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Dans l'atelier de Guido Reni

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Monographies

Dans l'atelier de Guido Reni

Guido Reni est l'un des peintres les plus convoités du XVIIe siècle. Mais, entre Paris et Rome, l'artiste n'est pas seul : à l'époque, l'atelier est un lieu de collaboration. Jusqu'à 200 personnes, venant de toute l'Europe, auraient travaillé avec le maître bolonais. Pour la première fois, une exposition explore autant les tableaux que la réalité de cette bottega. Qu'est ce qui fait un original ? L'oeuvre d'art est-elle unique ? Comment l'artiste décline-t-il ses oeuvres dans le temps ? Autant de questions affrontées en analysant la production et la vie des peintres de l'entreprise Reni, parfois marquée par les explosions de colère du maître, ou ses dettes immenses. Au coeur de la réflexion, une iconographie : David contemplant la tête de Goliath. Si ce chef-d'oeuvre du peintre marque durablement l'histoire de l'art occidental, son histoire reste complexe. Le dossier s'est récemment élargi avec la redécouverte de la version du musée des Beaux-Arts d'Orléans, longtemps considérée comme une copie ! Chef-d'oeuvre du maître, ce tableau ajoute un nouveau chapitre à l'intérêt de l'artiste pour ce sujet traité tant de fois durant sa carrière. Toutes les versions connues de Guido Reni ou de l'un de ses collaborateurs sont ici reconsidérées ensemble.

01/2025

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Catalogue raisonné des estampes gravées à l'eau-forte par Guido Reni et de celles de ses disciples

Catalogue raisonné des estampes gravées à l'eau-forte par Guido Reni et de celles de ses disciples, Simon Cantarini, dit le Pesarese, Jean André et Elisabeth Sirani, et Laurent Loli . Par Adam Bartsch,... Date de l'édition originale : 1795 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Muséologie

Naples à Paris

A l'invitation du Louvre, plus de soixante oeuvres du musée napolitain de Capodimonte ont exceptionnellement pris place sur les cimaises du musée parisien. Tableaux, dessins, objets d'art et porcelaines de grands maîtres parmi lesquels Masaccio, Bellini, Michel-Ange, Raphaël, Titien, Caravage ou Guido Reni rejoignent, le temps d'une exposition, les oeuvres du Louvre en son coeur historique, notamment dans la Grande Galerie. C'est le dialogue puissant et fécond entre ces deux collections d'art italien parmi les plus riches et les plus vastes du monde que donne à voir cet ouvrage. Spécialistes, écrivains et conservateurs des deux institutions y expliquent l'origine et la diversité des collections du musée de Capodimonte et proposent un regard croisé entre Naples et Paris, mettant en lumière les échanges artistiques qui ont jalonné l'histoire des deux villes.

06/2023

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Musées français

Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes

Le musée des Beaux-Arts d'Orléans rassemble une collection de peintures Franco-Italiennes pour la Renaissance et le XVIIe siècle d'environ 420 pièces dont un peu plus de 80 ont aujourd'hui disparues (essentiellement en raison de la destruction des musées Jeanne d'Arc et Paul Fourché durant la Seconde Guerre mondiale ou des pillages à cette époque). La collection dispose d'un renom international avec des pièces de premier plan : Correggio, Annibale Carracci, Claude Deruet, Laurent de La Hyre, Guido Reni, Jacques Blanchard, les Frères Le Nain. La présente publication a pour objectif de concentrer pour la première fois dans un seul ouvrage l'intégralité de cette partie de la collection sous la forme de notices complètes intégrant l'historique le plus riche possible de chaque tableau ainsi qu'un point détaillé sur la bibliographie de toutes les oeuvres.

11/2023

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La peinture et le cri

La peinture et le cri fait d'abord valoir un stimulant paradoxe, dont aucun livre ne s'est encore emparé. Art du silence, "? chose muette ? ", insurmontablement privée de voix, la peinture qui ne peut représenter le simple discours que par les postures et les gestes, s'est pourtant risquée parfois aux limites d'elle-même jusqu'à figurer le cri, excédant tout discours. Le présent essai scrutant dans l'art européen les rares tableaux, pourtant majeurs, qui représentent un cri, explique les raisons de cette rareté et la portée de ces exceptions. Sous ce jour neuf, ensuite, c'est une histoire nouvelle de la peinture depuis le Quattrocento qui se déploie ici. Car après avoir été congédié de l'immense majorité des oeuvres produites au long des siècles, le cri a fait à l'âge des Lumières l'objet d'une explicite prohibition chez Winckelmann et Lessing, si bien que de sacrifié au silence pictural par la tradition humaniste il est devenu, contre toute censure, à partir du romantisme un sujet délibéré, posant une question à la fois nouvelle et rétrospective. Cette question est au centre de l'essai ? : Toute image n'est-elle pas fondée sur la violence ?? Toute représentation n'est-elle pas "? maçonnée sur un cri ? " (Bonnefoy)? ? De Pollaiolo à Francis Bacon, en passant par un polyptique de Botticelli, le dernier retable de Raphaël, la Méduse de Caravage, le Massacre des Innocents de Poussin et celui de Guido Reni, Apollon et Marsyas de Ribera et Saint-Michel de Giordano, puis Le Cri de Münch, et s'achevant par une sculpture polychrome de Raymond Mason, le développement chronologique élucide au centre de son parcours la pensée de Winckelmann et de Lessing, dont la portée tient à sa prohibition explicite de la figuration du cri. Il s'ensuit, d'une part, une conjecture sur l'origine de la peinture, d'autre part l'esquisse d'une histoire inouïe de cette dernière. La thèse de l'essai peut alors s'énoncer comme suit ? : il n'est de représentation que sacrificielle, l'origine de la peinture gît dans la violence, toute image provient d'un cri. D'abord longtemps absent, mais de loin en loin surgi sous le pinceau de maîtres rares, le cri fut soudain si menaçant pour l'édifice de l'art comme institution idéaliste que sa proscription théorique à l'âge moderne a paradoxalement favorisé son écoute par de nouveaux peintres venus après les dieux. Un Picasso, un Bacon - et bien d'autres - vont faire de la figuration du cri une sorte de spécialité, sinon de lieu commun. Ce retour expressif du cri refoulé fait entendre sa puissance critique au fond de toute image.

10/2021

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