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Clément Weill-Raynal

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Rue Copernic, L'enquête sabotée

Au cinéma et dans les séries télé, on appelle ça un cold case : il s'agit d'une enquête qui n'est ni résolue, ni définitivement classée. Le 3 octobre 1980, une bombe d'une très forte puissance explosait devant la synagogue de la rue Copernic à Paris. Quatre personnes furent tuées, des dizaines d'autres blessées. Cet attentat antisémite a suscité une émotion considérable. Pour la première fois en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale, des personnes étaient tuées dans un attentat visant la communauté juive. Dans toutes les villes de France, des manifestations de solidarités furent organisées, jurant que la " bête immonde " du néo-nazisme n'aurait pas le dernier mot. Après quarante ans d'enquêtes, les juges français et en particulier le juge Trévidic sont parvenus à identifier le très probable commanditaire et acteur principal. Il se nomme Hassan Diab et militait à l'époque dans un mouvement palestinien radical, le FPLP -OS. Pourquoi, plus de quarante ans après l'attentat, l'affaire n'est toujours pas jugée alors que le nom d'Hassan Diab est apparu dans la procédure dès les années 2000 ? Comment expliquer un tel manque d'empressement et de tels errements dans l'une des plus graves affaires de terrorisme que la France a connue ? C'est l'ambition de ce livre. Clément Weill-Raynal est journaliste, spécialiste des affaires judiciaires. Il est l'auteur d'un document remarqué, "Le fusillé du mur des cons".

03/2023

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Actualité politique France

La gauche antisémite, une haine qui vient de loin

Et si la gauche avait toujours été antisémite ? Avec les massacres du 7 octobre et la guerre à Gaza, la France a été plongée dans un climat d'hostilité et de violences anti-juives. S'abritant derrière l'alibi de la cause palestinienne, l'extrême-gauche française s'est engagée dans une campagne à forte tonalité antisémite, entraînant dans son sillage de larges pans de l'opinion publique, des personnalités politiques, des mouvements associatifs, des ONG, des syndicats, des médias, des universités... Mais ce nouvel antisémitisme est-il si nouveau ? Depuis près de deux siècles, la gauche française nourrit en réalité une défiance à l'égard des Juifs et du judaïsme. Beaucoup assurent que cet antisémitisme ne serait le fait que d'une frange ultra-minoritaire. Que la gauche aurait toujours défendu les Juifs, durant l'Affaire Dreyfus, dans les années 30, sous l'Occupation... Or, il n'en est rien. L'histoire personnelle et le parcours politique, parfois dissimulés, de nombreux dirigeants et figures intellectuelles de la gauche démontrent qu'à travers les époques ils furent en réalité de toutes les campagnes anti-juives. Que ce soit dans les écrits fondateurs des premiers doctrinaires du socialisme, sous le régime de Vichy, dans l'immédiate après-guerre, à l'occasion des procès antisémites de Prague et de Moscou fomentés par le régime stalinien, lors de la guerre des Six jours, à l'époque du Mitterrandisme triomphant, dans les années 2000 lors de "la seconde intifada" et aujourd'hui encore alors qu'Israël mène une guerre existentielle contre le djihadisme. Clément Weill-Raynal revient sur des épisodes occultés de notre histoire et dévoile une part sombre de la gauche française.

04/2025