Cox ou la course du temps

« Lire, c’est boire et manger. L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas. », Victor Hugo, Faits et croyances. Et le Salon du livre de Montréal fut corne d’abondance… Nourrir la réflexion, tel était l’objectif des différentes rencontres de cet événement, dont les invités ont évoqué avec intelligence les attentats de Paris, de Beyrouth et de Bamako, livres en main. La mise en contexte et en perspective des actualités pour éviter une grille de lecture étroite du monde, telle fut le leitmotiv de leurs interventions. 

Ces 24 et 25 octobre, Les Intergalactiques ont retourné la ville de Lyon : des libraires, des éditeurs, réunis autour d’une course dans le temps, littéralement. C’est que, Retour vers le Futur oblige, la manifestation avait perturbé les cadrans de montres, brouillé les pistes et entremêlé les genres...

Parmi les seize romans encore en lice pour le prix Goncourt 2016, on trouve Ma part de Gaulois (260 pages, 19,80 €, Actes Sud) signé par Magyd Cherfi. Si son nom ne vous dit peut-être rien, ses chansons ne vous sont certainement pas inconnues. Parolier et chanteur du groupe toulousain Zebda, il est né en 1962 de parents kabyles.

Exposition : Proust, du temps perdu au temps retrouvé

Si le marché du livre numérique était très peu développé jusque-là en Turquie, il semblerait que les choses changent puisque les initiatives se multiplient depuis quelques mois.

BONNES FEUILLES - Comment Moustipic, chef-d’œuvre d’Alexander Calder, a-t-il pu atterrir dans un club de vacances, où il servait d’étendoir pour maillots de bain ? Lucie de Clichy ne comprend rien à l’art contemporain, où même « rien » signifie quelque chose mais, pour Simon Bret, le commissaire-priseur fantasque qui l’a embauchée, elle devra retrouver l’origine de cette sculpture monumentale.

La politique tarifaire sur le livre numérique, en France, maintient les raisons d'être d'un piratage de ces fichiers. Une justification certes dure à avaler, mais les faits sont là : trop cher, c'est trop cher. Et quand les poches se retrouvent à des tarifs inférieurs de 10 euros ou plus, à ceux d'un ebook, forcément, le consommateur grince des dents.

L’accès de La Peste aux meilleures ventes de livres en Italie prêtait à sourire : alors que le coronavirus devient l’indésirable invité le plus populaire de la planète, le roman de Camus était plébiscité par les lecteurs. En France, Edistat vient d’annoncer que les ventes de ces dernières semaines suivraient la tendance du Bel Paese. 

Les écoutes illégales du News of the World n'ont pas fini d'avoir des répercussions. Le magnat des médias Rupert Murdoch a empêché la parution des mémoires du dernier gouverneur britannique de Hong-Kong parce qu'il « voulait s'attirer les faveurs des Chinois ». C'est une des conséquences inattendues de l'enquête publique lancée en juillet dernier pour faire la lumière sur les écoutes illégales du tabloïd britannique News of the World.

Le ministère de l'Éducation nationale, le ministère de l'enseignement supérieur et les structures représentantes des différents ayants droit ont signé un accord transitoire sur les modalités d'utilisation des oeuvres imprimées (du livre aux partitions musicales, en passant par les périodiques) à des fins pédagogiques.

Parfois, on se décourage. On ne trouve pas la perle, le texte qui nous fera tenir, celui qui nous fera traverser l’automne, sans même réaliser que la nuit tombe plus tôt. Et puis, se produit un heureux évènement. On tombe sur une esthétique du crépuscule, un roman du soir.

Plus il y a de mots, plus la lecture sera longue ? Pas certain. Une infographie présentée par Personal Creations montre quelques statistiques sur les temps de lecture pour de grands romans, dont plusieurs classiques. En moyenne, le ratio serait de 300 mots dévorés par minutes. Ce qui, pour le Seigneur des Anneaux, en version anglaise, prendrait 26,27 heures, avec ses 473.000 mots. 

CHRONIQUES ANTI-ISOLEMENT de L’ÂME DES PEUPLES – Le printemps arrivant, j’avais projeté une escapade au Salon du meuble à Milan et une visite à des amis. Puis de voguer sur la rivière Brenta à bord du Burchiello, bateau reliant Padoue à Venise et faisant escale dans des villes venete nichées au cœur de l’arrière-pays de la Sérénissime. La pandémie du coronavirus en a décidé autrement avec l’injonction : restez à la maison !

