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Charles Baudelaire, Théophile Gautier

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Biographies

Baudelaire

Ecrivain, bibliophile, critique d'art et ami de Baudelaire, Charles Asselineau retrace dans cette biographie de référence – la première consacrée à l'auteur des Fleurs du Mal – le parcours du poète dans son siècle. Décrivant l'homme qu'il a connu, du jeune dandy au mourant en passant par le traducteur d'Edgar Poe, relatant sa vie au milieu de ses contemporains, écrivains, artistes, éditeurs (Théodore de Banville, Théophile Gautier, Henry Murger, Champfleury, Nadar, Eugène Delacroix, Auguste Poulet-Malassis, Michel Lévy, etc.), analysant mieux que tout autre critique l'oeuvre – notamment "Les Fleurs du Mal", dont il établira l'édition définitive après le célèbre procès pour outrage à la morale publique –, il nous montre ici un Baudelaire vivant et profondément humain.

11/2024

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Les Paradis artificiels

Les hallucinations commencent. Les objets extérieurs prennent des apparences monstrueuses. Ils se révèlent à vous sous des formes inconnues jusque-là. Puis ils se déforment, se transforment, et enfin ils entrent dans votre être, ou bien vous entrez en eux. Les équivoques les plus singulières, les transpositions d'idées les plus inexplicables ont lieu. Les sons ont une couleur, les couleurs ont une musique... Vous êtes assis et vous fumez ; vous croyez être assis dans votre pipe, et c'est vous que votre pipe fume ; c'est vous qui vous exhalez sous la forme de nuages bleuâtres.

08/2007

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Mademoiselle de Maupin Tome 1

Théophile Gautier fut poète, romancier et critique d'art. Il fit la connaissance de Nerval au collège Charlemagne. Il rencontra ensuite Victor Hugo, qu'il considéra comme son maître et qu'il suivit dans le mouvement romantique. Si ses premières poésies passèrent inaperçues, Emaux et Camées, recueil de vers sur lequel il travailla jusqu'à l'année de sa mort, émerveilla Baudelaire, qui dédia ses Fleurs du mal au " poète impeccable ". Gautier s'opposa aux visions moraliste et utilitaire de la littérature pour défendre sa conception de l'art, se devant d'être inutile et beau. Il se fit ainsi précurseur du Parnasse et de la doctrine de l'art pour l'art. Il annonce la couleur dès la célèbre préface de Mademoiselle de Maupin, dans laquelle il fustige la censure et qui vaut d'être lue. Le roman, quant à lui, raconte la vie d'une jeune femme qui se travestit pour percer les secrets des hommes avant de succomber à leurs charmes.

01/2016

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Poésie

Les Fleurs du mal

Les Fleurs du mal, de 1868 à 2021 édition établie par Pierre Brunel, membre de l'Institut A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire, les éditions Calmann-Lévy ont choisi de rééditer Les Fleurs du mal, dans l'édition dite définitive publiée par leur fondateur Michel Lévy en 1868. Il importe ici de souligner que cette édition avait été voulue par Baudelaire, qu'il l'avait préparée, mais que la maladie et sa mort prématurée (1867) l'ont empêché d'en voir l'aboutissement. Il y avait travaillé très tôt, avec Michel Lévy et avec son frère Calmann. Après la mort de Baudelaire, en accord avec sa mère et ses autres héritiers, Michel Lévy fait paraître "l'édition définitive" des Fleurs du mal en décembre 1868. Cette édition fut la plus fréquemment utilisée à la fin du xixe siècle et encore au début du xxe, - en particulier par Apollinaire. Pierre Brunel reprend donc cette édition, en maintenant les textes complémentaires qui y figuraient (la longue notice de Théophile Gautier et un appendice de textes de divers auteurs constitué par Baudelaire lui-même). Il y adjoint les poèmes publiés à Bruxelles en 1869 sous la forme d'un Complément. On dispose ainsi de l'ensemble du recueil voulu par Baudelaire, soigneusement revu et corrigé, qui permet d'apprécier cette édition, la plus complète. On trouvera dans le volume une étude suivie des relations entre Baudelaire et les éditions Michel Lévy frères, puis des éléments de préface, d'information, et un appareil de notes pour chacun des poèmes.

01/2024

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Littérature française

Le club des hachichins

Fondé en 1844 par le psychiatre Jacques Joseph Moreau de Tours, qui a découvert les effets du cannabis lors de ses voyages en Orient et publié un traité, "Du hachisch et de l'aliénation mentale", le Club des hachichins se réunissait chaque mois chez le peintre Fernand Boissard, à l'hôtel de Lauzun, quai d'Anjou à Paris, pour expérimenter diverses drogues hallucinogènes, haschich et opium entre autres. Parmi ses membres, outre des scientifiques, de nombreux artistes et écrivains : Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Gérard de Nerval, Honoré de Balzac, Alphonse Karr, Alexandre Dumas, Gustave Flaubert, Théophile Gautier ou encore Charles Baudelaire (futur auteur des "Paradis artificiels" et traducteur des "Confessions d'un mangeur d'opium" de Thomas de Quincey, occupant par ailleurs l'étage au-dessus du club). C'est l'une de ces séances, appelées "fantasias" par les membres du groupe, que relate ici Théophile Gautier. Non sans ironie, et avec un sens certain du romanesque, l'auteur du "Capitaine Fracasse" se penche d'abord sur l'ancienne secte des Haschischins et l'origine du mot haschich, "d'où vient hachichin, mangeur de hachich, racine du mot assassin", puis décrit en détail les effets psychotropes que la drogue - en réalité du dawamesk, une sorte de confiture verdâtre composée de résine de marijuana, de miel et d'épices - exerce sur son esprit et son corps : sensations amplifiées, métamorphoses, hallucinations, dilatation et mort du temps,... "C'est aujourd'hui qu'il faut mourir de rire ! " décrète l'un des personnages.

11/2024

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Littérature française

Le club des hachichins

Fondé en 1844 par le psychiatre Jacques Joseph Moreau de Tours, qui a découvert les effets du cannabis lors de ses voyages en Orient et publié un traité, "Du hachisch et de l'aliénation mentale", le Club des hachichins se réunissait chaque mois chez le peintre Fernand Boissard, à l'hôtel de Lauzun, quai d'Anjou à Paris, pour expérimenter diverses drogues hallucinogènes, haschich et opium entre autres. Parmi ses membres, outre des scientifiques, de nombreux artistes et écrivains : Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Gérard de Nerval, Honoré de Balzac, Alphonse Karr, Alexandre Dumas, Gustave Flaubert, Théophile Gautier ou encore Charles Baudelaire (futur auteur des "Paradis artificiels" et traducteur des "Confessions d'un mangeur d'opium" de Thomas de Quincey, occupant par ailleurs l'étage au-dessus du club). C'est l'une de ces séances, appelées "fantasias" par les membres du groupe, que relate ici Théophile Gautier. Non sans ironie, et avec un sens certain du romanesque, l'auteur du "Capitaine Fracasse" se penche d'abord sur l'ancienne secte des Haschischins et l'origine du mot haschich, "d'où vient hachichin, mangeur de hachich, racine du mot assassin", puis décrit en détail les effets psychotropes que la drogue - en réalité du dawamesk, une sorte de confiture verdâtre composée de résine de marijuana, de miel et d'épices - exerce sur son esprit et son corps : sensations amplifiées, métamorphoses, hallucinations, dilatation et mort du temps,... "C'est aujourd'hui qu'il faut mourir de rire ! " décrète l'un des personnages.

09/1997

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