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Double je au Capitole

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Double je au Capitole

Toulouse, campagne municipale de 2014. Un candidat à faire tomber. Un avocat tenace. Une colistière sibylline. Un univers politique qui ne tient que pour peu qu'on y fasse bonne figure, en connaisse et suive les rituels d'initiation et d'allégeance. Une enquête à quatre mains où les secrets qu'elle cherche à percer ne seront pas ceux dévoilés. Tout y semble, cousu de fil blanc, déjà écrit. Il ne suffirait donc, pour comprendre, que de savoir relire.

10/2021

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Alésia, son véritable emplacement

Il est très difficile de déterminer avec certitude l'emplacement de la plupart des localités antiques signalées par les historiens. Voyez Gernabum, Uxellodunum, cet oppidum dont le siége et la position topographique sont décrits minutieusement ; voyez Bibracte... Quant à la leçon, chacun la connaît ; mais un petit nombre en profite. C'est que l'histoire et l'archéologie sont des sciences parfaitement inutiles, lorsque ceux qui s'y adonnent ne prennent pas, avec leur conscience, un strict et double engagement : en premier lieu, de revenir franchement sur une opinion adoptée d'abord de bonne foi ; ensuite de reconnaître loyalement son erreur si, ce qui arrive trop souvent, on a confondu un moment l'apparence avec la réalité. Je diviserai mon étude en deux parties : dans la première, je donnerai in extenso et par ordre chronologique tous les textes dans lesquels il est question des Mandubii et d'Alésia leur capitale. Je proposerai, de ces textes, une traduction que je m'efforcerai de rendre plutôt fidèle qu'élégante, et j'examinerai leur valeur au point de vue historique. Dans la seconde partie, après avoir donné une idée de chacun des systèmes relatifs à l'emplacement d'Alésia, je discuterai les points qui me paraissent offrir des éléments pour la solution du problème.

03/2021

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Archéologie

Alésia, son véritable emplacement

Il est très difficile de déterminer avec certitude l'emplacement de la plupart des localités antiques signalées par les historiens. Voyez Gernabum, Uxellodunum, cet oppidum dont le siége et la position topographique sont décrits minutieusement ; voyez Bibracte... Quant à la leçon, chacun la connaît ; mais un petit nombre en profite. C'est que l'histoire et l'archéologie sont des sciences parfaitement inutiles, lorsque ceux qui s'y adonnent ne prennent pas, avec leur conscience, un strict et double engagement : en premier lieu, de revenir franchement sur une opinion adoptée d'abord de bonne foi ; ensuite de reconnaître loyalement son erreur si, ce qui arrive trop souvent, on a confondu un moment l'apparence avec la réalité. Je diviserai mon étude en deux parties : dans la première, je donnerai in extenso et par ordre chronologique tous les textes dans lesquels il est question des Mandubii et d'Alésia leur capitale. Je proposerai, de ces textes, une traduction que je m'efforcerai de rendre plutôt fidèle qu'élégante, et j'examinerai leur valeur au point de vue historique. Dans la seconde partie, après avoir donné une idée de chacun des systèmes relatifs à l'emplacement d'Alésia, je discuterai les points qui me paraissent offrir des éléments pour la solution du problème.

10/2022

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Littérature française

Pura Vida

Je suis arrivé en Amérique centrale, il y a quelques années, avec le projet d'y écrire la vie de William Walker, un aventurier nord-américain du XIXe siècle qui avait lancé une expédition assez catastrophique au Mexique, était parvenu plus tard à se faire élire président du Nicaragua, avant de finir fusillé au Honduras, et dont j'avais découvert l'existence à La Havane. Alors que je parcourais ces lieux sur les traces de son armée fantôme, il m'est apparu que cette région du monde, pendant les deux derniers siècles, n'avait pas été plus avare de héros, de traîtres et de lâches que ne l'avaient été les provinces grecques et latines de l'Antiquité. Ici aussi des hommes ont rêvé d'être plus grands qu'eux-mêmes et souvent ont échoué. J'ai commencé de consigner les vies de Simon Bolivar et de Francisco Morazan, d'Augusto César Sandino, assassiné par le premier Somoza, ou encore du Che.50, un agent double envoyé espionner le vrai Che dans la Sierra Maestra. Souvent je prends mes quartiers au fond des cantinas, des bars et des pulquerias. À Managua, j'ai noué des contacts avec d'anciens sandinistes qui me racontent leur révolution. À San Salvador, je rencontre parfois d'ex-guérilleros du Front Farabundo Marti, dont le dernier fait d'armes a été l'attaque de la capitale le 11 novembre 1989, alors que déjà les marteaux-piqueurs attaquaient le mur de Berlin. Le reste du temps, je lis avec application des quotidiens, ceux du jour et de plus anciens achetés sur internet. Et de loin en loin je reviens à La Libertad, minuscule port de pêcheurs sur la côte pacifique, où je retrouve Victor.