Les livres transmettent-ils la Covid ? Épineuse problématique, qui pousse les bibliothèques à mettre les ouvrages en quarantaine et les ministres de la Culture à inviter les lecteurs en librairies à ne pas y toucher. Après une année de pandémie mondiale, la solution n’existe pas encore pour le papier. Mais pour le numérique, une option se déploie.

Pour égayer le marché déjà joyeux du dimanche matin, rien de mieux que de laisser son humeur dicter les courses : on baguenaude d’un étal à l’autre, on hume, on palpe, on se projette. Sinon, il y a l’option liste des commissions à faire. Et dans ce cas, autant demander aux plus grands.

Quel bonheur de lire que les éditeurs de septembre 2020 (remarquez le « de » et pas le « en », parce que d’ici là, ça sent l’hécatombe éditoriale), suite à la crise sanitaire Codiv-19, vont remettre à l’honneur la nouvelle et le récit court ! Pour l’adepte fervente que je suis, ce n’est que du bonheur ! Je vous épargne mon amour de la nouvelle qui a débuté avec Le Horla de Maupassant, lecture et découverte qui datent largement du siècle dernier. Mais trêve de la nostalgie.

Facebook souhaite s'attaquer à une plaie des murs, les liens vers des articles de mauvaises qualités. Tout est souvent dans le titre, parfois dans la photo qui lui est associée, le but étant de faire cliquer l'utilisateur et de ramasser ainsi les bénéfices d'une forte audience publicitaire.

Bienvenue à Blackheath, un immense manoir dans la campagne anglaise. Loin de tout, ce lieu a vu les décennies se succéder et sa splendeur s’est elle-même effritée : mais aujourd’hui, le manoir s’anime à travers une grande fête qui rassemble une vingtaine d’invités.

Course au Nobel de littérature : le comité critiqué, Amos Oz plebiscité

PUF se lance dans la course au savoir sur le net

Début juin, le juge Denny Chin annonçait qu'un nouveau délai était accordé dans le Règlement Google. Soixante jours supplémentaires pour parvenir à trouver une solution dans cet inextricable problème...

La crise à la Bourse de Wall Street profite au marché du livre

Disparaître. Non pas en tant qu’être humain, mais comme médium. C’est alors, et seulement, que le médium peut éventuellement s’enclencher. Paradoxe productif, créatif même, comme tout bon paradoxe. Le médium en question ? Un appareil photo. L’être : Max Gyselinck, photographe belge installé en Grèce depuis treize ans. Un choix qui s’expliquait alors comme la plupart des choix, par amour. Mais désormais ce n’est plus d’une jolie Grecque dont Max est amoureux, c’est de la Grèce. Non, des Grecs. Non, des êtres.  

Publié aux éditions Unicité le 2 juin, Quel temps ! réunit de nombreux poètes et artistes pour offrir une réflexion sur le changement climatique. 

Richard Alf, l'un des fondateurs du Comic-Con est mort mercredi dernier du cancer du pancréas à l'âge de 59 ans, rapporte l'agence Reuters. 

Du 25 au 28 juin prochain, la 11e édition du Marathon des Mots, à Toulouse, convie les visiteurs à un voyage au-delà de la Méditerranée, vers le Liban et la Syrie. L'événement, soutenu par le Centre National du Livre, proposera des lectures, rencontres, projections ou encore des concerts littéraires. Un programme riche et varié, pour finir à bout de souffle, mais comblé.

Ce week-end se tenait la huitième édition du Salon du livre d’Histoire de Versailles. Au programme des débats, des rencontres, des lectures, etc. Non, l’Histoire n’est pas qu’une matière obscure qu’une prof stricte essayait de faire entrer, à coup de frise chronologique, dans la cervelle. Pour ma part mon premier prof d’Histoire, Monsieur P., était diablement sexy, ce qui m’a certainement aidé à être attentive à tous les mots qui sortaient de sa divine bouche. Soit, tout le monde n’a peut-être pas eu ma chance.

ROMAN ÉTRANGER – Figure de proue de l’agence littéraire Balcells, Javier Cercas remonte le temps dans son histoire de famille. Et celle de son pays. En proie à une guerre fratricide, c’est au sud de l’Espagne qu’il nous emporte, dans le village de ses parents : Ibahernando.