Déclaration d'amour à la classe ouvrière, La colline qui travaille pose une réflexion profonde sur la transmission intergénérationnelle, offrant au lecteur un sentiment de réconfort et de douce nostalgie.
Philippe Manevy retisse la trame de son histoire familiale, offrant un hommage poignant aux travailleurs lyonnais. Ce récit, qui s'étend sur quatre générations, met en lumière des vies ordinaires traversant les bouleversements politiques et sociaux de la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXIe siècle.
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Le titre fait évidemment référence à la colline de la Croix-Rousse à Lyon, surnommée "la colline qui travaille" en raison de son histoire liée aux canuts et à l'industrie de la soie. Manevy débute son récit avec Alice, sa grand-mère maternelle, tisseuse de métier et figure emblématique du mouvement ouvrier après la victoire du Front Populaire.
Son époux, René, ancien sportif devenu typographe, aurait participé à des actes de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. En retraçant leurs parcours, l'auteur explore les liens profonds entre identité et mémoire, montrant que nos existences sont la somme inachevée de celles qui nous ont précédés.
Justesse et sensibilité, volonté de se souvenir plus que devoir de mémoire, c'est un regard d'écrivain sur ses ancêtres, en quête de compréhension, mais avant tout curieux de partager leur histoire. Entre pudeur et affection, un récit marquant.