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Didier Pourquery

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Musique, danse

Petit éloge du jazz

"Mon éloge est un dithyrambe totalement subjectif, sincère et ressenti, un discours "pour l'édification commune", ainsi qu'il est écrit dans les manuels de rhétorique. Il ne cherche pas à plaire aux critiques ou aux chroniqueurs. Il s'adresse aux lecteurs qui veulent découvrir le jazz, à ceux qui l'aiment un peu mais de loin ; aux simples enthousiastes, aussi, ces ravis du jazz, comme moi, qui communient dans la ferveur d'un solo de sax, d'une envolée de trompette, d'un murmure de basse... "

09/2018

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Actualité médiatique France

Sauvons le débat. Osons la nuance

Face au jeu du tout polémique dominant l'espace du débat, Didier Pourquery oppose avec éloquence l'arme qu'est la nuance : elle casse les évidences, revendique l'ironie face à l'arrogance, remet en cause la violence, bouscule les dogmes et permet de rester indigné tout en étant lucide. Sortant d'un débat sur La Chaîne parlementaire, en janvier 2020, où il " questionnait " la compétence universelle de Greta Thunberg en matière de catastrophe planétaire, Didier Pourquery prend sur les réseaux sociaux une volée de bois vert. Ce fut une révélation. Face à des polémistes de plateau, dont il ne tient pas à utiliser les codes, il réalise que lui cherche toujours à nuancer. Point de départ d'une enquête sur ce que recouvre cette passionnante notion. Car d'Héraclite à Montaigne, de Camus et Aron s'étend un espace où cohabitent réflexion et engagement, approfondissement et discours ferme. Au moment où sur tous les écrans, télévisuels ou numériques, le débat tourne au catch ; où le contexte politique et même géopolitique semble pousser à l'affrontement incessant ; où de nouvelles idéologies se bousculent, remplaçant les totalitarismes ou les reproduisant en les poursuivant... oui, nuancer semble essentiel pour sauver ce qui peut l'être de l'héritage des Lumières.

11/2021

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Littérature française

Une histoire des trente glorieuses

C'est l'histoire éternelle des pères et des fils, des familles magnifiques, compliquées, parfois défaites. C'est l'histoire de Christian, son père, qu'entreprend aujourd'hui Didier Pourquery ; et aussi le destin de leurs proches, d'une région à part - le Bordelais - et d'une époque. Avant d'être père, Christian est fils. Sa mère meurt très jeune, il est élevé par sa famille maternelle, et par un père rude et lointain. Très vite, Christian est mis en apprentissage et apprend un métier " moderne " : radio-électricien. Ce jeune homme est un héros des Trente Glorieuses, inventées et racontées par l'économiste Jean Fourastié, décennies inédites pleines d'espoir, de progrès et d'allant. Christian veut réussir. Son rêve est simple : accéder à la bourgeoisie. C'est une utopie programmée, qui lui teint le coeur et l'esprit, et aussi une lutte contre le destin et la mort, qui vient trop vite. Christian se marie jeune, devient technicien, informaticien, puis cadre, reprend ses études, lit des classiques et des livres de management : le voici chef d'entreprise. " Trente années de croissance pour le pays et pour mon père " , écrit son fils Didier. Avant que le père ne se tue au volant, filant vers un rendez-vous sur une Nationale, la nuit... " Du projet paternel initial, une famille sur plan, sans passé, un père, une mère, deux fils, il ne reste que moi, Odipe des années cinquante, pour raconter " . Avec pudeur et talent, et une grande liberté, Didier Pourquery se livre, hésite, raconte. Son frère difficile. Son grand-père aux halles des Capucins. Le parler bordeluche, ses voix et ses mots. Ce pays bientôt couvert de lignes téléphoniques, de grands ensembles, de rubans de bitume, et où ne cesse d'irradier le paysage doux et changeant de l'enfance.

10/2023

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Sociologie

Une histoire de hamburger-frites

Dans ses Mythologies, Roland Barthes consacrait déjà avec humour un très sérieux chapitre au " steak-frites ". Cinquante ans plus tard, les arches jaunes sur fond vert de la célèbre firme McDonald's ont envahi la planète et la France est devenue l'autre pays du fast-food. Que nous raconte cette mutation spectaculaire ? Pourquoi aime-t-on tellement cette nourriture aussi régressive et transgressive que nocive ? Drôle et personnelle, cette analyse très éclairante superpose, à la façon d'un hamburger, une tranche d'histoire, une tranche de sociologie, une tranche d'économie, une tranche de nutrition et, pour relever le tout, une tranche de mauvais esprit.

06/2019

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Littérature française

L'été d'Agathe

"Vendredi matin 10 août 2007, à 2h40, Agathe s'est arrêtée de respirer. Après six mois de lutte depuis sa deuxième greffe et toute une vie de combat. Sa lumière, son rire, son esprit, son courage vont tellement nous manquer. Elle aurait eu 23 ans le 15 août à 2h40 du matin. Elle a poussé l'élégance jusqu'à partir à l'heure où elle était arrivée. Tout Agathe, ça, extraordinaire, même dans les détails. Sept ans plus tard, moi, son père, j'ai décidé de raconter Agathe. Qui était cette jeune femme vivante, joyeuse, directe. Comment elle a avancé, aimé, partagé. Comment elle a vécu, jusqu'au bout, cet été-là. Mes amis me disaient qu'écrire me ferait du bien. Ce n'était pas vraiment mon propos. Je voulais parler de sa vie, de la vie. Je me suis replongé dans mes notes, j'ai repris les photos, les mails de cet été, de ses vingt-trois étés. Puis j'ai commencé à écrire. Jour après jour. Depuis le 21 juin, quand elle a su que c'était la fin, jusqu'au 10 août, où elle est partie. Ce fut un été difficile et doux, Agathe. Tu m'accompagnais, avec ton regard sur le monde, sur la maladie, sur la famille, sur moi. Nous échangions. Sans complaisance. A la fin, tu étais en vie".

01/2016

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Critique littéraire

Les mots passants de tous les jours

«Je ne suis ni linguiste, ni sémiologue, ni académicien (ça se saurait). Je pratique depuis plus de trente ans un métier qui dans les échelles de confiance voisine, en bas de liste, avec celui d’agent immobilier journaliste. Cet emploi m’a permis d’enquêter sur les choses les plus ténues, de faire des reportages sur les régions les plus banales. J’aime l’ordinaire. Et quoi de plus ordinaire que les mots de tous les jours ?». Ainsi s’exprime Didier Pourquery, qui a tenu une chronique sur le mot de la semaine dans le magazine M du Monde avant de devenir directeur de la rédaction du site The Conversation France.

10/2015

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