La maison de Victor Hugo rend hommage au poète et à la poésie en consacrant une exposition à un poème de Victor Hugo : La Pente de la rêverie. Le poème décrit précisément l’expérience d’un rêveur qui, à sa fenêtre, en plein Paris, se laisse entraîner par sa rêverie en des contrées lointaines, reculées, gigantesques et se trouve emporté par ses visions jusqu’au « profond de l’abîme ». Extrait des Feuilles d’automne ce poème est considéré comme le premier grand poème « visionnaire » de Victor Hugo et annonce les grands textes de l’exil (Contemplations, Légendes des Siècles, Dieu, La Fin de Satan...).