Editions Bow-Window

C'est probablement l'information du siècle - à vous de déterminer lequel, mais voilà : selon les analystes éminents d'Amazon, Windows 7 a dépassé, voire atomisé Les reliques de la mort, en termes de précommandes.

Windows 7, c'est le nouveau système d'exploitation de Microsoft qui est censé racheter une virginité à l'éditeur, après la soupe servie avec Vista. Et Amazon.co.uk explique que l'OS a été rendu si populaire depuis juillet que les précommandes ont fait disparaître en moins de huit heures les produits disponibles. Amazon ne devrait donc plus avoir de stock, inutile de continuer à précommander...

Or les demandes continuent d'affluer, précise Brian McBride, directeur général. Dans les huit premières heures de la mise à disposition des précommandes, tout était pourtant déjà parti.

Bon, en réalité, le système d'exploitation n'aurait que battu en termes de vente le record détenu par The Lost Symbol, que Dan Brown avait emporté. Durant les trois derniers mois, seul le livre de Dan avait vendu plus d'exemplaires que Windows 7 ne l'a fait.

Mais en éclipsant les précommandes du dernier opus d'Harry Potter, il se taille une part de célébrité suffisante pour qu'Amazon le signale.

On notera surtout le référentiel avec lequel Amazon est capable de parler des produits qu'il vend, en mettant côte à côte un logiciel et un livre. Ça devrait en dire long à ceux qui avaient encore des doutes...

À compter de la mi-septembre, les Editions First lanceront une offre assez originale sur le marché français, le Pack Bon Plan, décliné en quatre offres :

Ces différents pack comprennent un guide détaillé des différents établissements ou lieux ou prestations proposés dans le cadre du pack.

Chaque pack est proposé pour 29,95 €, mais ne se limite pas, comme d'ordinaire avec Smartbox, à un usage unique. Selon les offres, les solutions s'adaptent.

Ainsi, ce sont 200 nuits d’hôtel à s’offrir ou 200 soins en institut de beauté à utiliser ou encore 120 activités aventure à faire voire 80 restaurants à Paris à découvrir en duo pendant 12 mois, à -50%.

Après achat du pack il suffira d'une inscription sur un site internet dédié, lequel vous fera par la suite parvenir la fameuse carte nominative.

Le partenariat a été établi avec Le guide malin, nous expliquent les éditions First, qui est une filiale de Smartbox. En revanche, les packs n'ont pas vocation à être vendus dans les boutiques qui proposent habituellement des coffrets smartbox.

La BookExpo America qui se tenait au Javits Center à New-York était un bon reflet des tendances et inquiétudes qui régissent le marché du livre en Amérique.

On pouvait y constater un certain repli des gros éditeurs comme Random House, qui ont décidé de miser moins sur les Salons et Foires, se raccrochant à coup de grandes banderoles à leurs livres vedettes. Des best-sellers à l'image des blockbusters du cinéma.

Et ce n'est pas la banderole géante érigée en plein milieu du Javits Center pour la suite du Da Vinci Code, The Lost symbol qui fera mentir cette image. L'exposition en elle-même était en léger repli, occupant 21 % d'espace en moins que l'année dernière, et ne devant plus décoler de New-York jusqu'en 2012.

D'un autre côté, on pouvait voir des éditeurs indépendants ravis d'avoir plus de place et de visibilité. Envisageant l'avenir avec peut-être un peu moins d'inquiétude que les grandes maisons. Ils partagent pour la plupart une vision plus conviviale et dynamique de leur relation aux auteurs et aux lecteurs.

Le troisième point important, à la convergence des deux précédents et celui de la mutation du marché. D'un côté l'on s'inquiétait de la montée en puissance d'Amazon et de son Kindle mais aussi des risques de piratage des ebooks. De l'autre, on se laissait séduire par les possibilités de ce nouveau marché.

La démonstration faite par PublicAffairs, une division de Perseus, sur la viabilité du système de l'impression à la demande était édifiante. En effet, PublicAffairs a décidé d'éditer un livre pendant la BookExpo America. Le livre de poche de 134 pages en question se nommait Book : The Sequel (Livre : La suite). Le travail a commencé le jeudi à 16h et s'est terminé le samedi après-midi avec sa distribution.

L'impression à la demande mise en avant

Il s'agissait d'un livre qui donnait des pistes en quelques lignes pour inventer des suites à des romans célèbres. On pouvait par exemple trouver une idée de suite au Book of Common Prayer, dont le titre imaginé par Lauren Gilbert était Facebook of Common Prayer. les premières lignes de cette suite était : « Vous avez une demande d'ajout d'ami de Dieu. Confirmer cette demande ou ignorer ? »

Si les textes pouvaient être anecdotiques, la démonstration elle ne l'était pas. Elle mettait bien en lumière l'efficacité de l'impression à la demande qui en somme est peut-être une suite du marché du livre.

L'impression à la demande était aussi soutenue par une autre démonstration, celle de l'Espresso Book Machine (La machine à livres expresso). Ce grand ordinateur copieur était capable d'imprimer un livre poche en quatre minutes. Bref l'impression à la demande était cette année mise en avant comme une solution pour les éditeurs dans ce marché en mutation.

