En 1933, Henri de Régnier, dans sa chronique littéraire du Figaro, compare deux livres qui viennent de paraître : Du képi rouge aux chars d’assaut et Voyage au bout de la nuit. Il éreinte Céline, a contrario encense l’ouvrage de Charles-Maurice Chenu (1886-1963), avocat et fils de bâtonnier, et qui fut mon grand-père. Ce récit, peu connu, s’ajoute à ceux, plus célèbres, de Dorgelès (Les croix de bois), de Galtier-Boissière (la fleur au fusil) ou Chevallier (la Peur), ayant décrit le massacre de 14-18.