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Conscience tragique. Penser le néant, vivre de rien

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Dossier

“Bien trop Petit”, le livre qu'a censuré Gérald Darmanin

Un roman, recommandé aux adolescents de 15 ans (et plus), a subi les foudres du ministère de l'Intérieur : dans un arrêté signé ce 17 juillet, l'ouvrage a été frappé d'interdiction  de vente aux mineurs. Motif ? Des contenus pornographiques, interdits par la loi.

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Dossier

Procès : un éditeur géant dans l'industrie américaine du livre

En novembre 2021, l’administration Biden décide d’interférer dans la transaction : le groupe Penguin Random House (propriété de Bertelsmann), s’apprête à sortir 2,175 milliards $ pour racheter Simon & Schuster (propriété de Paramount Global). Une concentration dans l’industrie du livre que combat le ministère de la Justice, dans un procès antitrust, au démarrage chaotique.

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Dossier

Samurai Légendes : le préquel, bien avant les Soeurs de l'Ombre

Sortie en novembre 2012, la série Samurai Légendes apporte un autre regard sur le cycle de Di Giorgio et Genêt, cette histoire se déroule 16 ans avant que Takeo ne soit confronté aux Sœurs de l’Ombre. Un ajout essentiel aux événements survenus au cœur du Japon médiéval.

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Dossier

Livres, actualités : tout sur Guy de Maupassant

Sombrant dans la folie alors qu’il n’avait qu’une quarantaine d’années, Guy de Maupassant meurt à 43 ans, ne lègue au patrimoine littéraire français qu’une décennie d’œuvres. Mais quelles œuvres ! En quelques pages, Maupassant parvient à mêler ce pessimisme caractéristique, un réalisme prégnant et une dose de fantastique qui fera sa marque. 

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Dossier

Rétablir le lien profond entre la Nature et l'Humanité

Dès les premiers jours de son existence, l'Humain a toujours été intrinsèquement lié à l'univers qui l'entoure. Cette relation, profonde et complexe, s'est tissée au fil des millénaires, façonnant la manière dont nous vivons, mangeons et percevons le monde autour de nous. Pas de planète B. Voici une excellente raison pour respecter celle qui nous est donnée.

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Dossier

Livres, actualités : tout sur Leonard de Vinci

Fantastique visionnaire, inventeur de génie, les expressions manquent pour cerner la personnalité de Leonard de Vinci. Le 500e anniversaire de sa disparition est l'occasion de se replonger dans la vie, l'œuvre et l'héritage du peintre florentin, qui a multiplié les activités, de l'architecture à la botanique, en passant par la musique, la poésie ou encore la philosophie.

Extraits

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Philosophie

Conscience tragique. Penser le néant, vivre de rien

La pensée tragique traverse l'irréductible déchirure de l'homme, considérant, outre les tourments auxquels il est exposé, sa vocation, comme celle de toute chose, à la mort et à l'oubli. Décidée à cheminer loin des rivages consolants, unetelle pensée se recommande, selon Clément Rosset, d'une logique du pire, s'efforçant d'appréhender le réel dans sa présence singulière et chaotique, où chaque existence, émergence hasardeuse et éphémère, n'est arrimée à rien. Nous avons tenté de repérer les points d'impact de cette logique. Il s'est agi tout d'abord de penser l'épreuve de la condition humaine : découverte de celle-ci sous son jour précaire, l'enracinant au sein du réel destructeur. Nous avons envisagé ensuite les implications de cette traversée première, interrogeant la possibilité du suicide et celle de l'approche religieuse de notre destin. Si l'idée du suicide représente un important sas de liberté pour l'existant, la pensée tragique ne prône pourtant pas le passage à l'acte, celui-ci constituant, au fond, une tentative de neutralisation de la mort, plutôt qu'un véritable affrontement de notre finitude. Elle ne s'inscrit pas, non plus, dans la perspective de la foi religieuse, y discernant, quelle que puisse être la profondeur de son inspiration, une façon d'éluder l'impact de notre mortalité intime et la dureté de notre présence au monde. Dès lors, avons-nous essayé de cerner les contours d'une sagesse tragique. Invitation à un accueil sans partage de la totalité tragique du réel, sollicitant une attention aiguë à l'instant présent, reconnaissant aussi dans l'humour et dans la joie, plus encore, l'écho gracieux d'une capacité de jubilation à même de résister à la peine.

03/2019

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Ouvrages généraux

La scène originelle de l'esprit : la pensée tragique

Si le tragique n'est pas le propre de la tragédie grecque mais bien celui de "l'être au monde de l'homme" , sa conceptualisation n'advient qu'avec Hölderlin lorsque celui-ci s'approprie la question "Comment lit-on la tragédie ? " , non plus selon son acception poétique, mais en tant que forme philosophique. Et si l'on suit sa réflexion, à la question "Qu'est-ce que le tragique ? " , on notera qu'il est une façon d'être au monde de manière spéculative. L'union des contraires, de la poésie et de la sagesse, voilà ce qui a tant plu à Empédocle, Hölderlin et Nietzsche. Si Je est un autre, la pensée tragique représente l'individu conscient de lui-même dans sa totalité. Mais, un personnage tragique n'est-il pas destiné à exister dans l'Histoire ? Pour ces trois poètes, il s'agissait de traduire le monde du symbole, de la parabole, ou de l'allégorie en une nouvelle langue. En relisant de cette manière le tragique du monde, se découvre un sens qu'Empédocle, Hölderlin ou Nietzsche illuminèrent de leur regard : la mort dans les esquisses d'une tragédie pour Hölderlin et Nietzsche, ou la chute du démon chez Empédocle, traduisent la relation des oppositions dans l'absolu de la disparition.

10/2022

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Ouvrages généraux

Penser vite ou penser bien

D'où viennent nos stratégies de pensée ? Pourquoi est-on curieux, pourquoi ne veut-on rien savoir, pourquoi a-t-on l'impression d'avoir raison là où on a tort ? Penser par soi-même suppose de savoir ce que l'on sait ou ne sait pas, de choisir entre les arguments valides et les faux-semblants. Mais comment faisons-nous le tri, dans le feu des urgences ? Spontanément, avant toute réflexion, telle affirmation nous paraît plausible, telle autre indubitable. Ce livre montre que la décision comporte une part émotionnelle qui dicte ce qu'il faut approfondir ou négliger, qui discerne si nous pouvons nous rappeler un nom, résoudre un problème, gagner une partie d'échecs. Mais elle peut être socialement manipulée : encourager nos réactions spontanées, réduire nos capacités critiques, étouffer celles de nos enfants. Comment résister au déferlement de la pensée impulsive ? En sachant de quoi elle est faite. Joëlle Proust expose ici le compromis que l'évolution de la pensée et de la cognition nous pousse à négocier à tout instant entre penser vite et penser bien. Elle propose de nouvelles pistes pour aider chacun à éduquer sa capacité de raisonnement, donner aux enfants l'envie d'apprendre, permettre aux agents collectifs de parvenir aux décisions les plus informées, et comprendre pourquoi la postvérité en séduit plus d'un.

10/2021

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Sartre

Conscience et liberté. Une explication de L´être et le néant de Sartre

Dans cette oeuvre parmi les plus marquantes de la philosophie, Sartre développe une théorie de la conscience qui lui permet de caractériser l'existence humaine comme dépassement perpétuel du donné, projection vers des possibles toujours à choisir, bref comme une liberté en situation. Il nous offre ainsi les moyens de reprendre en main notre action dans le monde, loin du sentiment d'impuissance qui domine notre époque. Mais ce texte conceptuellement très complexe est difficile à lire et à comprendre. Dans l'esprit d'émancipation de l'université populaire, Annick Stevens le rend accessible dans toute sa richesse en explicitant son langage technique et en clarifiant chaque étape de son argumentation.

