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Deux jeunesses françaises

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Deux jeunesses françaises

C'est une région méconnue des Français, prise entre les terrils du nord, et un sud si proche et si lointain, comme un pôle balzacien : Paris. Au coeur de la Picardie, entre Amiens et le Vimeu, grandissent deux jeunes garçons que tout oppose. A quelques années d'écarts, ils ne fréquentent pas les mêmes écoles, pas les mêmes rues, pas les mêmes soirées. L'un a un père neurologue, et une professeur de français merveilleuse, sa grand-mère dit " Manette ". L'autre vit dans une maison abîmée, loin de tout, et rêve en mots. Tous deux vont fuir vers la capitale pour accomplir leur destin personnel, et se faire un nom. Eddy Bellegueule devient Edouard Louis, romancier célèbre, traduit dans le monde entier, gay, très engagé à gauche, proche du sociologue Didier Eribon. Emmanuel Macron, Manu pour ses amis d'Amiens, sera Président de la République. Ainsi cette ville - où ont aussi grandi François Ruffin et Najat Vallaud-Belkacem -, a-t-elle été le terrain d'enquête d'Hervé Algalarrondo. Il a sillonné la Picardie pour comprendre et retracer le seul monde impénétrable des gloires françaises : la jeunesse. Il a retrouvé les enseignants, les très proches ou anciens amis, les histoires méconnues et les rêves de nos jeunes Rastignac. Portraits, récits, engagements, secrets : personne n'avait jusqu'ici fait ce travail de rencontre et de traque minutieuse, mené avec talent et tendresse.

01/2021

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Trois jeunesses provencales dans la guerre

A l'occasion des cérémonies du 60e anniversaire des événements de 1944, le peuple français a été in­vité à fêter ceux – soldats américains, soldats français, résistants – qui " ont libéré la France de l'occupant nazi ". Mais la situation était-elle aussi simple en 1940, 1941, et même 1944 ? En ce XXIe siècle, ces pères de famille, ces enfants, qui agitaient de petits drapeaux de plastique fournis par les municipalités au passage des Jeep de collection, auraient été incrédules si on leur avait dit qu'à l'époque, 40 000 Français avaient choisi de servir sous l'uniforme allemand. Ce livre raconte les itinéraires de trois d'entre eux, deux Marseillais et un Vauclusien, des itinéraires inimaginables pour notre époque. Le premier, issu d'une famille pauvre, sympathisant du Parti populaire français, est âgé de 19 ans à la déclaration de guerre, et donc non mobilisable. Il veut s'engager dans la Légion étrangère pour combattre les Allemands. Pour une raison indépendante de sa volonté, cela ne se fait pas. On le retrouvera, en 1942, dans la LVF, sous l'uniforme allemand. Comme tous ses camarades, il finira la guerre dans les rangs de la division Charlemagne qui regroupait les Waffen SS français. Le deuxième, plus jeune, a 10 ans lorsqu'aux côtés de son père, entraîneur d'une équipe sportive, il défile au stade olympique de Berlin devant le Führer, à l'occasion des Jeux Olympiques de 1936. Il découvre l'Allemagne nationale-socialiste, aux antipodes de la France du Front Populaire. En 1943, à 17 ans, il comptera parmi les premiers Français engagés dans la SS. Le troisième, issu d'une famille nombreuse qui vit de la terre et où on lit L'Action Française, n'a pas encore 17 ans quand les Alliés débarquent en Normandie. La victoire a choisi son camp ; il décide aussitôt de choisir le camp d'en face, et s'engage dans la Milice Dans les derniers mois de la guerre, lui aussi sera, comme beaucoup de miliciens, versé dans la Waffen SS. Rescapés de la guerre, ils auront la chance de réchapper aussi aux camps soviétiques, où beaucoup de leurs camarades mourront de froid ou de maladie. De retour en France, ils seront attendus par les tribunaux de l'Epuration... Ces trois jeunes gens étaient-ils des traîtres ? Des illuminés ? Des paumés ? Ils s'en défendent avec vigueur. Six décennies après leur engagement, ils expliquent leurs choix, les replacent dans le contexte de l'époque. Et ils ne les regrettent pas.

