqu'au pénitencier de San Quentin, décident de renouer avec le crime sous le commandement de Troy. Ce dernier a l'idée de s'attaquer aux gangsters et aux trafiquants de drogue pour leur voler argent et cocaïne, en partant d'un postulat simple : des hors-la-loi n'iront jamais mêler la police à leurs affaires. La description que fait Bunker des rapports entre Troy et ses deux compagnons, Diesel et Mad Dog, a la force d'un constat clinique auquel vient se greffer, en contrepoint, une analyse puissante des aberrations du système judiciaire américain. Tous les protagonistes de cette histoire sont en marge d'une société qu'ils refusent parce qu'elle ne permet pas le rachat de la faute. Ce pourrait être une vision simplement cynique et désabusée, ce n'est pas le cas. Parce qu'il a crée des personnages humains, soudés par une amitié aussi intense qu'incongrue, Bunker fait passer un souffle tragique dans ce roman.

10/1997

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Policiers

Evasion du couloir de la mort

« Vous trouverez ci-joint une première mouture de mes nouvelles », écrivait Bunker à son agent. « Je pourrais continuer à travailler et à les rassembler pour en faire un seul gros volume. » Ce gros volume ne verra pas le jour puisque l’auteur est mort avant, mais les récits rassemblés ici sont du pur Bunker. Ainsi du premier, presque un court roman, Justice à Los Angeles 1927 qui met en scène un protagoniste typique de son univers. Booker, un jeune Noir sérieux, employé dans un garage, emprunte la Packard d’un client pour aller rejoindre sa fiancée. Malheureusement, une voiture de police l’emboutit. C’est l’engrenage : arrestation, prison du comté, haute sécurité à San Quentin, rébellion, mitard – son destin est scellé.Les autres textes, qui font alterner narration à la première et à la troisième personne, s’ils peuvent être lus de manière indépendante, font écho au premier. On y retrouve le même cadre, la prison de San Quentin, surnommé « La Maison de Dracula » par les détenus.Routine de la détention, couloirs, ouverture et fermeture des grilles, rencontre avec les avocats, violence, mauvais traitements, c’est le quotidien des prisonniers - à la fois morne et chargé de tension - qui nous est donné à voir par un auteur qui a passé lui-même 18 ans derrière les barreaux. Des fictions courtes, aussi électriques que ses romans.Bunker a su comme personne décrire l’atmosphère et les moeurs de l’univers carcéral tout en dénonçant avec une implacable logique l’injustice et l’absurdité de cette « fabrique d’animaux » qu’est la prison. S’y ajoute une réflexion sur le contexte racial et la double injustice dont sont victimes les Noirs, tant au niveau policier que judiciaire. Une réflexion qui n’a rien perdu de son actualité.

02/2012

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Romans policiers

La bête contre les murs

Lorsqu'il arrive à San Quentin, Ronald Decker est " jeune et paraît encore plus jeune qu'il ne l'est en réalité ". Earl Copen, lui, y sert sa troisième peine d'emprisonnement. Emu par Ron, en qui il se retrouve, il lui apprend à survivre dans un lieu où la raison du plus fort est toujours la meilleure, où la haine raciale est exploitée par une administration défaillante et dont la mort paraît la seule issue possible.

01/2001

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Romans policiers

L'éducation d'un malfrat

Comment croire qu'un taulard qui passa dix-huit années de sa vie derrière les barreaux soit devenu l'une des voix importantes de la littérature américaine contemporaine, un auteur adapté au cinéma et reconnu par ses pairs ? C'est ce miracle qu'Edward Bunker tente d'expliquer dans ce récit. Il fait défiler sous nos yeux juges, flics, petits malfrats, psychopathes, condamnés en attente d'exécution, gardiens sadiques, mais aussi le monde des riches d'Hollywood avec leurs villas nichées dans les collines et leurs piscines de rêve. S'il risque plusieurs fois sa vie et touche le fond, il rencontre malgré tout son ange gardien en la personne de Louise Fazenda, l'épouse du producteur Hal Wallis. Ce sera l'autre versant de son existence.

10/2022

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Policiers

Stark

Petit arnaqueur qui rêve de grandeur, gros consommateur de drogue et trafiquant occasionnel, homme au sang froid, Stark est quelqu'un dont il faut se méfier. D'autant plus qu'il a eu la malchance de se faire serrer par le lieutenant Crowley, alors qu'il était en liberté conditionnelle. Il ne pourra plus s'en sortir qu'en sacrifiant son pote Momo, un dealer dont il rêverait de prendre la place. Mais même pour un spécialiste de l'embrouille comme Stark, les choses se passent rarement comme prévu...

02/2010

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