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Du sang avant le vin

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Du sang avant le vin

Conquérir. Posséder. Tout sacrifier. Gaius Fabius sait qu'un fils en bonne santé renforcerait sa légitimité sur le trône de Rome. Mais sa dévotion envers son esclave de plaisir dace, Allerix, dont la présence défie les lois de la cité, pourrait bien mettre en péril ses rêves de pouvoir suprême. Déterminé à élucider le meurtre d'un ami proche, Gaius part à la recherche d'indices profondément dissimulés dans les entrailles du palace qui menace son futur et sa famille.
Mais alors qu'Allerix et lui partagent des étreintes passionnées dans et en dehors de la chambre, un autre meurtre renvoie Gaius et son prince captif dans le royaume vaincu de Dacie. Pour protéger son concubin bien-aimé, Gaius pourra-t-il trouver le courage de sacrifier son propre coeur ? Perte. Soumission. Trahison. Allerix sait que sa vengeance pour la destruction de sa terre natale est presque à portée de main, à la condition qu'il parvienne à convaincre son maître, un Romain, de lui faire confiance.
Lorsqu'un allié inattendu interrompt ses plans, Allerix met de côté la vengeance qu'il convoite pour embrasser l'extase que lui procure la dévotion sans faille de Gaius. Mais des retrouvailles inattendues avec un ami d'enfance et un voyage imprévu en Dacie rappellent à Allerix tout ce qu'il a perdu, tout en révélant l'honneur et la gloire dont il faut encore qu'il se couvre. Pour gagner le respect de ceux lui étant encore fidèles, Allerix pourra-t-il trahir le seul homme qu'il ait jamais aimé ?

02/2021

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Vins et savoirs

Le vin & le sacré

Depuis plus de six mille ans, vin et divin sont unis dans une même ferveur. Ils ont forgé les racines bachiques du bassin méditerranéen, écrit des pages d'histoire, modelé les paysages, inspiré les artistes du monde entier. Car le vin n'est pas une boisson comme les autres. Don des dieux, oeuvre des hommes, il incarne la civilisation donnée aux hommes. Avant d'être culturel ou économique, le vin est éminemment religieux. Il est au coeur des civilisations antiques (Mésopotamie, Egypte, Grèce), comme il est au coeur de la Bible, il s'inscrit dans une belle continuité religieuse et bachique au sein des religions révélées et ce, jusqu'au coeur du paradis d'Allah. Il est une métaphore du sang versé, un symbole du partage entre les dieux et les hommes. Boisson sacramentelle, il occupe une place à part que n'a jamais pu occuper aucun autre bien, élément ou objet du monde terrestre. Il conserve une position fondatrice, historique, centrale dans la mémoire et la vie des hommes. Liens sacrés du vin et de Dieu, ou des dieux : imaginerait-on Noé sans son cep de vigne et son ivresse ? La Bible sans ses quatre cent quarante et une citations sur la vigne et le vin ? Dionysos / Bacchus sans leurs attributs... viniques ? La Pâque juive sans ses quatre coupes de vin ? Le paradis d'Allah sans ses fleuves de vin précieux ? Les fêtes de la Saint-Vincent sans le jus de la treille ? Médiateur entre les hommes et les dieux, chargé de symboles, le vin nous transporte et se révèle comme le trait d'union entre les civilisations, les croyances et les religions, il suffit de tourner la page et de se laisser emporter par l'Histoire.

01/2025

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Le Fort des Dames - Roman

Une terre reculée de l'Europe du Nord, aux IXème - Xème siècles, à l'heure où l'évangélisation, mal secondée par une chevalerie aux ambitions troubles, réunifie les derniers fiefs réticents. Une région noyée dans les brouillards et les pluies incessantes. L'univers d'un château féodal, véritable vaisseau de pierre affrontant au jour le jour les éléments et la rapine médiévale. "Au centre d'un campement circulaire, un brasier est allumé. On y jette tant de bois que toute l'eau du ciel ne pourrait l'éteindre. A l'abri sous les auvents, les chevaliers se chauffent, se mettent à l'aise et boivent du vin chaud. - C'est une tradition chez eux, explique Villaume. La dynastie des Araines a toujours connu des difficultés de succession à cause d'une insuffisance d'héritiers mâles. Ils se marient entre eux depuis qu'on les connaît : l'inceste ne les effraie pas, leur sang devient débile. Autrefois, lorsqu'il y avait surabondance de filles et point de garçons pour les épouser, à l'age nubile, on voyait celles-ci se jeter du haut des remparts et se rompre les os sur les rochers du val, cela pour sauvegarder la race et appeler sur le sang des Araines la clémence du ciel. Il y a six mois, la situation est devenu catastrophique. Le dernier maître du château qui n'avait laissé que des filles, s'est tué en tombant de cheval. La dynastie ne peut survivre ; ils ne mêlent pas leur sang".

