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Céline Curiol

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Littérature française

Prendre la tangente

Au printemps 2021, un étudiant, tout juste diplômé d'une grande école réputée, contacte Céline Curiol après avoir découvert sur Internet une conférence donnée par l'écrivaine sur le thème de la dépression. Touchée par ce que ce garçon décrit de sa situation et des affres qu'il affronte, par la gravité de ses questionnements qui recoupent ceux des étudiants qu'elle côtoie, Céline Curiol se souvient de l'importance qu'avait prise pour elle dans sa jeunesse la lecture de "Lettres à un jeune poète" de Rainer Maria Rilke. Après l'obtention de son diplôme d'ingénieur, elle n'arrivait plus à croire à l'avenir tout tracé qui lui était réservé. Vingt-cinq ans plus tard elle se lance dans la composition d'une série de lettres destinées au jeune inconnu. Pour tenter de lui exposer, à la lumière de son vécu, son point de vue sur la force du choix, la puissance et l'énergie des utopies, celles du doute. Un livre telle une adresse sensible et singulière à tous ceux qui aujourd'hui s'interrogent, à ces étudiants qui souvent se trouvent seuls face au trouble et à l'angoisse d'intégrer une vie professionnelle qui ne les fait plus vibrer d'impatience ou de curiosité. Ces lettres comme autant d'invitations à prendre la tangente, la définir, la redéfinir, en découvrant ses propres divergences.

10/2022

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La posture du pêcheur

Les sept péchés capitaux, ce n'est pas seulement de la théologie, c'est aussi de la littérature. Il fallait Cécile Curiol, l'autrice de L'Ardeur des pierres, pour nous raconter l'indolence et la langueur de l'âme. "Elle pensa soudain à Melville, et à ce que l'écrivain américain avait voulu signifier par sa célèbre formule : "I would prefer not to'. Contrairement à ce que beaucoup avaient cru, son héros Bartleby n'était peut-être pas la figure d'une "résistance passive', d'un "en puissance' dépourvu d'agir, mais bien celle d'un malencontreux paresseux ! '

02/2021

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Finir par l'éternité

Alors qu'elle avait commandé une machine à écrire vintage à des fins purement décoratives. une jeune femme reçoit un étrange objet qu'elle met du temps à identifier comme étant une machine à chiffrer. Du mime modèle que celles que les nazis utilisaient pour crypter leurs communications pendant la Seconde Guerre mondiale. Si elle croit un temps à une erreur de destinataire, elle est rapidement contactée par une étrange organisation internationale désireuse de lui confier une mystérieuse mission... Entre roman noir et réflexion sensible sur le rôle de conservation et de transmission des musées. Céline Curiol bâtit une astucieuse méditation sur la place du secret dans une société contemporaine incitant toujours davantage au dévoilement permanent. En découle un appel poétique à la création d'archives mondiales des secrets, nouvelle espèce en voie de disparition. comme un acte de résistance décalé et salutaire dans un monde en perpétuelle accélération.

08/2021

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Les lois de l'ascension

De révolution il n'est peut-être plus permis de rêver aujourd'hui, tant la glorification de notre unicité a rendu odieux le sacrifice de nos vies. Mais peut-être nous reste-t-il à chercher en l'autre, dans l'étranger et l'étrangeté, la piste de nouvelles résistances.

01/2021

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Littérature française

A vue de nez

"Au hasard, j'ai parcouru des villes pour m'y perdre à moitié. Ces villes étaient parfois si éloignées les unes des autres d'un point de vue géographique, entretenaient si peu de ressemblances, qu'il paraissait étonnant que chacune puisse évoquer les autres. Toutefois, il arrivait souvent qu'en traversant l'une d'elles, me reviennent en mémoire, par intermittence, des promenades qui s'étaient déroulées ailleurs. Il semblait qu'au travers d'irréductibles interstices se dissipaient les perceptions de l'endroit où je me trouvais, remplacées, quelques pas plus loin, par les images que je gardais d'autres cités". Pour Essences, Céline Curial interroge son Oublieuse mémoire, retrouve ce que ses souvenirs ont capturé d'odeurs, de parfums familiers ou lointains, ces résonances secrètes, correspondances sensibles, troublantes alliances qui soudain nous transportent, ailleurs.

11/2013

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Littérature française

Les vieux ne pleurent jamais

A soixante-dix ans, Judith Hogen vit désormais seule. Actrice à la retraite, elle a cessé de fréquenter les scènes artistiques new-yorkaises et se contente de la compagnie de sa voisine, Janet Shebabi, une femme de son âge fantasque et malicieuse. Trouvant un soir entre les pages d'un roman de Louis-Ferdinand Céline une vieille photographie, Judith est transportée cinquante ans en arrière et soudain submergée de tendresse et de ressentiments. Face à ce visage longtemps aimé, elle se surprend à douter des choix du passé. C'est ce moment que choisit Janet pour lui proposer de partir, de s'embarquer dans un voyage organisé aussi déroutant que burlesque au cours duquel s'établit entre elles un compagnonnage heureux hors des convenances de l'âge. De retour à Brooklyn, Judith doit bien admettre que la raisonnable passivité que lui impose la société devient insupportable. Elle décide de repartir en voyage, dans son pays natal, cette France quittée dans les années soixante, là où demeure cet homme, celui de la photo, ce héros. Céline Curiol convoque ici avec humour les paradoxes de l'âge à travers le mystère de la permanence, de la persistance des liens entre les êtres. Qu'ils soient amis, frère et soeur ou amants, que reste-t-il de ces attaches qui les construisent, les rassurent ou les abîment ?

01/2016

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