Cette année peut-être plus encore que les autres la BookExpo America aura été le reflet du marché du livre. Ses inquiétudes, ses tendances mais aussi sa transformation et les solutions d'adaptation envisagées face à celle-ci.

Quelques semaines après la sortie du nouveau système d’exploitation de Microsoft, Numilog présente une première version de son application de lecture Numilog eBook Reader pour Windows 8.

Rapide et fluide, la nouvelle interface Windows 8 a été pensée pour exploiter encore mieux les écrans tactiles, notamment avec de nouvelles « gestures ». L’application Numilog pour Windows 8 exploite parfaitement ces nouvelles possibilités.

Après le lancement de ses versions pour Apple et Android, l’application Numilog eBook Reader, gratuite, est disponible dans le Windows Store, aussi bien pour les PC et tablettes dotés de processeurs x86 que sous Windows RT pour les processeurs ARM  (comme la tablette Surface™ de Microsoft).

L’application de Numilog a par ailleurs été choisie par Toshiba pour être l’application de lecture pré-chargée sur tous ses appareils fonctionnant sous Windows 8 (gamme de produits Satellite™, Portégé™ et Qosmio™).

L’avantage significatif de l’application Numilog pour Windows 8 est de permettre aux utilisateurs de synchroniser automatiquement leur bibliothèque personnelle avec leurs achats de livres numériques effectués sur Internet ou dans les autres environnements mobiles (Apple, Android). Numilog poursuit ainsi sa stratégie d’ouverture et d’interopérabilité maximale au bénéfice de ses clients.

Les principales fonctionnalités de la première version de cette application sont les suivantes :

-          Synchronisation automatique de la bibliothèque avec le compte client Numilog, pour les titres distribués par Numilog.

-          Présentation des nouveautés et des meilleures ventes de la librairie Numilog.

-          Outil de lecture de livres numériques protégés avec le système standard Adobe Content Server.

-          Outil de lecture de livres numériques sans DRM installés sur la tablette ou l’ordinateur de l’utilisateur.

D’autres fonctionnalités viendront progressivement enrichir cette application, notamment :

-          L’achat intégré des livres numériques depuis l’application elle-même.

-          Des options de lecture complémentaires.

A propos de Numilog

Pionnier français du livre numérique depuis 1999, Numilog est le principal e-distributeur et e-diffuseur de livres numériques en France, partenaire de plus de 200 éditeurs.  Il propose à ses clients lecteurs sur son site et à travers un très large réseau de points de vente d’avoir accès à un catalogue de livres numériques d’environ 100.000 titres. Il fournit également une gamme de solutions de vente en marque blanche pour les libraires indépendants, des solutions de prêt numérique pour les bibliothèques, ainsi que des applications d’achat et de lecture mobiles.

www.numilog.com

Étonnant : alors que l'on parle justement de manolosanctis, qui vient de recevoir une subvention de la part du Centre national du livre en sa qualité de projet numérique innovant, avec une dotation de 10.000 €, voilà qu'une petite indiscrétion nous parvient. En effet, il semblerait qu'un rapprochement puisse avoir lieu entre My Major Compagny et la maison d'édition de Bernard Fixot, pour lancer un projet qui serait intitulé My Major Company Books.

My Major company propose de devenir « producteur de musique » ou si l'on est artiste, de faire produire son album, sur un principe assez simple. Lancé par Michael Goldman, le fils de Jean-Jacques, My major company propose de faire financer les artistes par les internautes. Numerama vous en propose un descriptif assez complet.

Au départ, ce sont 70.000 € qui sont nécessaires pour monter un projet et récoltés progressivement pour aboutir au financement d'un artiste. Seule cette partie serait d'ailleurs réellement participative, finalement.

« La production et la promotion d'un disque coûtent environ 100 000 euros alors qu'il faut compter plusieurs millions d'euros pour un long métrage. Nous pourrions toutefois reproduire notre formule dans d'autres secteurs tels que le spectacle ou l'édition, dans lesquels les montants à investir sont beaucoup plus modestes », expliquait Sevan Barsikian à nos confrères de NetEco.

... à la possibilité de livres

Dans ce cas de figure, on comprendrait que l'investissement dans le monde de l'édition serait particulièrement intéressant, car bien moins onéreux. Cependant, aucun des deux acteurs concernés par la brève publiée par Challenge n'a pour le moment confirmé cet échange. Contactées par ActuaLitté, les Editions XO n'avaient même rien à nous dire sur le sujet...

Participation ou collaboration, pas pareil...

Dans le monde de l'édition, on rappellera alors la maison Alphée, lancée par Jean-Paul Bernard, qui propose « aux internautes d'éditer des livres avec nous, de s'impliquer dans un travail d'édition qui fascine, mais qui reste méconnu ». L'idée est que les internautes prennent des parts dans un livre, à 24 € pièce, après l'avoir lu sur le site. 1000 parts composeront le livre, à se partager entre les différents actionnaires.

La grande différence avec Manolosanctis, c'est que l'internaute et lecteur prend part, chez eux, à la composition et l'avancement des titres, en donnant son avis. Pas en payant...