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David Laufer

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Essais biographiques

Meurtre et spoliations d'un collectionneur

Erich Chlomovitch, ce nom n'est connu que de quelques experts. Né en 1915 dans l'actuelle Croatie, ce juif serbe a vécu à Belgrade. Puis il est monté à Paris en 1936 ou 37 pour y collaborer avec le plus grand marchand d'art de tous les temps, Ambroise Vollard. Il y constitue, avec de maigres moyens, une collection de maîtres français forte de plus de 600 oeuvres - Matisse, Picasso, Degas, Renoir, il n'y manque presque personne. Revenu en Serbie, il meurt dans l'Holocauste avec ses frère et père. Après la guerre, sa collection est appropriée abusivement par les communistes de Tito. Dans les années 80, on découvre que Chlomovitch avait ouvert un coffre à Paris en 1940, contenant 200 oeuvres. C'est le début d'un épisode judiciaire qui verra s'affronter les héritiers d'Erich, ceux de Vollard et l'Etat yougoslave dans un combat inique et joué d'avance. Arrivé presque par hasard à Belgrade en 2001, j'y ai découvert cette collection et me suis laissé infecter par sa destinée tragique et mystérieuse. Depuis plus de vingt ans, j'ai eu l'occasion de rencontrer tous les protagonistes vivants, de comprendre tous les points de vue, d'accepter les parts de mystère - et même de m'acheter un petit morceau de cette collection. Ce récit entremêle la vie trop brève de Chlomovitch, le destin contrarié de sa collection et mes péripéties pour tenter de rendre à ce jeune homme disparu sa mémoire et sa réputation.

04/2025

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Psyhologie sociale

La violence conjugale, entre vécu et légitimation patriarcale

Comment la violence conjugale peut-elle perdurer dans une société qui repose sur un principe d'égalité entre les sexes et produit une législation la condamnant ? Qu'est-ce qui, dans notre contexte culturel et nos mentalités, maintient ces violences malgré la prolifération des discours progressistes ? Solveig Lelaurain et David Fonte répondent à ces questions à travers quatre enquêtes qui contextualisent la violence conjugale dans un ensemble de normes et de valeurs patriarcales. Ces enquêtes explorent les représentations sociales les plus communes de ce phénomène en vue de mieux comprendre son acceptation et ses conséquences pour les victimes. Première contribution en langue française à théoriser la violence conjugale depuis la perspective d'une psychologie féministe, cet ouvrage déconstruit les discours psychologisants portés sur les victimes et les agresseurs, mais aussi les idéaux romantiques et les grandes illusions véhiculées par le modèle de la famille hétéronormative. Un point de vue inédit sur un phénomène qu'il est urgent de mieux comprendre.

01/2022

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Contes et nouvelles

Végâneries

Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan Jean BERTEAULT : Prescription de véganine Arnaud BORDES : Délivrance Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin François CERESA : Robert le Végan Philippe DUMAS [sans titre] Jean DUTOURD : Cheval Alfred EIBEL : Vegane : à l'arbordage Charles-Henri D'ELLOY : Parigot, tête de veau ! Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet vegan Alain GERBER : [sans titre] Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible Pierre GUINGAMP : J'exagère ? Philippe LACOCHE : La grosse carpe vegan qui pue la vase Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche Bernard LECONTE : Supervegan Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan Alain PAUCARD : Fake news David PERINI : Le général Vegan s'en va-t-en guerre ! Jean-Jacques PERONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire Xavier RAUFER : Vegans, végétariens en peau de lapin (si j'ose dire...) Ivan RIOUFOL : Mangez un vegan ! Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà ! Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge Gérald SIBLEYRAS : Vegan en pot Trez : [sans titre] Jean TULARD, de l'Institut : Napoléon végan ? & Pensées ronchons AUTEUR Alain Paucard est né et ne vit qu'à Paris. Après avoir publié des polars sous le pseudonyme d'Humphrey Paucard, il entame une oeuvre sous son nom, de quarante livres à ce jour, qui traitent aussi bien de son intérêt pour Paris que de sa lutte contre la Modernité (Les Criminels du béton ; Manuel de résistance à l'art contemporain,...). Il écrit également des romans (huit, dont Tirez sur l'architecte) et des souvenirs parisiens (Paris c'est foutu). Chroniqueur du Guide des films de Jean Tulard, il a également traité du cinéma, en évoquant Michel Audiard, Jean Gabin, Sacha Guitry et la Série B. Enfin, il ne néglige pas un certain penchant pour les questions plus intimes (Eloge du cocu). Il fonde en 1986 le Club des Ronchons, dont le président d'honneur sera Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites "aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes" , ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

11/2020

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