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Communio

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Théologie

Sanctorum Communio

Dans cet ouvrage d'abord présenté comme thèse de doctorat en 1927, à l'âge de 21 ans seulement, Dietrich Bonhoeffer propose une réflexion théologique sur l'Eglise comme " communauté " (Gemeinde), comme groupe social convoqué par la parole de Dieu. En dialogue fécond et critique avec divers travaux sociologiques de son temps (notamment Ernst Troeltsch), Bonhoeffer refonde la notion de " personne " afin de dépasser une conception abstraite de l'histoire et de la réalité concrète : le " je " individuel ou collectif est toujours confronté à un " tu " qui le sollicite et qui le constitue. Là où le protestantisme conçoit parfois la communauté ecclésiale comme facultative, Bonhoeffer présente cette dernière comme " le Christ existant comme communauté " , comme lieu par excellence de la présence du Christ et de l'Esprit dans le monde. Karl Barth parlait à juste titre de cet ouvrage comme d'une " surprise théologique " (theologische Überraschung), tant la maturité de l'auteur saute aux yeux. Bonhoeffer s'est appuyé sa vie durant sur les intuitions qu'il articulait dans cette première monographie.

07/2022

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Religion

Communication et communion

Comment la communication peut-elle être au service d'une authentique culture de la rencontre ? Et pour nous, les disciples du Seigneur, que signifie rencontrer une personne selon l'Evangile ? Comment est-il possible, malgré toutes nos limites et nos péchés, d'être vraiment proches les uns des autres ? Ces questions se résument à celle qu'un jour, un scribe c'est-à-dire un communicateur, posa à Jésus : " Et qui est mon prochain ? " (Lc 10, 29). Cette question nous permet de comprendre la communication en termes de proximité. Nous pourrions la traduire ainsi : comment se manifeste la " proximité " dans l'utilisation des moyens de communication et dans le nouvel environnement créé par les technologies numériques ? Je trouve une réponse dans la parabole du bon Samaritain, qui est aussi une parabole du communicateur. Celui qui communique, en effet, se fait proche. Et le bon Samaritain non seulement se fait proche, mais il prend en charge cet homme qu'il voit à moitié mort sur le bord de la route. Jésus renverse la perspective : il ne s'agit pas de reconnaître l'autre comme mon semblable, mais de ma capacité de me faire semblable à l'autre. Communiquer signifie alors prendre conscience d'être humains, enfants de Dieu. J'aime définir ce pouvoir de la communication comme " proximité ".

05/2019

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Histoire des religions

La peur T48 Revue Communio

Si elle suscite parfois le repli sur soi ou le défaitisme, la peur établit aussi une relation avec un événement qui vient nous transformer, positivement ou négativement. Elle nous éveille à ce qui nous vient, dès le murmure du vent entendu la nuit. Tel nous semble être le sens chrétien de la peur, présent dès la peur la plus banale, la peur simple, réduite à elle-même, sans la peur de la peur, qui pousse au repli. La simple peur, qui ne tombe pas dans les extrêmes de la terreur ou de l'horreur, ouvre l'esprit à autre chose que lui-même, c'est pourquoi - loin d'un apocalyptisme mal compris - le chrétien peut en faire un usage salutaire en partant d'elle pour s'ouvrir à Dieu.

10/2023

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sociologie du genre

Communion. Aimer en féministes

Bell hooks a commencé à explorer la signification de l'amour dans nos sociétés modernes avec All About Love, best-seller aux Etats-Unis. Elle a poursuivi ce dialogue avec Salvation : Black People and Love, et conclut la trilogie avec Communion : The Female Search for Love. Cet essai militant, intime et provocateur, met au défi chaque femme de revendiquer courageusement la recherche de l'amour comme un engagement pour la liberté. Dans le style engagé qui lui est propre, l'auteur explore la manière dont les idées sur les femmes et l'amour ont été modifiées par le mouvement féministe, par la pleine participation des femmes au marché du travail et par la culture du self-help. Un livre qui propose des alternatives à la culture patriarcale, raciste et homophobe en invitant à bâtir un avenir différent.

11/2022

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Religion

Méditations après la communion

" Ô ma vie, ma vie, comment pouvez-vous subsister étant absente de votre véritable vie ? "... Dans leur inarticulation déroutante et fragmentaire, Luis de Leon, osa pour la première fois en Espagne publier les Exclamations de Thérèse d'Avila en 1588. Ces pages, dans lesquelles la religieuse, en proie à la souffrance de l'absence et de la déréliction, appelle Dieu, son âme, les mots qui s'échappent et refusent tout apaisement, furent écrites vers 1566. Une dizaine d'années plus tard, dans son commentaire au Cantique des Cantiques, texte dont la lecture en castillan avait été interdite par l'Inquisition, la mystique cesse d'être femme délaissée qui implore pour redevenir écrivain. Écrivain, c'est-à-dire lectrice du texte biblique, confrontée au mystère de l'amour et à l'inconnu d'une traduction latine - " chaque fois que j'entends ou que je lis certaines paroles du Cantique de Salomon, et sans que pour autant je sois capable de traduire la clarté du latin en castillan, je me recueille plus et mon âme s'émeut davantage que lorsque je lis les livres très pieux que je comprends ". Arnauld d'Andilly entreprend à son tour une traduction de ces deux textes qui paraissent à Anvers, en 1670, dans le cadre d'une version française des Œuvres complètes de Thérèse, sous le nom de Méditations après la Communion et Pensées sur l'amour de Dieu. La lecture parallèle du texte espagnol et de la traduction française permet de mesurer l'écart de sensibilité entre la mystique engagée dans sa propre expérience, et l'interprète qui introduit, dans la trame de la pensée féminine, la mesure et la rationalité de sa langue classique. M.A.

05/2002

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Religion

Une spiritualité de communion

Dans cette brève synthèse de la spiritualité de l'unité, ou spiritualité de communion, née d'entretiens récents avec des membres du mouvement des Focolari, Chiara Lubich illustre la nouveauté du chemin évangélique communautaire qui lui a été peu à peu révélé. Cette expérience spirituelle manifeste un changement fondamental dans l'histoire de la spiritualité chrétienne. Nous passons du primat de l'individu à l'équilibre entre personne et communion. Cette démarche correspond tout à fait aux attentes du Concile Vatican II qui a changé la manière de voir de l'Église catholique dans bien des domaines. Mais cela rejoint également les attentes profondes des femmes et des hommes d'aujourd'hui, les signes des temps qui permettent d'espérer en l'avenir de l'humanité.

04/2004

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