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Cruautés

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Psychologie, psychanalyse

Cruautés

Quels rapports entre les tortures que s'inflige le patient mélancolique, l'enfant "facilement cruel", selon Freud, avec les animaux ou ses petits camarades, et "l'amour impitoyable", pour Winnicott, entre le nourrisson et sa mère ? Quels rapports entre les tourments qu'impose le violeur à sa victime, les meurtres des tueurs en série et des génocidaires du Rwanda ? Quels récits faire de la cruauté - par exemple de la cruauté nazie, comme prétend le faire Jonathan Littell dans Les Bienveillantes - sans la redoubler ? Bien qu'elle traverse l'œuvre de Freud sous des formes variées, la notion de cruauté n'appartient pas au vocabulaire de la psychanalyse ; et pourtant, à l'énigme de la cruauté individuelle ou collective, figure d'un mal radical qui décourage la pensée, des psychanalystes apportent ici un éclairage original. Violence inutilisable, haine superflue ou indifférence extrême, interne ou exercée à même le corps de l'autre, la cruauté s'avère paradoxale : à la fois l'intime du sexuel et une dynamique pulsionnelle distincte. Seule la pitié, ou la compassion, peuvent y faire barrage - mais une vraie pitié, celle qui aurait fait l'épreuve de la cruauté : la sienne, et celle des autres.

01/2014

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Littérature anglo-saxonne

Nos tendres cruautés

L'été 1959, les Garrett, ont enfin décidé de quitter Baltimore pour de courtes vacances au bord d'un lac. De ce séjour en apparence anodin, ils en tireront tous les fils de leur destinée. Robin, le père, qui n'arrivera jamais à accepter que Mercy déserte le foyer, leurs enfants volant à présent de leurs propres ailes : Alice, sérieuse et critique, Lily, fantasque et perdue, et David, profondément incompris. Des années 1950 au récent lockdown, Anne Tyler saisit avec humour et délicatesse les tendres cruautés d'une famille américaine, tissant entre trois générations des liens ténus et transformant la banalité du quotidien en quelque chose d'extraordinaire. D'un déjeuner de Pâques maladroit à la garde d'un enfant pendant la pandémie en passant par un voyage en train tournant à la tragédie, Anne Tyler nous offre tous ces moments chaotiques qui, mis bout à bout, constituent la trame d'une vie et nous rappellent nos appartenances.

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Littérature anglo-saxonne

Nos tendres cruautés

" Des années 1950 à la pandémie, Anne Tyler plonge dans les méandres de trois générations. Elle fait ça avec un brio sidérant. " Le Figaro Littéraire Anne Tyler raconte comme personne les affaires de familles. Elle transforme la banalité du quotidien en quelque chose d'extraordinaire. Et toujours avec humour et finesse. Des années 1950 à la pandémie, l'écrivaine brosse un portrait doux-amer de l'Amérique, tissant sur trois générations les tendres cruautés d'une famille de Baltimore. Prix Pulitzer, finaliste du Booker Prize, Anne Tyler est une figure majeure des lettres américaines " La construction de Nos tendres cruautés est virtuose. " Le Figaro magazine " En une prose simple et subtile, Anne Tyler décortique les vérités dérangeantes, les illusions, les tendres cruautés qui forment le limon de nos vies. " L'OBS

11/2023

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Littérature française

Ma cruauté

Ca s'ouvre sur un cadavre, livré par le narrateur à la "trop douce" Juliette. Elle qui d'habitude explique et guérit tout ne comprend pas. Comment l'étudiant bien éduqué qu'elle a aimé dix ans plus tôt en est arrivé là ? Il va raconter. Il y passera la nuit s'il le faut. Il parlera cru. Le prof de fac jadis humaniste va décrire un enchaînement nécessaire de faits arbitraires survenus à l'université de M. , où victimes et bourreaux permutent, où le vengeur tombe dans la trappe qu'il a creusée. Où l'arroseur finit comme on sait. Il voulait jouer avec le pire de l'époque, avec la dinguerie survoltée des réseaux sociaux, avec la concupiscence vernie de morale. Il était autant le jouet que le joueur, autant la plaie que le couteau. Et maintenant il en rit.

03/2022

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Psychologie, psychanalyse

Tendresse et cruauté

Dans cet ouvrage, l'auteur expose une pensée clinique de la cruauté et de la tendresse. Ces deux formes de pulsions d'autoconservation, les pulsions de cruauté (liées à Thanatos) et les pulsions de tendresse (liées à Eros) sont pré-ambivalentes et leur but commun est la préservation de la vie somatique et psychique. Pulsion de cruauté et pulsion de tendresse étant imbriquées dans la vie psychique, l'auteur rend compte de cet enchevêtrement dans la composition même de l'ouvrage. De nombreux cas cliniques servent d'appui pour élaborer une métapsychologie propre à chacune de ces deux pulsions. La métapsychologie de la cruauté est construite à partir de la pulsion de cruauté de l'enfant, mais aussi de la cruauté maternelle dont une des figures est celle du surmoi cruel. L'auteur propose une analyse de la cruauté meurtrière comme destin de la cruauté primaire, une étude clinique de la relation vampirique et une réflexion sur le besoin de se scarifier. La métapsychologie de la tendresse conduit l'auteur à reconsidérer ce que Freud appelait " le courant tendre " de la pulsion et à discerner les diverses composantes de la pulsion de tendresse. Elle montre ensuite comment la tendresse et le sexuel émergent et s'agencent dans la vie psychique. Le dernier chapitre du livre aborde les enjeux techniques de cette conceptualisation pour le psychanalyste. Avec cet ouvrage, Dominique Cupa nous permet de mieux comprendre " les meurtris de la vie ", " ces patients violents avec les autres et avec eux-mêmes, patients difficiles qui nous conduisent par moments aux limites de la compréhension, du supportable et qui pourtant nous touchent tellement. "

01/2007

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Littérature française

Scènes d'amour et autres cruautés

Elle fait pff en avançant la lèvre inférieure pour décoller les cheveux qui lui chatouillent le nez. Elle agite encore sa corde à sauter, sans conviction. Elle essuie de temps à autre sa figure très ronde, un peu lourde, avec le dos de sa main ou même le revers de sa robe. Et c'est à ce moment-là, celui où un pan de tissu est levé devant son visage, que passe sur la route quelque chose de rose. Et quand c'est passé, la petite fille n'est plus là. Sur le bord de la chaussée, il n'y a plus que la corde. Une corde vert fluo avec des poignées en plastique. Disparition ?? Enlèvement ?? L'auteur de Scènes d'amour et autres cruautés nous enlève, nous aussi, sans complaisance, des lieux de notre quotidien. Dans la rue, dans une salle d'attente, à table, au lit, il nous surprend en flagrant délit d'innocence. D'absence. Le basculement s'est produit subrepticement. Il nous entraîne dans les profondeurs plus ou moins avouables de notre petit infini personnel et il nous laisse alors tout seuls face à nos questions. Nous retrouvons, dans l'écriture de Jacques Richard, le goût du dérapage, du sens pluriel et détourné. L'acuité de l'observation, la puissance d'évocation ouvrent sur une vision du monde dont l'humour parfois corrosif n'oblitère jamais la tendresse pour ses semblables.

10/2015

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