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Charif Majdalani

Extraits

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Littérature française

Dernière oasis

Un spécialiste libanais de l'archéologie orientale est invité par le mystérieux général Ghadban à venir expertiser des pièces antiques dans le nord de l'Irak. Le voici reçu dans une oasis au milieu du désert, un îlot comme hors du monde et du temps. Mais nous sommes à l'été 2014 et le lieu, occupé par des militaires, entouré à l'est par les forces kurdes, au nord et à l'ouest par les djihadistes de Daesh, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements - autant dire que la sereine beauté de ses paysages est digne du calme qui précède la tempête. Sur les trésors à jamais perdus et sur les inéluctables transformations du monde, Charif Majdalani signe un roman d'aventures aussi contemplatif que captivant.

10/2023

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Le dernier seigneur de Marsad

Beyrouth, quartier de Marsad, 1964. Simone, la fille cadette de Chakib Khattar, un notable chrétien qui a fait fortune dans le négoce du marbre, est enlevée par Hamid Chahine, bras droit de Chakib à l’usine de celui-ci. Hamid est le fils d’Abdallah Chahine, régisseur des biens des Khattar, mais d’extraction plus modeste qu’eux. Abdallah et Chakib, amis de longue date, ont eu autrefois une maîtresse commune, Lamia, qui a fini par épouser Abdallah. Ce rapt amoureux tombe au plus mal pour Chakib Khattar, obsédé par la transmission de son patrimoine et qui, se heurtant à l’incapacité ou à l’indifférence de ses héritiers légitimes, a fait de Hamid plus que son homme de confiance, une sorte de fils spirituel. A Marsad, l’affaire fait grand bruit, mais l’enlèvement tourne court, après que les deux amants ont tenté de se marier clandestinement. Khattar retrouve sa fille, il la met sous clé, et Hamid prend le large. Simone, elle, se libérera comme elle le peut dans les bras d’amants de passage. Les années suivantes voient le Liban s’enfoncer dans la guerre, entre 1975 et le milieu des années 1980. Chakib devient alors le témoin impuissant de ces convulsions qui affecteront durement son négoce et compromettront son statut de notable chrétien, dans un pays livré aux milices et au chaos.

08/2013

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Mille origines

Charif Majdalani est passionné par les mélanges culturels et les identités plurielles, dans toute leur richesse, drôlerie et complexité. Il nous fait part de ses réflexions sur ces sujets alors qu'il revient d'un voyage lointain et qu'il survole de nombreux lieux qui le font rêver, avant d'atterrir à Beyrouth, sa ville, son lieu de vie, si emblématique de ces carrefours de populations. Il part alors à la rencontre d'une vingtaine de personnes qui lui confient leur parcours et leur histoire familiale. Charif Majdalani les retranscrit dans un style littéraire à la façon de Svetlana Alexievitch dans "La fin de l'homme rouge". Racontés à la première personne du singulier, ces récits incarnent des vies faites d'exil, d'émigration, de guerres, d'identités religieuses multiples ou d'amours contrariés. Comme Rawwad, chrétien et premier de sa classe en cathéchisme qui apprend de la bouche du directeur de son école qu'il est musulman par son père et juif par sa grand-mère. Ou Jenny, philippine, femme de ménage devenue esthéticienne, qui se désole de comprendre trop tard que rien n'a remplacé sa présence auprès de ses filles restées au pays. Ou encore Marylin, qui doit attendre de tomber sur son ancien amoureux par hasard dans les rues de Singapour, loin de sa famille libanaise désapprobatrice de cette union, pour oser se mettre en couple avec lui et avoir un enfant. A travers ces monologues, Charif Majdalani dresse un portrait en kaleidoscope de Beyrouth, du Liban et de sa région, à l'image des croisements infinis qui se rencontrent partout dans le monde. Et offre un livre à la fois érudit et vibrant.

04/2023

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Littérature francophone

Beyrouth 2020

Au début de l'été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique et l'inflation, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entame la rédaction d'un journal. Il entend témoigner de cette période terrible et déroutante, la confronter à son expérience, à ses réflexions et à ses émotions — peut-être aussi espère-t-il la supporter grâce à l'écriture. Cette chronique de l'étouffement et de l'effondrement, non dénuée d'une paradoxale légèreté, se trouve percutée le 4 août par l'explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Devenu témoignage du cataclysme, ce récit très sensible aux détails du quotidien dresse le portrait d'une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, dont les habitants chancellent puis se redressent, jouets d'un destin aussi hasardeux que cruel.

09/2020

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Romans historiques

Caravansérail

Au début du XXe siècle, la rencontre d'un colonel anglais excentrique transforme Samuel Ayyad, un jeune Libanais aventureux, en une sorte de condottiere guerroyant au Darfour et au Kordofan, aux confins du Soudan et du Tchad. Un jour, sa route croise celle d'un compatriote qui transporte à travers déserts et savanes, démonté et chargé à dos de chameau, un petit palais arabe qu'il espère vendre à quelque roitelet africain épris de faste. Samuel lui achète son encombrant bagage, avec l'idée de le ramener à Beyrouth. Mais entre-temps, la Première Guerre mondiale a éclaté, et avant de revoir son Ithaque, notre moderne Ulysse vivra une odyssée qui le mènera, à la tête de la caravane portant son palais en pièces détachées, entre pillards et patrouilles ottomanes, le long du Nil puis à travers l'Arabie et la Syrie soulevées par Fayçal et Lawrence, jusqu'aux neiges du Mont-Liban.

08/2007

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Beyrouth 2020, Journal d'un effondrement

Au début de l'été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie, Charif Majdalani entame la rédaction d'un journal. Il entend raconter cette période déroutante, la confronter à son expérience, à ses réflexions et à ses émotions - peut-être aussi espère-t-il ainsi la supporter. Mais le 4 août, le port de la ville explose. Devenue alors témoignage du cataclysme, cette chronique de l'étouffement dresse le portrait sensible d'une cité stupéfiée par la violence, au coeur de laquelle les habitants chancellent, jouets d'un destin aussi hasardeux que cruel. Le journal est suivi d'un texte inédit dans lequel l'auteur reprend l'écriture de manière intermittente. Tandis que le pays s'installe dans le désastre, il achève le récit d'un monde qui, ici mais aussi déjà peut-être ailleurs, se meurt, inexorablement.

04/2022

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