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Ceux qui avaient choisi

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Ceux qui avaient choisi

Vingt ans après sa déportation, une rescapée des camps de la mort rencontre un universitaire allemand qui a servi comme officier sous le régime nazi. A travers leur dialogue, qui oscille entre confrontation et séduction, la pièce interroge la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et la responsabilité individuelle et collective face à l'une des pages les plus sombres de notre histoire.

03/2022

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Ceux qui avaient choisi

Vingt ans après sa déportation, une rescapée des camps de la mort rencontre un universitaire allemand qui a servi comme officier sous le régime nazi. A travers leur dialogue, qui oscille entre confrontation et séduction, la pièce interroge la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et, avec elle, la responsabilité individuelle et collective face à l'une des pages les plus sombres de notre Histoire. Pièce singulière écrite par l'une des grandes figures de la Résistance, témoignage pudique autant que cruel, cette oeuvre brosse le portrait de deux âmes éprouvées par la barbarie.

04/2017

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Ceux qui avaient choisi

ISBN/EAN/UPC: 9782912833259 Titre de l'ouvrage: Ceux qui avaient choisi Auteur: Charlotte Delbo Editeur: Les Provinciales Date de publication: 23/05/2011 Reliure: Broché Prix public/catalogue hors taxes: EUR 9,48 TVA: 5.5% Prix public taxes comprises: EUR 10,00 Nombre de pages: 83 Langue: français Sujet: Spiritualités / Judaïsme Champs facultatifs Edition: Volume: Description: Ceux qui avaient choisi est une des premières pièces de théâtre de Charlotte Delbo, écrite en 1967, et restée longtemps inédite peut-être par une sorte de pudeur, parce qu'elle s'y livrait trop, et aussi à cause d'une sensibilité politique exacerbée. Ceux qui avaient choisi est d'abord un acte de mémoire et de fidélité à une lutte, celle de la Résistance (la vraie résistance, disait Malraux) avec sa passion politique pour un peuple et pour la liberté : la pièce est construite autour de la scène bouleversante des derniers moments à la prison de la Santé de « Françoise »/Charlotte Delbo avec son mari, « Paul »/Georges Dudach, en compagnie duquel elle avait été arrêtée et qui sera fusillé après cet entretien le 23 mai 1942 au Mont-Valérien. Mais cette pièce est aussi un acte de bravoure dramatique, car cette scène appartient au passé : l'action se situe vingt ans après, à la terrasse paisible d'un café d'Athènes… où Françoise fait la rencontre d'un homme, un Allemand, « Werner ». C'est la réminiscence de cette scène, sa résonance décisive sur le présent de cette femme élégante et délicate mais qui connut d'un peu trop près la dureté de la vie, qui sont représentées. Celle qui fut la collaboratrice de Louis Jouvet avant et après Auschwitz exploite ici, une fois de plus, l'art qu'elle en avait appris : pour décrire comment se détermine une volonté. Deux personnages s'affrontent avec courtoisie : cette résistante déportée élégante mais armée de la « connaissance inutile » si chèrement acquise en face de la cruauté des hommes et trop souvent de leur faiblesse, et un universitaire allemand, spécialiste de la Grèce classique et donc symbole vivant de tout l'amour allemand du savoir et de l'ordre de l'intelligence qui célébra le nazisme - donc échoua devant lui. Werner, qui fut aussi un quelconque officier de la Wehrmacht à Athènes pendant la guerre, utilise cette passion pour l'Antiquité à la fois pour justifier sa passivité ou son aveuglement (notamment à l'égard de la condition des Juifs) pendant les années trente et quarante et aujourd'hui la mélancolie d'une vie exempte de risque mais non pas de privilèges. C'est l'échec du modèle universitaire et culturel allemand - répandu en deux siècles dans toute l'Europe, aveugle et impuissant devant l'histoire et les souffrances humaines qu'elle charrie. C'est par fidélité à son passé que Françoise, pétrie de la pensée politique et de la solidarité du combat clandestin, refuse de céder à la douceur, la sensualité de cette rencontre - la mémoire y fait jaillir les linéaments d'une sorte de transcendance, celle des deux « sacrements » de la lutte et du mariage - et finalement laisse à ses études l'universitaire incapable aujourd'hui comme il l'était hier de transformer ses connaissances en force d'action et de volonté. C'est donc, en somme, une pièce « européenne », fixant les conditions d'un partenariat véridique et non pas oublieux entre les « ennemis » d'hier. Cette pièce historique et politique traite du passé, de la mémoire et de la vocation de l'Europe : elle nous arrive après quarante ans pendant lesquelles le devenir de la Grèce, miracle précieux, symbole, frontière et origine de l'Europe et peut-être aussi figure de son destin, aura eu le temps d'hésiter, - et c'est dans ce pays qui a enfoui ses blessures de la guerre, que la pièce a été située, la Grèce touristique et insouciante des dangers qui la menacent à nouveau, échappant pour un temps aux tourments souvent sanglants de l'histoire. Or il se trouve qu'elle a été écrite quelques semaines seulement avant les graves émeutes populaires qui constitueraient le prétexte au putsch des colonels. Depuis, si une certaine Europe a été construite, cette pièce sonne devant elle encore comme un avertisseme Biographie de l'auteur: Les caractères spéciaux incompatibles ont été filtrés. Charlotte Delbo (1913-1985) a été, après Jean Anouilh, l'assistante de Louis Jouvet au théâtre de l'Athénée. Étudiante en philosophie à la Sorbonne et membre du parti communiste, elle s'engage, avec son mari Georges Dudach dans le « groupe Politzer » qui publie Les Lettres françaises. Arrêtés en mars 1942, celui-ci sera fusillé au Mont-Valérien et elle déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück. Après la libération elle écrit une uvre forte à la mémoire de ses camarades disparues en déportation, en particulier Auschwitz et après, publié en trois volumes par les Éditons de Minuit à partir de 1965. Elle est une des cinq déportés choisis pour représenter la France dans son Pavillon permanent à Auschwitz.

