Dans sa préface à la réédition de 1926 (Calmann Levy), René Boylesve insistait sur le caractère imparfait de son premier roman, tout en soulignant qu'il comportait déjà tous les thèmes de son oeuvre future... Les premiers romans sont rarement de grandes réussites, ou s'ils le sont, il faut y voir l'effet du hasard ou de la mode, car il y a, à mon avis, une science du roman que l'on apprend au fur et à mesure, contrairement à la poésie, peut-être. Il n'en demeure pas moins que Le Médecin des dames de Néans est un bon texte qu'il ne faut pas négliger, même s'il est nettement en dessous de son chef-d'oeuvre L'enfant à la balustrade (cliquer ici). Boylesve avait vingt-sept ans à sa publication en 1896.