La capitale de Bosnie-Herzégovine, « une citadelle de châteaux de sable que l'on aime, mais que l'on sait qu'elle sera détruite au premier choc », comme le fait dire Stéphane Piletta-Zanin à l'un de ses personnages, celui d'un simple témoin, une victime parmi tant d'autres. Du 5 avril 1992 au 29 février 1996, s'y est tenu le plus long siège de la guerre moderne, qui allait donner lieu à l'un des grands procès criminels du XXe siècle, celui du général serbe Stanislav Galić, finalement condamné à 20 ans de prison pour crimes de guerre. Pour l'amour de Sarajevo, est le récit romancé de ce procès qui se déroula au Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie, basé à La Haye, dans les coulisses, selon le point de vue de l'avocat général de la défense.