05/2011

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Littérature française

Des rides à l'âme

De Christel Peyrefitte, le présent recueil ne comporte que des textes qu'elle a publiés de son vivant. Elle avait écrit un millier de pages pour sa thèse sur "l'Eglise et la Politique" . De crainte de blesser encore plus un clergé déjà si éprouvé, elle s'était retenue de la soutenir et de la publier. Elle avait également entrepris, depuis plusieurs années, une biographie d'Albert Cohen qu'elle n'a pu achever. Estimant que nous ne devions pas être moins scrupuleux qu'elle, nous avons renoncé aux écrits qui n'avaient pas reçu son imprimatur. Parmi ceux qu'elle a rendus publics, soit dans des livres, soit dans des journaux ou revues, nous avons choisi ceux qui ont paru les plus significatifs.

04/1997

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Essais

Daech, le cinéma et la mort

Daech filme ceux qu'il torture jusqu'à la mort en recourant à un usage maniaque d'effets visuels les plus spectaculaires, dignes des films d'action hollywoodiens. Daech possède des studios, et maîtrise parfaitement toutes les techniques de diffusion numérique. Contrairement aux nazis qui, par précaution, avaient choisi de ne pas filmer les chambres à gaz. Par là, l'ennemi se tient au plus près de nous. Il achète et vend, exploite, spécule et asservit, entre autres par sa propagande filmée. J'ai voulu comprendre ce qu'il arrive au cinéma que j'ai connu enfant, et auquel je n'ai cessé de croire, jusqu'à devenir cinéaste. J'ai voulu comprendre cette extravagance propre à notre temps.

08/2016

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Shoah

Il y a tout juste 80 ans, les nazis se lançaient dans l'extermination des communautés juives d'Europe. A la fin de la guerre, lorsque le monde découvre la vérité sur les camps de la mort, c'est l'effarement ! Comme si l'inconscient collectif s'était réfugié dans le déni. Pourtant, tant en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis ou en URSS, les gouvernants ont eu très tôt connaissance de cette entreprise génocidaire. Sans parler du régime de Vichy qui a feint l'ignorance. Les réseaux d'information, via les lanceurs d'alerte polonais et allemands furent actifs dès 1941. La presse mentionnait déjà l'existence des chambres à gaz. Aujourd'hui, des milliers de documents attestent du fait que les nazis ne sont jamais parvenus à cacher leur crime. Au travers de ce dossier, de Paris à Moscou, de Washington à Londres, sans oublier la Croix-Rouge et le Vatican, Historia brosse un état des lieux des plus précis sur ceux qui savaient, ceux qui pouvaient agir et ceux qui ont choisi de se taire.

01/2022

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