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Camille Lemonnier

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Croquis d'automne

Croquis d'automne / Camille Lemonnier Date de l'édition originale : 1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Littérature française

L'Homme en amour

Ce roman nous conte, dans un style autobiographique, la découverte et l'initiation à l'amour d'un jeune homme, depuis son enfance, ses espérances, ses désespoirs, ses errances... Camille Lemonnier, né à Ixelles, Belgique le 23 mars 1844 et mort dans sa ville natale le 13 juin 1913, est un écrivain belge.

02/2023

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Littérature française

Ceux de la glèbe

Et l'homme parti, elle traînait son ventre dans la maison encore vide d'enfant. C'était la première fois qu'elle sentait remuer en elle la semence d'amour. Ils s'étaient mariés au dernier Saint-André, lui, grand, fort, râblé, le front doux, le geste bourru, le coeur vaillant, toujours à la peine ; elle, petite femme mamelue et saine, largement plantée sur ses pieds. La noce avait duré deux jours, l'un qu'on avait passé chez les parents de Tys, l'autre chez les parents de Ka. Et enfin la troisième nuit, ils avaient couché dans leur maison, deux chambres en bas, le long de la route, et un grenier sous le toit. Puis, le lendemain, un lundi, Tys avait noué dans un drap de serge quatre pains de deux livres ; il avait embrassé sa conjointe sur les joues et dans le cou ; debout sur le seuil, elle l'avait suivi des yeux, marchant à grandes enjambées dans la campagne. Le samedi soir, ensuite, comme elle regardait au loin, une main sur les yeux, elle avait aperçu, par delà les dernières maisons, son homme qui allait à pas rapides ; et un nuage montait droit derrière lui, dans le soleil bas à l'horizon. Et il était resté dans la chaleur de son giron deux nuits et un jour ; et de nouveau, ensuite, il avait tassé ses quatre pains dans le drap de serge ; et il avait marché vers la ville. Il en avait été ainsi de chaque semaine, pendant des mois. Du lundi au jeudi, la fumée de sa pipe cessait d'obscurcir le plafond ; elle regardait dans ses habits pendus au crochet l'homme qu'il y avait laissé en partant ; et en même temps, dolente, les mains sur les genoux, elle le sentait bouger dans son flanc, vivant à travers l'enfant. D'abord cette existence avait pesé lourdement sur Ka ; le vide des longues après-midi, dans le silence des chambres, lui élargissait un trou au coeur, vaste comme les puits ; et tout au fond, toujours une forme vague s'y mouvait comme un mort qui, ressuscité, travaillerait en sa fosse. Même la nuit, en des songes bourrelés, elle distinguait deux mains qui fouillaient la terre, à des profondeurs immenses ; et tout à coup ces mains se levaient avec un geste de détresse, et une montagne croulait ensuite, sous laquelle elle cessait d'apercevoir les mains. Alors elle se réveillait en sursaut, froide de sueur, et jusqu'au matin priait à genoux devant la petite Vierge dont l'image décorait le manteau de l'âtre. Et la journée du lendemain passait sans qu'elle osât mettre le pied dehors, de peur de tomber sur quelqu'un qui, venu de la ville, lui annoncerait son malheur. Les autres femmes lui faisaient envie : elles avaient des hommes, celles-là, qui tout l'an demeuraient dans la maison ; au contraire, le sien gagnait durement son pain en creusant des puits ; de pleines journées, il restait sous la terre, bâtissant ses cuvelages, descendant toujours plus avant, emplissant des seaux qui ensuite remontaient, balancés dans le vide au-dessus de lui ; les épaules mortifiées par les eaux du sous-sol, ayant quelquefois de la boue jusqu'aux reins, avec les parois toutes droites du puits qui, en haut, semblait se rétrécir pour se fermer sur sa tête, il apercevait du ciel seulement une petite tache grise où par moment un visage se penchait et lui parlait ; et sorti des ténèbres, ses douze heures finies, il ne savait pas tout de suite se refaire les yeux à la lumière de la rue.

02/2023

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Littérature française

Happe-chair

Les concubins ; La glèbe ; Un pèlerinage / Camille Lemonnier ; ill. de Fernand FauDate de l'édition originale : 1886Collection : Collection nouvelleLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2016

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Littérature française

Les Deux Consciences

Un écrivain belge, Joris Wildmann, est poursuivi par le parquet de justice de Portemonde pour avoir publié un livre. Son "crime" est d'avoir, par ses écrits, porté atteinte aux bonnes moeurs. Wildmann va voir sa vie basculer en tentant de défendre ses livres, ses idées, ses pensées,... Toute sa personne sera mise en cause par la justice. est un véritable plaidoyer pour la liberté d'expression et contre toute forme de censure. Camille Lemonnier y décrit comment l'écrivain Wildmann Wildmann signifie homme sauvage en flamand s'oppose au système rigide de cette justice inquisitrice qui se veut gardienne de la morale. L'auteur n'hésite pas à utiliser l'humour du grotesque et de l'absurde, pour nous conter cette tragédie.

02/2023

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Littérature française

Ceux de la glebe

"Ceux de la glèbe" est un roman réaliste et naturaliste qui plonge les lecteurs dans la vie des paysans et des ouvriers agricoles dans la Belgique rurale du 19e siècle. L'histoire se déroule dans un village agricole et présente plusieurs personnages principaux issus de la classe paysanne. A travers une description détaillée et vivante, le roman explore leur quotidien, leurs luttes, leurs aspirations et leurs relations complexes avec la terre et la nature. Il expose les conditions de travail difficiles, les inégalités sociales et les préoccupations économiques auxquelles les personnages sont confrontés. Le récit aborde également des thèmes tels que la tradition, la superstition, la religion et la condition féminine. A travers une écriture puissante, le roman met en lumière la réalité de la vie à la campagne, les liens profonds qui unissent les paysans à leur terre et à leur communauté, ainsi que les différentes facettes de la condition humaine et des dynamiques sociales de l'époque.

07/2023

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