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Claude Burgelin

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Biographies

Georges Perec

" Il serait lui-même dans son tableau, dans sa chambre, presque tout en haut à droite, comme une araignée attentive tissant sa toile scintillante, debout, à côté de son tableau, sa palette à la main, avec sa longue blouse grise toute tachée de peinture et son écharpe violette ". Georges Perec

02/2002

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Critique

Georges Perec

Il serait lui-même dans son tableau, dans sa chambre, presque tout en haut à droite, comme une petite araignée attentive tissant sa toile scintillante, debout, à côté de son tableau, sa palette à la main, avec sa longue blouse grise toute tachée de peinture et son écharpe violette. Georges Perec

10/1988

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Biographies

Georges Perec

Il est mort jeune, à quarante-cinq ans, mais il laisse une oeuvre considérable, labyrinthique, construite comme autant d'expériences d'écriture. Une vie anéantie à peine commencée - père tué en 1940, mère disparue à Auschwitz. Pas de souvenirs d'enfance. De cette amnésie, Georges Perec fera le ressort de sa création littéraire : il ne cesse de chercher à retisser des liens et des repères par les lettres, le jeu, l'invention narrative. Son oeuvre trace des chemins obliques pour lire le monde et son histoire. La vie de cet homme qui s'est reconstruit grâce à sa passion des mots s'entrevoit essentiellement à l'ombre et à la lumière de ses livres. C'est en les lisant que Claude Burgelin s'efforce de retrouver la trame d'une vie et les secrets d'un imaginaire qui continue à fasciner par son charme indicible et ce qu'il conserve d'énigmatique. Il accompagne une enfance cassée avant d'être recréée par les ressources de l'intelligence. Esquisse le portrait d'un jeune homme déterminé à affronter l'existence en écrivant. Dessine un Perec partagé entre le travail de bureau et l'artisanat de l'écriture, expérimentateur de l'art d'écrire et de dire, paysan de Paris à la recherche de "l'infra-ordinaire", présent-absent de sa judéité qu'il revisite à Ellis Island, homme d'amitiés et de grands rires. Il vivra entouré d'une seule vraie parenté, tôt retrouvée auprès de certains auteurs, la famille de cet enfant de la littérature, qui a su devenir, par un infatigable labeur, un écrivain singulièrement heureux.

02/2023

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Histoire littéraire

Les Mal Nommés

On connaît moins : Poquelin, Arouet, Beyle, Labrunie, Dudevant, Kostrowitsky, Léger, Destouches, Grindel, Bobovnikoff, de Crayencour, Poirier, Donnadieu, Kacew, Joyaux, Thomas, etc. On se souvient mieux de : Molière, Voltaire, Stendhal, Nerval, Sand, Apollinaire, Saint-John Perse, Céline, Eluard, Bove, Yourcenar, Gracq, Duras, Gary, Sollers, Houellebecq, etc. Pour accompagner la rentrée littéraire Claude Burgelin ne boude pas son plaisir en nous livrant plusieurs hypothèses surprenantes : il décrypte la relation entre le nom propre de l’écrivain et l’oeuvre qu’il a engendrée. Il fait le constat suivant : certains auteurs se sentent « mal nommés ». Une façon classique de ruser avec ce malaise est de gommer ou d’embellir son nom par la grâce ou le coup de force d’un pseudonyme. Parfois en profitant de ce pied de nez à l’état civil pour tenter un lifting ou un changement de prénom. Parfois en jonglant avec les pseudonymes et les identités narratives façon Gary-Sinibaldi-Ajar, etc. Le pseudonyme crée des jeux de dédoublement infiniment interprétables : le faux nom introduit entre soi et ce double, entre fiction de soi et vérité de soi, mille postures possibles de masquage ou de démasquage. L’invention d’un pseudonyme devient ainsi l’instant premier de la création littéraire, quand l’auteur de fiction commence par transformer son nom en une fiction. Premier acte d’une création de soi-même comme auteur (et de la liquidation du nom de l’auteur de ses jours ?). Et façon de se donner un atout pour réussir son entrée sur la scène littéraire ?

10/2012

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Thèmes photo

Place Saint-Sulpice les 18 & 19 octobre 1974

Pendant qu'il écrit, place Saint-Sulpice, saA "Tentative d'épuisement d'un lieu parisien", Georges Perec est rejoint par son ami peintre et photographe Pierre Getzler. L'artiste prend alors une cinquantaine de clichés reproduits ici, largement inédits. En contrepoint du projet de l'écrivain, Getzler fige ce qui se passe quand il semble ne rien se passer : une silhouette, un poteau, un bus... Dans sa préface, Claude Burgelin revient sur le lien qui unit les deux hommes, puis analyse la captation singulière du lieu par le photographe.

04/2025

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Non classé

La nuit passante

Plusieurs mois durant, Emmanuel Merle et Thierry Renard se sont, au rythme des jours, envoyé ces allers et retours de cinq vers — de temps à autre, quatre ou six, la contrainte n'altérant jamais leurs façons de respirer. Semant des ponctuations de la vie, furtives ou essentielles : une fulgurance, un nuage qui passe, un tourment, une échappée, un instant gris ou bleu, un impératif de vie. Des propos aléatoires. Et le tressage d'une amitié jamais évoquée autrement que par une passion commune, l'exigence que la poésie règle leur échange comme la vie de chacun. Exigence çà ou là affirmée avec autorité, mais restant le plus souvent évidence silencieuse. Extrait de la préface de Claude Burgelin.

07/2021

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