La semaine passée, le monde apprenait le décès d’Imre Kertész, prix Nobel de littérature hongrois. Âgé de 86, rescapé des camps de la mort, il a joui d’un immense hommage. Son éditrice française chez Actes Sud, Martina Wachendorff-Pérache, évoquait « un visionnaire tout en restant un homme simple et aimant ». Considérant qu’il est impossible de décrire Auschwitz, il avait réfléchi aux conséquences éthiques et humaines de cette période de sa vie passée dans les camps. « Je hais la peinture des horreurs. Ce qui m’intéresse, c’est la distance. »