01/2004

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C'est comment la première fois ?

"Est-ce grave de ne pas avoir d'amis d'enfance ? " "Comment répondre au racisme ordinaire ? " , "Je suis victime de harcèlement à la sortie de mon lycée", "Ma meilleure amie est dépressive, comment l'aider ? "... Grands ou petits les problèmes que rencontrent les adolescents sont "universels" et prennent une importance capitale dans leur vie... Ils ne savent pas toujours à qui poser ces questions qui les taraudent... Le livre en propose 80 qui sont organisées par grandes parties : - Moi et mes amours, ma sexualité - Mon corps - Ma vie au lycée, avec mes amis - Ma vie en famille, avec mes parents Chaque partie est constituée de questions reçues au magazine Phosphore, auxquelles la rédaction a répondu grâce à l'intervention de spécialistes de la santé, de la puberté... Les textes, de longueurs inégales, sont tous illustrés par des verbatims de lecteurs du magazine. Ainsi les ados se retrouveront facilement dans ces conseils qu'ils perçoivent immédiatement comme émanant de "quelqu'un qui les comprend". Des doubles-pages entre les parties sont composées d'interviews de people aimés des ados (Marjorie Le Noan, Pomme, Teddy Riner...). Les illustrations vivantes et colorées d'Alix Garin ajoutent une note de gaité à l'ensemble.

02/2021

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Zoo

En exil comme tant d'autres écrivains et intellectuels russes, ils s'étaient rencontrés à Berlin en 1923 et eurent une brève liaison : tandis qu'Elsa passe vite à autre chose, Chklovski reste profondément amoureux d'elle et la poursuit de ses assiduités. Le point de départ de Zoo est cette phrase féroce d'Elsa à Victor : "Cesse de m'écrire combien, combien, combien tu m'aimes, parce qu'au troisième "combien" je commence à penser à autre chose." Soit, l'auteur écrira à Alia (le double d'Elsa dans Zoo) des "lettres qui ne parlent pas d'amour." Avec sa malice et son inventivité sans pareilles, Chklovski, qui désirait déjà écrire sur le Berlin "russe", transforme ses lettres en une suite virtuose de récits, de croquis d'amis ou célébrités, et brosse un tableau de cette intelligentsia en exil, de la vie d'un "réfugié" dans la capitale allemande, de Maïakovski et de son égérie Lili Brik (la soeur d'Elsa Triolet) et de mille autres choses, avec toujours la présence d'Alia en filigrane, et de truculentes réponses de celle-ci insérées parmi les Lettres. "Un roman épistolaire réclame une motivation : qu'est-ce qui oblige les gens à correspondre ? L'explication habituelle, c'est l'amour et la séparation. Je l'adoptai dans un de ses aspects particuliers : les lettres sont écrites par un homme amoureux d'une femme qui n'a pas de temps à lui consacrer. D'où la nécessité d'un nouveau détail : l'essentiel du livre ne concernant pas la passion, j'eus recours à l'interdiction de parler d'amour. Il en résulta ce que j'exprimai dans le sous-titre : Lettres qui ne parlent pas d'amour." Le livre se présente sous la forme d'une correspondance entre l'auteur et Alia. Vingt-neuf lettres recomposent, comme un puzzle, l'atmosphère de Berlin durant l'exil de Chklovski ; elles portent deux autres titres : Lettres qui ne parlent pas d'amour ou la Troisième Héloïse, dont l'anagramme en russe cacherait le nom d'Eisa Triolet. Chacun des trois titres révèle un aspect du livre. Zoo, c'est la faune des exilés, artistes et écrivains, perdus dans les rues d'une ville inconnue, que l'après-guerre a rendue sinistre et apathique. Chklovski burine avec un humour incisif et tendre les portraits de ces personnages que l'aventure qu'ils viennent de vivre et l'amour de la Russie lointaine rendent doublement étrangers. La Troisième Héloïse masque une correspondante qui ne veut point entendre parler d'amour ; elle est le secret prétexte de ce mince volume, tout entier consacré au plaisir d'écrire, dans le contexte tragiquement ennuyeux de l'exil. Zoo est taillé comme un diamant à vingt-neuf facettes dont chacune reflète une part des talents de Chklovski, épistolier, prosateur et poète.

07/2023

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