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Danielle Tartakowsky

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Le pouvoir est dans la rue

Les manifestations de rue occupent aujourd'hui le devant de la scène politique et les écrans de télévision. Elles ont leurs parcours obligés et leurs usages propres, mais cette domestication demeure fragile : tout débordement semble gros d'émeutes ou de révoltes susceptibles de bouleverser l'ordre établi. Les liens étroits qui unissaient, au siècle dernier, les manifestations aux fièvres révolutionnaires ont, à cet égard, modelé la mémoire collective. Voilà longtemps, cependant, que manifestation ne rime plus avec sédition. Danielle Tartakowsky montre en effet que, depuis les débuts de la Troisième République, les différents gouvernements se sont davantage appuyés sur la rue qu'ils n'ont été mis en cause par elle. Seules deux vagues de contestations, celles de février 1934 et celles de mai-juin 1968, ont contribué, en définitive, à déstabiliser le régime. Encore ces deux crises ont-elles permis de conforter ou de renouveler les institutions républicaines. Malgré son cortège d'incidents et de désordres, la " manif " ne serait-elle ainsi qu'une expression du consensus démocratique, presque un signe de bonne santé ?

11/2005

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Le pouvoir est dans la rue

Les manifestations de rue occupent aujourd'hui le devant de la scène politique et les écrans de télévision. Les liens étroits qui unissaient, au siècle dernier, les manifestations aux fièvres révolutionnaires ont, à cet égard, modelé la mémoire collective. Voilà longtemps, cependant, que manifestation ne rime plus avec sédition. En décryptant les formes et les mutations de la manifestation au XIXe et au XXe siècle, Danielle Tartakowsky montre que seules deux vagues de contestations, celle de février 1934 et celle de mai juin 1968, ont contribué, en définitive, à déstabiliser les régimes en place. Malgré son cortège d'incidents et de désordres, la "manif" ne serait-elle ainsi qu'une expression de la vie démocratique, un signe de bonne santé ?

08/2020

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Histoire de la population

Ripostes !

Exposition à La contemporaine du 15 novembre 2023 au 16 mars 2024 Le " peace and love ", la culture hippie et la " libération sexuelle " ont eu tendance à faire oublier combien, en France, les années 1970-1974 furent traversées de tensions, de conflits ou d'affrontements. Ce début de décennie post-68 est largement habité par la figure de la violence, celle de l'Etat ou celle considérée comme une option par les mouvements contestataires. Quels moyens mobiliser dans les luttes locales, nationales ou internationales ? L'occupation d'une usine, la séquestration d'un patron, la préparation au " coup de poing " sont-elles légitimes ? Le recours à des formes d'action directe illégale est-il même inévitable pour espérer " changer la vie " et combattre les diverses formes d'oppression ? Ou bien faut-il malgré tout privilégier la non-violence, la désobéissance civile ? Les archives ici réunies et commentées font entendre les questionnements qui traversent le début des années 1970 - et qui demeurent pour partie les nôtres. Des pièces d'archives - tracts, brochures, affiches, photographies, etc. - choisies et commentées composent un récit vivant qui nous fait redécouvrir la France contestataire du début des années 1970, dont les échos résonnent avec force cinquante ans plus tard. Avec des contributions de Noël Barbe Jean Bérard Sophie Coeuré Victor Collet Xavier Crettiez Olivier Crouillebois Guillaume Denglos Eric Fournier Irène Gimenez Julien Hage Jean-François Hamel Liora Israël Laurent Jeanpierre Maxime Launay Danièle Lochak Emmanuelle Loyer Caroline Moine Emmanuel Naquet Sylvie Ollitrault Georges Palmier Nayeli Palomo Jean-Yves Potel Christophe Prochasson Tramor Quemeneur Judith Revel Isabelle Sommier Danielle Tartakowsky Pierre-Marie Terral Bertrand Tillier Xavier Vigna et Michelle Zancarini-Fournel Postface de Tiphaine Samoyault Exposition à La contemporaine du 15 novembre 2023 au 16 mars 2024

10/2023

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Histoire urbaine

Histoire de la rue

La rue est à ce point familière qu'on n'y prête plus guère attention. Mais à quoi ressemblait-elle hier ? Avant l'automobile ? Avant l'électricité ? Avant les gratte-ciel ? Et aujourd'hui, comment le street-art s'inscrit-il dans le paysage urbain ? Dès l'Antiquité, les rues découpent l'espace en lignes droites, trottoirs et portiques apparaissent, l'eau circule sous les voies. Puis commence le long Moyen Age de la rue. C'est l'époque du clair-obscur, de la boue et du feu, des charrettes, des cris : la rue devient un théâtre. C'est aussi le lieu des processions royales, des exécutions, des châtiments publics et des carnavals. Côté sombre, c'est la prostitution, la mendicité, les crimes. Ensuite, surgit le temps des transformations : les percées, les alignements et les destructions, l'éclairage, la numérotation des maisons, l'invention de la poubelle. Dans la rue depuis toujours prompte à se soulever, on passe de la révolte à la manif', quand s'élèvent les barricades, tandis que se succèdent les événements, des plus tragiques telles "les matines sanglantes" de la Saint-Barthélemy, aux plus glorieux comme les bals de la Libération de Paris. La révolution automobile et l'urbanisme sur dalle, la rue piétonne, la rue des exclus, la rue franchisée sont autant de bouleversements dont nous sommes les témoins. Catherine Saliou, Claude Gauvard, Joël Cornette, Emmanuel Fureix et Danielle Tartakowsky nous offrent une histoire inédite de la rue politique, culturelle, artistique et sociale. Eclairé par une centaine de photographies, de cartes et de plans, ce livre invite chacun et chacune à s'approprier ce lieu de mémoire et de vie.

10/2022

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