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Bernard Turle, Christine Leunens

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Le ciel en cage

Johannes, le narrateur, naît à Vienne en 1927. L'Histoire a tôt fait de venir se mêler de sa vie ordinaire, et de celle de sa famille. Johannes devient un partisan enfiévré d'Adolf Hitler : parce qu'il est soumis, à l'école, à un lavage de cerveau permanent, mais aussi, sans doute - la suite le laisse supposer -, parce qu'il est instinctivement porté vers le Mal. Il revient très vite du combat, défiguré et manchot à 17 ans. C'est alors qu'il découvre que ses parents, antinazis, cachent au grenier une jeune Juive, Elsa. Lui, l'antisémite farouche, est d'abord séduit par l'idée de contrôler le destin d'un de ces êtres qu'il a appris à haïr. Puis il se laisse toucher par le regard de la jeune fille, qui n'exprime aucun dégoût pour son infirmité. Commence alors une passion dévorante, et une cohabitation qui durera toute une vie : la mort frappe la famille de Johannes, jusqu'à ce qu'il se retrouve seul avec sa proie. A la fin de la guerre, il lui fait croire que les Nazis ont gagné, et qu'elle ne peut sortir de la maison sans courir à sa perte... Tout Le ciel en cage est dans cette relation étrange, d'une ambiguïté vertigineuse entre les deux héros. Qui trompe l'autre ? Johannes qui, par amour mêlé de haine, retient la jeune femme prisonnière ? Ou Elsa que l'on devine forcément complice de ce jeu de masques, manipulatrice suprême sous ses airs de victime ? Le monologue de Johannes, la description de la vie à Vienne durant ces années noires, la narration d'un huis clos de cauchemar mènent le lecteur au bord du précipice. Car le dégoût et la fascination se mêlent, irrésistibles, signe d'un livre d'une puissance très rare.

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

Le ciel en cage

Enfant de Vienne et de l'Anschluss, Johannes s'engage avec enthousiasme dans les Jeunesses hitlériennes. Parti au combat, il saute sur une bombe et rentre chez lui, à 17 ans, manchot et atrocement défiguré. C'est alors qu'il découvre que ses parents cachent au grenier de leur maison une jeune Juive, Elsa. Johannes, antisémite farouche, est d'abord séduit par l'idée de contrôler absolument le destin d'un de ces êtres qu'il a appris à haïr, mais il se laisse vite toucher par le regard de la jeune fille, qui n'exprime aucun dégoût pour son infirmité. La mort frappe la famille de Johannes, et il finit par se retrouver seul avec sa proie. À la fin de la guerre, il lui fait croire que les nazis ont gagné, et qu'elle ne peut sortir de la maison sans courir à sa perte. Dans cette relation étrange, passionnelle, d'une ambiguïté vertigineuse, qui trompe l'autre ? Johannes qui, par amour mêlé de haine, retient la jeune femme prisonnière ? Ou Elsa que l'on devine forcément complice de ce jeu de masques, manipulatrice suprême sous ses airs de victime ? Au fil de ces pages d'une puissance rare, le lecteur le découvrira peut-être...

08/2007

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