Urban Comics s’aventure dans l’Energon Universe avec deux premiers titres, confiés au scénariste Joshua Williamson. Cet univers réunit les franchises Transformers et G.I. Joe, dans un cross-over des personnages. L’objectif est de créer un univers plus sombre et mature où ces franchises interagissent de manière cohérente tout en conservant leur identité propre. Si tout a débuté avec Void Rivals, en 2023, les deux franchises ouvrent leurs propres séries, autour des personnages emblématiques de G.I. Joe, comme Duke et Cobra Commander.
Point amusant, les figures intouchables et iconiques sont totalement revisitées, à travers une lecture différente et audacieuse des univers originaux. Enfin, l’Energon Universe laisse entendre un déploiement au cinéma, comme le supposait le film Transformers : Rise of the Beasts. Nous proposons ici la chronique de Cobra Commander, la dark side de G.I. Joe, donc, mais vous pouvez retrouver celle de Duke, le camp des gentils.
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Pour ce volume, Joshua Williamson s’associe à l’illustrateur Andrea Milana, pour explorer la montée en puissance de Cobra Commander dans un monde où l’organisation Cobra n’a pas encore été formée.
L’histoire débute par les plans sinistres d’un homme cherchant à exploiter l’Energon, une substance extraterrestre mystérieuse, dont l’utilisation crée des secousses à l’échelle mondiale. On suit alors un Cobra pas encore Commander, déchu, dont les intentions se dévoilent progressivement. Un personnage bien sombre, dont l’ambition démesurée ne connaît aucune limite. D’autant que les propriétés de l’Energon, cette substance extraterrestre aux propriétés mystérieuses, lui conféreront un pouvoir destructeur.
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Domination du monde, volonté de mégalo, la narration est caractérisée par une approche plus mature du personnage. Cobra Commander dessine ici les grandes lignes de son projet de conquête du monde : sa soif de pouvoir est ainsi mise en avant de manière assez effrayante. Loin de l’univers classique, assez policé.
Le trait est convaincant, les séquences d’affrontement nombreuses et réussies… On penche plus volontiers pour le côté obscur que pour les péripéties de Duke… mais on ne se refait pas.
Un extrait est à parcourir en fin d'article.