Pendant ces vacances de février, dans ma vieille maison normande où j’ai frissonné (avec délice) chaque soir venu près de la grande cheminée de briques, j’ai enfin lu la seule biographie qui existe sur Daniel Decourdemanche dit Jacques Decour fusillé par les nazis en mai 42 (cliquer ici). « J’allais dire des Allemands, mais ç’aurait été le trahir un peu. Car Jacques Decour était de ceux qui n’ont jamais voulu assimiler la nation allemande à l’horrible maladie hitlérienne », écrit Vercors dans son discours du 22 novembre 1972, placé en préface de la biographie passionnante de Pierre Favre (Farrago, 2002).