11/2021

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Une autre histoire de la littérature française

Je voudrais ici, tout de suite, dire et répéter avec force que le second tome est très loin de signifier un second choix. Je n'allais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, dès le premier assaut. Je gardais pour la suite quelques biscuits de réserve et des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier : présenter en quelques mots l'écrivain et son oeuvre ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté. Je ne parle pas des vivants, parce que la mort et le temps n'ont pas pu accomplir leur travail de faucheur, de crible, de critique et d'arbitre ; et je parle des morts comme s'ils étaient vivants. Tels qu'ils sont, en tout cas, les deux tomes de cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence - dans tous les sens du mot - peuvent peut-être constituer une sorte d'introduction à un des chefs-d'oeuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion : la littérature française. AAA

06/2021

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Une autre histoire de la littérature française

Je voudrais ici, tout de suite, dire et répéter avec force que le second tome est très loin de signifier un second choix. Je n'allais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, dès le premier assaut. Je gardais pour la suite quelques biscuits de réserve et des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier: présenter en quelques mots l'écrivain et son œuvre ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté. Je ne parle pas des vivants, parce que la mort et le temps n'ont pas pu accomplir leur travail de faucheur, de crible, de critique et d'arbitre; et je parle des morts comme s'ils étaient vivants.Tels qu'ils sont, en tout cas, les deux tomes de cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence - dans tous les sens du mot - peuvent peut-être constituer une sorte d'introduction à un des chefs-d'œuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion: la littérature française. .

08/2005

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Une autre histoire de la littérature française

"Je voudrais ici, tout de suite, dire et répéter avec force que le second tome est très loin de signifier un second choix. Je n'allais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, dès le premier assaut. Je gardais pour la suite quelques biscuits de réserve et des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier : présenter en quelques mots l'écrivain et son oeuvre ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté. Je ne parle pas des vivants, parce que la mort et le temps n'ont pas pu accomplir leur travail de faucheur, de crible, de critique et d'arbitre ; et je parle des morts comme s'ils étaient vivants. Tels qu'ils sont, en tout cas, les deux tomes de cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence – dans tous les sens du mot – peuvent peut-être constituer une sorte d'introduction à un des chefs-d'oeuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion : la littérature française", Jean d'Ormesson.

04/2015

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UNE AUTRE HISTOIRE DE LA LITTERATURE FRANCAISE.

Je voudrais ici, tout de suite, dire et répéter avec force que le second tome est très loin de signifier un second choix. Je n'allais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, dès le premier assaut. Je gardais pour la suite quelques biscuits de réserve et des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier : présenter en quelques mots l'écrivain et son œuvre ; les situer dans leur temps : tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté, montrer ce qui fait leur importance, et mieux encore leur charme : donner quelques exemples de leur manière et de leur génie. Je ne parle pas des vivants, parce que la mort et le temps n'ont pas pu accomplir leur travail de faucheur, de crible, de critique et d'arbitre : et je parle des morts comme s'ils étaient vivants. S'il fallait résumer en deux mots l'image que nous nous faisons de la littérature, nous dirions : le plaisir et le style. Le plaisir : les histoires, l'intrigue, les personnages, la surprise et la gaieté, l'intelligence et la hauteur, le souvenir et l'espérance. Tout cela n'est rien et ne peut rien être sans le dieu mystérieux qui règne sur les mots et qui donne son statut à la littérature : le style. Tels qu'ils sont, en tout cas, les deux tomes de cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence - dans tous les sens du mot - peut peut-être constituer une sorte d'introduction à un des chefs-d'œuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion : la littérature française.

09/1998

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