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Chantal Akerman

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Cinéastes, réalisateurs

Chantal Akerman

Le film de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, a été désigné meilleur film de tous les temps par le magazine Sight and Sound. Avec son style unique et très personnel, la réalisatrice belge a transformé le monde du cinéma et de l'art. Ce livre est un portrait posthume de Chantal Akerman en tant que cinéaste moderne, avec des contributions de personnes qui l'ont admirée et ont travaillé en étroite collaboration avec elle. La cinéaste et artiste Chantal Akerman était l'une des réalisatrices les plus audacieuses de sa génération. Son oeuvre brouille les frontières du temps et de l'espace, du cinéma et de l'art. On peut voir ses films dans les cinémas et les musées du monde entier. Si elle est largement inconnue du grand public, elle est vénérée par les cinéphiles, les artistes visuels et les cinéastes. L'impact de son oeuvre sur le cinéma mondial est apparu clairement lorsque Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles a été nommé meilleur film de tous les temps par le magazine britannique Sight and Sound. En 2024, Bozar-Palais des Beaux-Arts, le Jeu de Paume et CINEMATEK rendront hommage à Chantal Akerman en organisant la première grande exposition sur l'artiste bruxelloise. Le livre qui accompagne l'exposition présente les personnes qui ont été ses plus proches et qui peuvent apporter un éclairage unique, notamment les personnes qui ont travaillé avec elle ou qui ont été inspirées par elle.

03/2024

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Cinéastes, réalisateurs

Chantal Akerman, passer la nuit

Quand il s'agit d'écrire sur Chantal Akerman, disparue le 5 octobre 2015, il faut se garder de s'en tenir à "exil, juive, nomade, autobiographie, enfermement, suicide", dit Corinne Rondeau, qui n'a pas hésité à se risquer au chemin de l'artiste, un chemin de visages, de paysages, de voyages. De Saute ma ville (1968) à No Home movie (2015), de films en installations, d'écrits en entretiens, son livre suit une des oeuvres les plus singulières des dernières décennies, une traversée ininterrompue du jour à la nuit et de jour en jour, jusqu'à l'invention de sa propre nuit, celle "où l'on verra dans le noir".

10/2017

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Cinéastes, réalisateurs

Intérieurs sensibles de Chantal Akerman

Chantal Akerman est une cinéaste radicale et complète. Des films de fiction et essais documentaires aux installations d'images en mouvement, son art est celui d'une intrépide expérimentation formelle. Cette esthétique du geste expérimental a pour départ un engagement éthique fort. A l'encontre de tout voyeurisme, d'un regard opposé à un autre, Akerman accueille l'autre à l'intérieur de son propre "logis" , le loge au sein de sa propre intimité. Le travail sur l'intime du point de vue des expressions formelles, visuelles et sonores, devient un espace possible à partager et à vivre en commun. Ainsi les notions d'intérieur et d'intériorité sont intimement liées dans l'oeuvre d'Akerman à la notion de passage : passages d'un extérieur fixe à une mobilité interne mitigée, d'un espace public à l'espace intime, d'une neutralité factice du cadre aux bouleversements profonds des corps. Le passage du film à l'installation est caractérisé par la même perméabilité des frontières. Comment habiter un espace, l'investir de soi tout en préservant aussi bien sa propre intimité que celle de l'espace lui-même, et celle de l'Autre - d'une autre identité, que ce soit la mère de la réalisatrice dans son dernier film No Home Movie (2015) ou encore ses personnages : de Jeanne Dielman à ceux de Je, tu, il, elle (1974), Toute une nuit (1982) et Histoires d'Amérique (1989) ?

10/2024

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Cinéastes, réalisateurs

Rêve Akerman

"Rêve Akerman" suit la trajectoire de Chantal Akerman, la réalisatrice de Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles, élu meilleur film de tous les temps parla revue Sight &Sound. De son premier voyage à New York en 1971, où jeune cinéaste elle découvre le cinéma underground, jusqu'à son dernier film, "No Home Movie" en 2015, dans lequel elle filme sa mère, en passant par sa rencontre avec Delphine Seyrig, ce sont les lieux, les errances, les films et les pensées de Chantal Akerman qui sont recréés par Florence Andoka. Cette fiction est la transcription d'un regard qui imagine une vie à travers une oeuvre, y éprouve sa sensibilité et recompose une époque : "Rêve Akerman" est un texte incandescent comme l'est le cinéma de Chantal Akerman.

09/2024

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Cinéastes, réalisateurs

Ma mère rit

"Au début c'était un cataclysme avec de la brûlure et de l'exaltation. Des mots, toujours les mêmes sans cesse répétés, j'ait fait connaissance avec les mots d'amour d'une langue ancienne. J'ai tant parlé. J'aurais pas dû. Oui, je revivais. J'arrêtais de voir ma mère mourir. J'arrêtais de ne pas vivre. Il y avait de la vie en moi. Toute une vie. Une pleine vie". Dans cet autoportrait écrit à vif, dans la brûlure, l'intensité et la crudité du quotidien, Chantal Akerman nous confie pour la première fois la matière même de toute son oeuvre, de toute sa vie. Depuis son premier court-métrage à dix-huit ans, Saute ma ville, en 1968, et ses premiers films, Je, tu, il, elle en 1974 ou le film culte Jeanne Dielman, en 1975, avec Delphine Seyrig, jusqu'à son dernier film librement réalisé à partir du roman de Conrad en 2012, La folie Almayer, en passant par ses installations et ses carnets de voyages, films documentaires en Russie, à New York ou dans les pays de l'Est, elle n'a jamais cessé de décrire l'enfermement, la répétition avec l'autre, le désir d'un ailleurs, le vertige de la folie. Ma mère rit est une magnifique plongée dans le coeur, le rire, les joies et les blessures de Chantal Akerman.

10/2013

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Cinéastes, réalisateurs

Ma mère rit

"L'enfant était né vieil enfant et du coup, l'enfant n'était jamais devenu adulte. Il évoluait dans le monde des adultes comme un vieil enfant, et y arrivait mal. Le vieil enfant se disait que si sa mère disparaissait, il n'aurait plus nulle part où revenir. L'enfant à l'adolescence avait fait les quatre cents coups, puis à l'âge adulte n'importe quoi mais savait qu'il pouvait toujours revenir. L'enfant, c'est elle, c'est moi. Et maintenant je suis vieille, je vais avoir soixante ans. Et même plus. Et j'en suis toujours là. Je n'ai pas d'enfant. Un vieil enfant ne fait pas d'enfant. Qu'est-ce qui va me retenir à la vie après". Dans cet autoportrait écrit à vif, dans la brûlure, l'intensité et l'âpreté du quotidien, Chantal Akennan nous confie la matière même de toute son oeuvre. Les mots sont autant d'images accolées entre elles, scotchées, coupées ; c'est l'écriture comme un montage en cours, le cinéma n'est jamais loin. C'est le même langage que la vie. L'autrice dévoile avec pudeur et douleur la relation avec sa mère, avec sa compagne, avec sa propre folie, qui la guette. Ma mère rit est une magnifique plongée dans les joies, les blessures ; dans le coeur de la réalisatrice.

10/2021

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