01/2024

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Littérature étrangère

Vivre, penser, regarder

Dans “Vivre”, la partie la plus directement personnelle du livre, Siri Hustvedt s’interroge sur son enfance, sur les formes que le désir ou l’imaginaire peuvent revêtir pendant cette période de formation. Célébrant la relation de complicité entretenue avec une mère qui lui a enseigné l’importance de l’autonomie et de la liberté, elle retrace sa quête, encore juvénile, et déjà problématique d’une tentative de définition d’elle-même en dépit de son “étrange tête” sujette à des migraines chroniques qui l’accompagneront tout au long de sa vie. S’attardant sur la notion de contexte familial en ce qu’il a pu donner naissance à tel ou tel personnages de fiction, évoquant son rapport au sommeil et/ou à l’insomnie, ou l’impact, sur son existence, de son ascendance norvégienne, elle aborde la question des fonctionnements et dysfonctionnements de la mémoire affective et le rôle joué par la figure paternelle, dont tout lecteur de La Femme qui tremble (Actes Sud, 2010) sait le rôle qu’il a notamment joué dans l’écriture du roman Elégie pour un Américain (Actes Sud, 2008, Babel n°1006). La deuxième partie de l’ouvrage, “Penser”, moins “anecdotique”, moins “narrative”, propose quant à elle une ambitieuse réflexion sur les liens qui existent entre fiction et mensonge, autobiographie et oeuvre d’imagination. Siri Hustvedt s’y interroge sur la “machinerie” de l’écriture comme sur celle de la lecture, sur la notion de vérité et sur l’amnésie en ses tours et détours. S’attachant à rendre compte de son expérience d’acquisition des instruments d’analyse permettant de mieux saisir les fonctionnements cérébraux, mentaux qui président aussi bien à la maladie (dans le pire des cas) qu’à la création artistique (dans le meilleur), l’essayiste, loin de prôner les vertus du seul jargon ésotérique (dont, tout en le maîtrisant, elle récuse l’utilisation abusive et parfois stérile), s’en affranchit pour rendre compte, avec autant de clarté et de “pédagogie ”que possible (et sans toutefois sombrer dans l’écueil d’une hâtive vulgarisation) de ses propres avancées dans le domaine de la psychanalyse ou des neurosciences, tout en mettant à contribution sa longue pratique d’écrivain et de lectrice des grands textes littéraires qu’elle a intimement fréquentés, aussi bien que des ouvrages les plus exigeants dans le domaine de la philosophie (Kant, Kierkegaard, Ricoeur, Merleau-Ponty, Sartre), de la psychiatrie (Freud, Winnicott, William James, Lacan) ou de la neurobiologie (Jaak Panksepp, Antonio Damasio). Cette partie dont un des chapitres a pour titre “L’Analyste et la fiction”, se clôt sur “L’Aire de jeu de Freud”, conférence prononcée par Siri Hustvedt à Vienne lors des rencontres annuelles Sigmund Freud, en juin 2011. La troisième partie, “Regarder” est consacrée à l’univers des arts plastiques (peinture et photographie en particulier) que Siri Hustvedt n’a jamais cessé de fréquenter à titre personnel aussi bien qu’en tant que critique d’art. On y retrouvera quelques-unes des figures tutélaires qui habitent le panthéon visuel de l’écrivain (de Goya à Morandi, en passant par Louise Bourgeois, Gerhard Richter, Annette Messager, Duccio di Buoninsegna, Richard Allen Morris, entre autres). De même que dans Les Mystères du rectangle (Actes Sud , 2006), l’écrivain propose ici une informelle leçon de regard, lequel, s’il peut naturellement convoquer des savoirs (historiques, sémiotiques), doit aussi être capable de s’en émanciper au profit du libre exercice du jugement reposant sur la réappropriation par tout individu confronté à l’oeuvre d’art, de la fonction et de l’activité purement “humaines” sur laquelle repose une expérience qui requiert, de la part de celui qui regarde, la participation du corps et d’une sensibilité subjective au moins aussi cruciales, sinon plus, que le fait de détenir une culture académique. Au terme de la lecture de cette somme architecturée de réflexions, de lectures, d’expérience que Siri Hustvedt cherche à transmettre en toute rigueur mais avec le souci d’apprivoiser, pour elle-même comme pour autrui, la complexité des tenants et aboutissants de l’expérience humaine en tant qu’entité problématique et toujours en devenir, le lecteur aura fait la connaissance d’un écrivain qui a consacré une considérable partie de son existence à explorer sans désemparer les arcanes de l’être au monde qui nous est donné en partage sous ses formes multiples et chez qui la “vocation” d’écrire est inséparable d’une aspiration à la connaissance de soi et de l’autre rendue possible par une fréquentation assidue de la recherche à l’oeuvre, de tous temps, dans les divers domaines de la pensée.

01/2013

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Hegel

Penser le néant. Hegel, Heidegger et l'épreuve héraclitéenne

Le néant ne se laisse pas facilement approcher par la pensée, car il constitue pour elle une limite. Limite interne à la pensée chez Hegel, c'est-à-dire son extrémité la plus abstraite, ou encore limite externe chez Heidegger, ce voile qui marque la finitude de ce qui se déclôt et qui le fait se tenir en retrait de la pensée. Dans les deux cas cependant, cette limite doit être pensée pour elle-même, de manière à mettre au jour la vérité à laquelle peut et doit accéder la pensée pour se mettre en branle. Cette vérité fait se joindre le néant à son autre, que cet autre soit l'être ou l'Ereignis, et selon ce que commande l'épreuve héraclitéenne. En effet, Hegel et Heidegger ont tous les deux cherché à penser le néant avec Héraclite, encore plus selon la processualité qui se trouve affichée dans ses fragments et parfois au-delà des propos de ceux-ci. Mais s'approcher du néant avec Héraclite suppose l'indépassabilité de l'un, qui provient déjà de Parménide. La limite de la pensée ne devient-elle donc pas plutôt l'un que le néant ? Et le néant, s'il est toujours pensé comme le néant de son autre en unité avec lui, est-il véritablement pensé pour lui-même ? En suivant le détail des interprétations respectives de Hegel et de Heidegger à l'égard d'Héraclite, ce livre veut diriger la pensée vers un néant indifférent à l'un, au-delà de toute approche héraclitéenne.

01/2023

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