Daniel Picq

Les sables d'argent est le récit romancé de l'auteur sur sa traque par l'armée et la gendarmerie algérienne ainsi que son périple rocambolesque vers la frontière tunisienne, aidé dans sa fuite par une méharée touarègue. C'est également l'histoire d'amour entre une jeune fille de Ghardaïa et lui, perturbée par une aventure avec une belle Touareg. L'auteur y dépeint aussi les portraits des personnages typiques de cette contrée à cette époque, de même que les péripéties de chacun dans leur vie quotidienne. Au-delà de l'intrigue, ce roman nous donne une idée de la culture des Touaregs, encore itinérants en ce temps-là, presque disparue de nos jours à cause la sédentarisation forcée du nomadisme millénaire dans ces régions désertiques.

1942... Paris occupé... Des femmes et des hommes deviennent résistants. Pour ces audacieux, la vie dans la grande ville est difficile. Leurs envies de vivre libre, leur opiniâtreté à vouloir chasser la botte allemande comportent des risques. L'occupant arrête et déporte. Thérèse Durieux subira ce sort ! Désormais seuls, ses enfants, Pauline et Jean, pris en charge par la Croix-Rouge, seront envoyés loin du tumulte, dans les fermes accueillantes du Haut-Doubs, en Franche-Comté. Pianiste avant d'être résistante, Thérèse chantait tous les soirs une chanson à Pauline et Jean, séparés en 1942, dès leur arrivée sur la gare de Pontarlier. Jean recherchera pendant plusieurs années sa soeur Pauline. Cette quête sera un long chemin de vie. C'est par celui-ci que l'on découvre la vie de ce Haut-Doubs, sa nature, la beauté de ses saisons et sa population. Soixante ans plus tard, la chanson de leur maman les réunira-t-elle ?