BANDE DESSINEE — À l’heure où les États-Unis annoncent pour la deuxième fois avoir évincé les dernières poches de résistance de l’État Islamique et que la France se pose de sérieuses questions sur le meilleur traitement à réserver à ses ressortissants partis faire la guerre au nom du Califat en Syrie et ailleurs, une bande dessinée se propose d’attaquer le mal par la racine et d’aborder la radicalisation par l’angle le plus étonnant qui soit : celui du second degré. Un pari ambitieux que « Radical Wars » semble bien parti pour réussir.