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Eduardo Mendoza

Extraits

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Littérature Espagnole

Une comédie légère

Une comédie légère. Barcelone, fin des années quarante. Carlos Prullàs, auteur de comédies à succès, assiste aux répétitions de sa dernière pièce, Arrivederci, pollo !, tandis que sa famille passe l'été à Masnou, sur la Costa Brava. Don Juan superficiel et désinvolte, il séduit une amie de sa femme, Marichuli Mercadal, en même temps qu'il succombe aux charmes d'une nouvelle recrue du théâtre, Lili Villalba. Mais l'imbroglio sentimental se complique lorsqu'un homme d'affaires est assassiné dans des circonstances qui désignent Prullàs comme principal suspect. Affolé, tenant à prouver son innocence, celui-ci entreprend une descente aux enfers dans une réalité qu'il a toujours voulu ignorer : celle des bas-fonds barcelonais, de la misère, du Barrio Chino, des hôtels et des quartiers interlopes. Pour brosser le portrait d'une bourgeoisie menant une existence frivole sur les ruines de la guerre civile, Eduardo Mendoza joue sur tous les registres de la comédie de boulevard et fait peu à peu apparaître, sous la futilité des sentiments, la noirceur d'une époque régie par la corruption et le mépris des vainqueurs pour les vaincus. De surprises en rebondissements, il nous entraîne dans un tourbillon d'intrigues où les personnages sont les pièces d'une mise en scène sans faille, et où le glissement imperceptible du vaudeville à la tragédie repose tout entier sur la légèreté intentionnelle de la langue d'un grand maître.

07/1998

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Littérature Espagnole

Sans nouvelles de Gurb

16h00. J'entre dans une boutique. J'achète une cravate. Je l'essaye. Je conclus qu'elle me va bien et j'achète quatre-vingt-quatorze cravates pareilles 17h00. J'entre dans une charcuterie et j'achète sept cents jambons fumés. 17h20. J'entre chez un vendeur de voitures et j'achète une Maserati. 17h45. J'entre dans un magasin d'électroménager et j'achète tout. 20h00. Je décide que l'argent ne fait pas le bonheur, je désintègre tout ce que j'ai acheté, et je continue ma promenade les mains dans les poches et le cœur léger. Ce journal, aussi délirant que précis, relate les mésaventures d'un extraterrestre cherchant désespérément son coéquipier, Gurb, qui a disparu dans Barcelone après avoir pris l'apparence de Madonna. Sans le savoir, il dresse une satire désopilante des mœurs de notre société.

04/1994

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Littérature Espagnole

Sans nouvelles de Gurb

" 16h00 J'entre dans une boutique. J'achète une cravate. Je l'essaye. Je conclus qu'elle me va bien et j'achète quatre-vingt-quatorze cravates pareilles. 17h00 J'entre dans une charcuterie et j'achète sept cents jambons fumés. 20h00 Je décide que l'argent ne fait pas le bonheur, je désintègre tout ce que j'ai acheté, et je continue ma promenade les mains dans les poches et le cœur léger. " Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante des mœurs de notre société...

03/2001

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Poésie

Un Balcon sur les Andes. Mendoza, en Argentine. Ma'Dea

Trois oeuvres théâtrales poignantes où l'humour, le cynisme et le tragique sont balancés par une écriture superbe dans ses couleurs, sa fermeté baroque et véhémente. Un balcon sur les Andes : En 1848, après l'écrasement de la révolution, une pauvre troupe de comédiens ambulants émigre en Amérique du Sud, du Pérou à la Bolivie en passant par le Brésil et le Paraguay. Ils sont mêlés successivement à tous les régimes politiques, en partagent les triomphes ou les défaites, les trahisons et les héroïsmes, le luxe et la misère. Autant de personnages singulièrement prédestinés à vivre les horreurs dictatoriales de notre époque. Mendoza, en Argentine... : 1933, toute-puissance des militaires, disparitions, tortures, répressions massives. Oeuvre de dénonciation féroce, également symbolique des souffrances imposées, aujourd'hui encore, à tant de pays d'Amérique latine. Ma'Déa : Le vaudou haïtien en est le thème central. Etrange et beau dans ses rites incantatoires, il apporte à cet ouvrage de violence révoltée son atmosphère de lyrisme calmé. Ces trois pièces ont été présentées par France-Culture, dans le cadre de l'émission "Nouveau répertoire dramatique" que dirige Lucien Attoun.

10/1985

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Non classé

Le Roi reçoit

Barcelone, 1968. Rufo Batalla, jeune journaliste un peu tire-au-flanc et relégué à la rubrique mondaine, doit couvrir le mariage d'un prince en exil. Coïncidences et malentendus le conduisent à se lier d'amitié avec le prince, qui lui confie la chronique de son histoire à l'heure où l'Espagne, alors dans les dernières années de la dictature de Franco, connaît de profonds bouleversements. Encouragé par le léger vent de liberté qui traverse son pays, lassé d'une relation amoureuse confortable mais sans passion, il se rend à New York dans l'espoir de vivre enfin une aventure exaltante. Si le succès n'y est guère plus au rendez-vous qu'à Barcelone, il assiste ébahi aux phénomènes sociaux des années 1970, la lutte pour les droits civiques, le féminisme, le mouvement gay et l'ouverture de la culture aux nouvelles formes d'expression. Dans un style toujours enlevé, subtil mélange de dérision et de profondeur, Mendoza revient sur le devant de la scène littéraire et interroge les notions de liberté, de pouvoir, et de démocratie.

10/2021

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Littérature Espagnole

Sans nouvelles de Gurb

Deux extraterrestres débarquent pour une mission d'étude. Le lieu : la terre. Sujet : les hommes. L'auteur de ce journal a la responsabilité de cette mission. Croyant bien faire, il envoie son subalterne Gurb au contact de la zone et de la "faune autochtone", métamorphosé pour l'occasion en une forme qu'il imagine totalement passe-partout : Madonna. Il ne lui faudra pas plus de 20 heures pour qu'il disparaisse et que, sans nouvelles de lui, le narrateur se voit contraint de partir à sa recherche et à la découverte de Barcelone et des habitudes terrestres. Notre héros se retrouve alors à son insu au centre d'aventures pour le moins désopilantes.Mais enfin, de qui parle-t-on ici ? De nous bien sûr ! De notre société, de ses moeurs et de ses coutumes, de son arrogance et de sa lâcheté. De ses bons côtés aussi, de ce qui fait que nous sommes parfois vils ou valeureux. Et si souvent, à la lecture de ce petit livre, un rire salutaire et incontrôlable vous secoue comme un prunier, il s'en faut aussi de peu parfois pour qu'il nous inspire la terreur de nous-mêmes. Car l'humour délirant d'Eduardo Mendoza est ainsi dosé qu'il recèle toujours une part certaine de férocité. Ainsi, par moments, on en viendrait presque à s'écrier : pauvres extraterrestres perdus dans ce monde de fous ! 

07/2006

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