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Catherine Larrère, Raphaël Larrère

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Du bon usage de la nature

On nous dit que la nature n'existe plus : de part en part intelligible, la voici enfin totalement maîtrisée. Et après ? Parvenons-nous à enrayer l'érosion de la biodiversité ? Arrivons-nous à endiguer le réchauffement climatique ? Et s'il s'agissait moins de choisir entre l'homme et la nature que de comprendre à quelles conditions un nouveau naturalisme est aujourd'hui possible ? L'ambition de ce livre est de réexaminer les ternies d'un débat dont la violence masque les enjeux. Chemin faisant, de l'histoire de la philosophie à l'analyse des politiques modernes de protection de la nature et de prévention des risques, Catherine et Raphaël Larrère posent les jalons d'une nouvelle vision de la nature. Une nature en devenir dans laquelle l'homme pourrait s'inscrire sans dommage et préserver ainsi sa demeure. Au-delà de l'opposition entre naturalisme et humanisme, ils en appellent ainsi à un bon usage de la nature, un usage écocentré.

02/2022

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Du bon usage de la nature

On nous dit que la nature n'existe plus : de part en part intelligible, la voici enfin totalement maîtrisée. Maîtrisons-nous pourtant le réchauffement climatique ? Parvenons-nous à enrayer l'érosion de la biodiversité ? Maîtrisons-nous notre maîtrise ? On a brandi la menace que représenteraient pour nos démocraties certains mouvements écologistes. Mais entre ceux qui nous mettent en garde contre une crise environnementale et ceux qui n'y voient que fantasmes sociaux, qui est obscurantiste ? Et s'il s'agissait moins de choisir entre l'homme et la nature que de comprendre posément à quelles conditions un nouveau naturalisme est aujourd'hui possible ? L'ambition de ce livre est d'abord de réexaminer les termes d'un débat dont la violence a fini par masquer les enjeux. Chemin faisant, de l'histoire de la philosophie à l'analyse des politiques modernes de protection de la nature et de prévention des risques, Catherine et Raphaël Larrère posent les jalons d'une nouvelle vision de la nature. Une nature en devenir dans laquelle l'homme pourrait s'inscrire sans dommage, qu'il rendrait propre à être sa demeure, pour le présent comme pour les générations futures. Au-delà de l'opposition entre naturalisme et humanisme, ils en appellent ainsi à un bon usage de la nature, un usage écocentré.

11/2009

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Penser l'écologie

Le pire n'est pas certain

La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde. La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable et qu'il ne nous reste plus qu'à nous y préparer. Il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, " il n'y a pas d'alternative " - comme le disait en son temps Margaret Thatcher. Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un " récit du Tout ", un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur pluralité. C'est ainsi que nous éviterons la catastrophe - car elle est évitable. " Une réhabilitation de la politique contre le défaitisme ambiant. " Philosophie Magazine " Un plaidoyer pour l'action politique. " Thomas Snegaroff, France Info " Un ouvrage subtil et tranchant ; à lire et à méditer d'urgence en ces temps troublés ! " Ecologie et politique

10/2023

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Penser l'écologie

Le pire n'est pas certain

La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde. La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable et qu'il ne nous reste plus qu'à nous y préparer. Il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, "il n'y a pas d'alternative" - comme le disait en son temps Margaret Thatcher. Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un "récit du Tout ", un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur : pluralité. C'est ainsi que nous éviterons la catastrophe - car elle est évitable.

09/2020

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DU BON USAGE DE LA NATURE.

On nous dit que la nature n'existe plus : de part en part intelligible, la voici enfin totalement maîtrisée. Tel serait le triomphe de l'artifice. Pendant ce temps, les vaches deviennent folles. On a brandi la menace que représenteraient pour nos démocraties certains mouvements écologistes. Critiquer la technique serait irrationnel et l'on ne saurait respecter à la fois la nature et les hommes. Les Lumières demeurent-elles du côté de ceux qui croient en un progrès indéfini de notre maîtrise technique ? Entre ceux qui nous mettent en garde contre une crise environnementale et ceux qui n'y voient que fantasmes sociaux, qui est obscurantiste ? Est-ce à dire que la nature ne peut plus désormais être pensée que sur un mode dramatique ? Et s'il s'agissait moins de choisir entre l'homme et la nature, que de comprendre posément à quelles conditions un nouveau naturalisme est aujourd'hui possible ? L'ambition de ce livre est d'abord de réexaminer les termes d'un débat dont la violence a fini par masquer les enjeux. Chemin faisant, de l'histoire de la philosophie à l'analyse des politiques modernes de protection de la nature et de prévention des risques, Catherine et Raphaël Larrère posent les jalons d'une nouvelle vision de la nature. Une nature en devenir dans laquelle l'homme pourrait s'inscrire sans dommage, qu'il rendrait propre à être sa demeure, pour le présent comme pour les générations futures. Et parce qu'il est temps de dépasser l'opposition entre naturalisme et humanisme, Catherine et Raphaël Larrère en appellent à un bon usage de la nature, un usage écocentré.

03/1997

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