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Devant la douleur des autres

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Essais

Devant la douleur des autres

Dans cet essai rédigé au lendemain des attentats du 11 Septembre, Susan Sontag pose un regard neuf sur les emplois de la photographie devant les souffrances de la guerre. Près de quatre décennies après Sur la photographie, elle dessille une fois de plus les yeux de ses contemporains en s'interrogeant sur nos façons de voir et de représenter le monde. Les images "chocs", omniprésentes, nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles de la réalité ? Nous aident-elles à comprendre les souffrances d'autrui, ou érigent-elles au contraire, entre notre mil et ce qu'il voit, un mur d'indifférence ? Susan Sontag retrace l'évolution de la sensibilité collective face aux visions d'horreur auxquelles l'humanité ne cesse de se confronter, des tableaux de Goya aux charniers du Rwanda ou de Sarajevo en passant par les photographies de la guerre de Sécession, des tranchées de Verdun et des camps de la mort. Un texte de référence sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre.

10/2022

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Ecrits sur l'art

Devant la douleur des autres

L'un des traits distinctifs de la vie moderne est qu'elle dispense d'innombrables occasions de considérer (à distance, à travers le support de l'appareil photographique) les horreurs qui adviennent dans toutes les parties du monde. Les images d'atrocités sont devenues, par le biais de l'écran de télévision ou d'ordinateur, une sorte de lieu commun. Mais la description de la cruauté a-t-elle pour conséquence d'immuniser les spectateurs contre la violence ou de les y inciter ? Leur perception de la réalité est-elle érodée par le barrage quotidien des images ? Que signifie se sentir concerné parles souffrances des gens dans des zones de conflit lointaines ? Il y a vingt-cinq ans, l'essai désormais classique de Susan Sontag, Sur la photographie, définissait les termes du débat. Le présent livre s'attache à reconsidérer en profondeur l'interaction qui s'opère entre l'" actualité ", l'art et la manière dont nous comprenons la description contemporaine de la guerre et du désastre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des Noirs dans le sud des Etats-Unis, de la guerre civile espagnole. des camps de concentration nazis jusqu'aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda, d'Israël et de Palestine, ou de New York, le 11 septembre 2001. Ce livre nous parle aussi de la manière dont on fait (et comprend) la guerre aujourd'hui, convoquant nombre d'exemples empruntés à l'histoire et quantité de thèses émanant de sources littéraires inattendues. Platon, Léonard de Vinci, Edmund Burke, Wordsworth, Baudelaire et Virginia Woolf participent tous à cette passionnante réflexion sur la vision moderne de la violence et de l'atrocité. L'ouvrage contient aussi une critique virulente du provincialisme de certains " experts " médiatiques qui dénigrent la réalité de la guerre et substituent à une intelligence politique du conflit un discours désinvolte prônant l'existence d'une nouvelle " société du spectacle " universelle. De même que Sur la photographie nous invitait à repenser la nature de notre modernité. Devant la douleur des autres modifiera notre appréciation non seulement des usages et de la signification des images, mais aussi de la nature de la guerre, des limites de la compassion et des obligations de la conscience.

09/2003

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Littérature française

Le regard des autres

Le regard des autres est une observation attentive de l'environnement immédiat et de la vie des hommes à travers le monde. L'auteur observe l'homme, cet être faible, un être de sable, dans son quotidien avec ses égarements et ses excès. Il observe la société incrédule, docile et impassible, devant la douleur qui lui est infligée. Une société entrainée dans la bêtise humaine et qui courbe l'échine, tandis que les ténèbres règnent. Le regard des autres c'est la mise à nu de l'arrogance du monde, un monde d'illusions, un monde cruel et insensible aux larmes des autres. Ce monde, paradoxe désarmant, est impuissant face à un petit virus. Il se tait et assiste désabusé à l'irrésistible poussée du noir.

12/2022

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Littérature française

Prends garde à la douceur

"La pensée qui s'incarne et se fait musique au fil des jours respire le mieux sur les ailes de la rêverie, alliant Animus, l'esprit, et Anima, l'âme du coeur... Tous les jours mourir et renaître, de l'aube au crépuscule par les chemins du monde et de ce qui peut être dit par les mots, ou juste suggéré, juste évoqué, le souci du mot juste et les à-peu-près, les abrupts grammaticaux, les tâtons non moins révélateurs, ce que les mots disent entre eux et ce que vous lirez entre les mots... Révélations du jour et de la nuit, de la mort et de l'enfance, sur les chemin du Temps, les mots en cage avec des ouvertures sur l'infini. Je m'assieds pour dire quelque chose, et c'est autre chose que j'écris. Ainsi d'une carte du tendre à la fois personnelle et offerte en partage, minutes heureuse et vertiges de l'effroi devant les victimes - mais que notre joie demeure."

10/2023

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Coloriages adultes

Au pays du soleil-levant

Que vous vous inspiriez ou non des modèles en couleur proposés, laissez-vous emporter dans un voyage au pays du soleil-levant. Ce livre contient 44 ukiyo-e ("images du monde flottant"), superbes représentations de paysages, activités urbaines, cérémonie du thé ou autres scènes quotidiennes de la vie nippone de l'époque d'Edo. Avec leurs couleurs chatoyantes et leurs lignes précises, les ukiyo-e se prêtent parfaitement au coloriage.

11/2022

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Littérature Italienne

La couleur noire n'existe pas

Livia a la vie devant elle, une famille aimante, des yeux magnifiques. Et elle court vite, très vite, remportant ses courses les unes après les autres. Mais un jour, une ombre la fait trébucher après la ligne d'arrivée. Petit à petit, les objets se mettent à disparaître, engloutis par un mal qui s'attaque à sa rétine. Face à l'inexorabilité de la maladie, Livia ne pourra plus gagner. Pas de la façon qu'elle imaginait, en tout cas. Aidée de son tuteur, Emilio, elle devra alors réinventer sa façon d'habiter le monde et, ce faisant, apprendre à devenir elle-même. Qui a dit que le noir n'était pas une couleur ? Chatoyant d'émotions, de sensations, irradié par une langue cristalline, à l'opposé des ténèbres qui s'abattent sur son inoubliable protagoniste, un roman de formation bouleversant et universel. " Vous vous souviendrez de tout dans La couleur noire n'existe pas. Les objets de ce roman demeureront longtemps en vous, même quand Greta Olivo les aura fait disparaître, brouillant votre vue page après page. Difficile d'imaginer un premier livre plus réussi. " - Paolo Giordano, auteur de Tasmania et de La Solitude des nombres premiers

08/2024

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