06/2018

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Lacenaire, votre émission du soir

VITALINE FAUVERGUE (tout en confiant son manteau et son écharpe à la servante) : J'arrive de la Conciergerie ! J'ai assisté à une lecture de poésie... Ah ! quel talent ! Quelle érudition ! Non seulement l'homme est bien fait de sa personne mais en outre... il parle bien. Saviez-vous qu'il avait fait ses classes au collège de Lyon avec Edgar Quinet ? AGATHE RENOUILLET : Vraiment ? VITALINE : Et ce n'est pas tout : il était sur les mêmes bancs que l'avocat Belloc et le préfet Jayr qui ont été saisis de son affaire ! Si ce n'est pas un hasard... Ah, s'il n'avait ce funeste destin au bout de sa route, je me serais arrangée pour que tu aies ta chance de le rencontrer... AGATHE (soupir désabusé) : Tu es bien pressée de me voir convoler... avec n'importe qui. GUSTAVE (outré) : Ma chère Vitaline, je vous rappelle que cet homme n'est qu'un petit criminel ambitieux, qui n'a pas hésité à faire couler le sang et à boire à la santé de sa victime. VITALINE (frivole) : On croirait vous entendre parler des Massaï ! GUSTAVE : J'ai ouï dire que les Massaï avaient du coeur, bien plus en tout cas que ce Monsieur Lacenaire qui fait le fanfaron et raconte qu'il tue un homme comme il boit un verre de vin ! VITALINE (se servant à manger) : Ces paroles ont été extirpées de leur contexte, voire inventées par des gens qui voudraient le montrer sous un jour peu reluisant ! Cet homme est, je puis vous l'assurer, un homme de grande classe. Las, il a joué de malheur et si son père n'avait pas fait faillite comme il se plaît à le raconter, il serait aujourd'hui de ces gentilshommes dont on loue la prose, les vers et la galanterie.

02/2021

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XVIIe siècle

Un récit de "meurtre rituel" au Grand Siècle

En septembre 1669, Raphaël Lévy se rend à Metz pour y acheter un shofar et du vin pour célébrer, le lendemain soir, le nouvel an juif. Ce même jour, à Glatigny, petit village situé sur la route qui mène de Boulay à Metz, Mangeotte Villemin s'aperçoit de la disparition de son fils, le petit Didier Le Moyne, âgé de trois ans. Un cavalier affirme avoir vu Raphaël Lévy portant un enfant sous son manteau. Tout s'éclaire : les Juifs ont enlevé un enfant chrétien pour célébrer leurs fêtes. L'accusation de meurtre rituel surgit ainsi en France, au moment même où s'achève la chasse aux sorcières. Dans une Lorraine des frontières, au statut politique incertain, traversée sans cesse par des guerres et des famines, le mythe réapparaît intact, alimenté par une Contre-Réforme militante. Au terme d'un long procès, dont les pièces sont pour la première fois ici présentées de manière exhaustive, durant lequel défile une pléiade d'habitants, on s'immerge dans une culture locale faite, en dépit de liens étroits de sociabilité, de préjugés et de fantasmes suscités par une population juive fidèle à ses rituels et à ses valeurs. Non seulement les Juifs sont supposés tuer de jeunes enfants pour s'emparer de leur sang, mais ils s'en prendraient également, le vendredi saint, au cours de cérémonies sataniques, à la sainte hostie. Raphaël est soumis aux tortures les plus effroyables avant d'être conduit au bûcher. L'Etat, qui protège fréquemment ses Juifs, intervient trop tardivement, Louis XIV parvenant seulement à faire libérer les autres Juifs emprisonnés. En ce Grand Siècle où s'affirment la raison et la science, un vent de folie s'est brutalement abattu sur Metz. Puis c'est un long silence : il faudra attendre l'affaire Dreyfus pour que l'affaire Raphaël Lévy resurgisse, avant de s'effacer à nouveau de la mémoire collective.

10/2008

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