Recherche

Ceysson

Extraits

ActuaLitté

Beaux arts

Louttre.B. L'insolente nécessité de la peinture

Est-il possible aujourd'hui de peindre des paysages ? De tenter d'exprimer un sentiment du paysage, sans polémiquer, sans prétendre définir une esthétique, les règles à respecter d'un art de peindre ? Tout en proposant cependant sa propre mise en question de l'art contemporain, aujourd'hui célébré, sa propre interrogation sur le devenir de la peinture ? Est-il possible encore, aujourd'hui, de vouloir figurer en peinture, donner à voir en peinture, le vent, la pluie, la nuit et le jour, les nuages qui passent, les ciels de plomb présages d'orages, les "enlevés" qui strient des ciels chargés de lourdes nuées ? Et les collines et la campagne à l'aube et au jour finissant ? Et la vacuité de midi, les lumières de l'été, la chaleur, le gel ? C'est ce que fait Louttre B depuis les années quatre-vingt. Une sorte d'ordo qui assure visuellement de la permanence du monde et de la peinture : sa peinture. Après la guerre, c'est comme naturellement qu'il a adopté, fait siennes, les organisations formelles des peintres non-figuratifs dont Bissière fut l'un des inventeurs. Mais, dès la fin des années soixante, à voir dans ses oeuvres ce qu'il en retient, on ne l'imagine plus guère satisfait d'une peinture dont il pressent l'enlisement... Il lui a fallu réinventer une non-figuration délivrée de toute soumission aux conventions modernistes. C'est pourquoi à l'aide d'une pictographie simple et dans une palette sourde ou éclatante Louttre B a transcrit en ses équivalents plastiques, comme le peintre ou le sculpteur " primitif ", pour citer Bataille et Griaule, ce que "son esprit sait de la chose représentée". Bref, Louttre a su inventer et invente, chaque fois qu'il peint, son primitivisme, son propre socle primitif, qu'il régénère en s'y ressourçant.

04/2012

ActuaLitté

Littérature française

Maman, J'ai Tué mon Père

Une jeunesse sacrifiée sur l'autel de la barbarie. Paul, jeune paysan Ardéchois, un beau jour d'août 1914, est appelé sous les drapeaux pour défendre son pays, la France. Il s'y distingue par son courage, et son sens de l'amitié, d'abord dans les tranchés, puis dans les airs, en tant que mitrailleur. Il est fait prisonnier, est envoyé dans un camp, puis transféré dans une usine d'armement où il fait la connaissance d'une jeune allemande, Erna. Mais la guerre se termine en 1918, et Paul doit rentrer chez lui laissant Erna éplorée, et sans le savoir, enceinte d'un garçon, Dieter. Celui-ci, comme beaucoup d'enfants allemands de l'époque, à son adolescence, est embrigadé dans les Jeunesses Hitlériennes. Paul, rentré en France, milite au parti communiste, et lorsque la guerre de 39-45 éclate, il se radicalise contre l'ennemi allemand et entre dans la résistance FTP. Il en devient le chef local, et entraîne son fils Jean dans cette bataille. Ils sont arrêtés et torturés, puis mis en prison à la forteresse de Nîmes, ville dont le responsable de Secteur n'est autre que Dieter, devenu officier SS... La cruauté du devoir et la beauté du sacrifice sont les points forts de ce livre, tout en charme et en émotions.

04/2019

ActuaLitté

Art contemporain

Bernard Venet. Le tas de charbon, 1e édition

Cet ouvrage est imprimé en noir sur le papier Magno Natural 140 gr/m2. Il contient cinq cahiers de 8 pages imprimés en quadrichromie sur le papier Sirio Color Nero 115 gr/m2. La couverture, à rabats, est composée du papier Curious Matter black 380 gr/m2 sur lequel est appliqué un vernis sérigraphique brillant. Le titre de l'ouvrage, le nom de la collection et des éditions sont "inscrits" est en réserve dans le vernis.

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Destituer les ombres

Romane a quarante-deux ans. Il a réussi. Mais au fil du temps il devient plus conscient de la vacuité de son existence. Il se voulait un destin ? Il pressent qu'il n'en aura pas. Il n'a pas de descendance ; plus de famille ni d'amis. Son appétit de vivre semble le quitter : il n'a plus ni passion, ni objectif. Il n'a pas non plus de courage, ce qui le sauve du suicide mais le contraint à survivre, plutôt que vivre. Pourtant il semble parfois exhumer quelques braises, qui rougeoient encore un peu. Alors il s'y raccroche, et les attise, avec le seul souffle qui lui reste encore, pour se soustraire aux ombres qui le dévorent. Ces braises prennent des formes inattendues : un désir de rédemption, dans un camp de réfugiés en Mauritanie ; les yeux d'une adolescente ; la musique mystique d'un musicien sans âge. On en ressent encore la chaleur dans la rencontre d'une femme sublime de dignité. Mais à chaque fois que Romane parvient à retrouver un peu de souffle, il chute à nouveau, plus bas encore, et les braises paraissent décliner en intensité à chaque nouvel échec. Ou est-ce plutôt le souffle ? Lorsque Romane finit par ne plus trouver de braises sous ses propres cendres, il est victime d'un évènement majeur qui, paradoxalement, va lui offrir un sanctuaire et l'extraire de l'empire de ses ombres.

12/2020

ActuaLitté

Littérature française

La France charitable et prévoyante : tableaux des oeuvres et institutions des départements. Nr 51

Conseils d'un ami aux républicains / par Agricol Perdiguier,...Date de l'édition originale : 1873Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

01/2017

ActuaLitté

Essais médicaux

L'arrogance du bistouri

"Le bistouri permet d'agir vite et directement. Il donne l'illusion - et le plaisir - de se battre contre la fatalité de la mort", écrit Eric Cheysson. Chirurgien depuis plus de 30 ans, l'auteur jette un regard critique sur son métier à travers le cas d'un patient, des premières consultations jusqu'au bloc opératoire... Les décisions à prendre, l'angoisse des patients, les vies sauvées, les dysfonctionnements internes, l'étrange rapport entre le médecin et l'opéré... Et puis, dans sa réflexion qui couvre toute une vie, il pousse le lecteur à se poser cette question essentielle : l'hôpital est-il malade ? Personne n'a jamais demandé à Eric Cheysson s'il jouissait encore d'une bonne vue et s'il était toujours maître de ses gestes. Et si le chirurgien était moins performant... Qui le lui dirait ? Alors qu'un pilote d'avion est obligé de passer une visite médicale annuelle, alors qu'il est constamment contrôlé et peut se voir retirer sa licence à tout moment, le chirurgien, lui, n'a que sa conscience pour se remettre en question. Parfois, ce n'est pas suffisant. Avec d'autres praticiens, l'auteur lutte pour que le bistouri soit désormais moins arrogant : que des évaluations viennent régulièrement s'assurer de l'efficacité de celui qui tient en main le scalpel salvateur ! Ce récit mené à travers les continents nous fait vivre de l'intérieur le quotidien d'un chirurgien.

10/2019

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté