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Baker Nicholson

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Littérature étrangère

La belle échappée

Dans La belle échappée, Nicholson Baker crée un univers parallèle au sein duquel les visiteurs occasionnels peuvent, moyennant un tarif élevé, assouvir leurs plus extravagants désirs. Le point de départ de son nouveau roman tient en effet au fait qu'un certain nombre de personnes ordinaires, moyennement satisfaites de leurs sorts, disparaissent par des portes - sèche-linge, tunnel, trou de golf, etc., - et se retrouvent dans un parc à thème baptisé La belle échappée. Le livre s'ouvre sur la découverte par la jeune Shandee, d'un avant-bras appartenant à un dénommé Dave. Ce membre autonome a des exigences - il demande à être entretenu et nourri - mais procure aussi des avantages : il peut apporter une satisfaction sexuelle, et il ne reste pas du tout indifférent à la souplesse et à la douceur du corps de Shandee. On apprend assez vite que l'apparition du bras de Dave est le fruit d'une amputation temporaire et volontaire acceptée par ce dernier en échange de son entrée dans La belle échappée, une " sex resort " très coûteuse mais où tous les fantasmes féminins et masculins sont stimulés, sinon assouvis. Les moyens d'accès à cet univers parallèle sont divers : certains y parviennent en cherchant à se débarrasser de tatouages encombrants, d'autres en répondant à une petite annonce, d'autres encore en s'introduisant dans le sèche-linge d'une laverie automatique, en pénétrant à l'intérieur d'une sculpture en bois (un corps de femme) créée par une artiste japonaise. À l'inverse de la plupart des grandes multinationales, L'échappée belle est dirigée par une certaine Lila dont la devise est " mon plaisir est votre plaisir ". Chaque chapitre conte ainsi une expérience différente, illustrant le caractère étrange, surprenant et divers de la libido humaine. Au fil des pages, on découvre l'éventail des divertissements proposés par l'établissement, dont les " masturbateaux ", le " berceau-vulve ", les " levrettes alignées " et cette " salle de velours " où les compositeurs Borodine et Rimski-Korsakov pratiquent un massage de pied à l'aide de leurs génitoires. Certains hommes acceptent aussi de se faire temporairement couper la tête et de servir sexuellement des femmes. Il est donc logique que le récit se termine par une grande fête dont l'un des buts est de remettre ensemble les membres (phallus, mains, têtes...) avec les corps respectifs qui avaient été privés de ces appendices. C'est ainsi que la jeune Shandee du début fait la connaissance de Dave au grand complet : le bras de Dave retrouve le reste du jeune homme et le désir de ce dernier pour Shandee est immédiat.

04/2012

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Poches Littérature internation

A servir chambré

Un après-midi d'automne, de trois heures un quart à trois heures trente-cinq, Mike, rédacteur à temps partiel pour une société d'imagerie médicale, donne le biberon à sa " Puce " de six mois. Vingt minutes qu'il emploie à s'interroger sur le fonctionnement de ces miracles d'aménagement intérieur que sont les climatiseurs individuels dans les avions, sur la vitesse de propulsion d'un flot d'air chaud sorti du nez d'un homme respirant régulièrement dans un rocking-chair qui se balance selon un cycle de deux secondes, en se concentrant sur la vue d'un objet sans risquer une embolie cérébrale, sur le rôle de la virgule comme agent actif dans le processus de modernisation de la civilisation, sur le pouvoir de l'amour à transformer les fonctions les plus organiques en sources d'émerveillement permanent. Ce qui chez un autre auteur ferait tout au plus une courte nouvelle prend, avec Nicholson Baker, la dimension d'une épopée à la fois minimaliste et jubilatoire.

10/2005

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Poches Littérature internation

La mezzanine

Quel est le point commun entre un lacet et un sandwich au thon ? Tous deux illustrent une métaphysique du quotidien redéfinie sous la plume de Nicholson Baker. L'auteur raconte les (més-) aventures d'un jeune cadre qui, venant de casser un lacet de chaussure, quitte son bureau pendant l'heure du déjeuner pour aller en acheter un nouveau. En chemin, mille objets usuels vont se liguer contre lui : escalier mécanique, chaussettes, horodateur, bouteille de lait, séchoir à mains... Oeuvre maîtresse, ce premier roman, traité de savoir-vivre hilarant, a propulsé Nicholson Baker au rang d'improbable rejeton de Nabokov, de Perec ou de Queneau.

09/2019

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Musique, danse

Baker

Chanteuse, actrice meneuse de revue, résistante... A travers un portrait saisissant de Joséphine Baker, Marie Canet propose une relecture inédite du parcours hors norme de cette grande figure : Baker, ou la première incarnation d'un féminisme noir. Joséphine Baker, performeuse afro américaine, est une figure complexe qui a produit un ensemble de significations raciales et genrées parfois contradictoires. En 1925, à dix-neuf ans, elle défraie la chronique suite à ses performances érotico-comiques au sein de la Revue Nègre, à Paris. Son arrivée en France coïncide avec l'apogée des mouvements Art déco et de la "vogue nègre" , alors que se poursuivent les ambitions coloniales de l'Europe vers l'Afrique. Comme cette modernité, Baker est noire, brillante, marchande, ultra-médiatisée, prise entre les débats nationalistes sur l'identité et la préservation culturelle. Mais Baker incarne surtout l'émergence d'un empouvoirement féminin noir. Elle en est la première manifestation, fascinante et populaire, du XXe siècle. Marie Canet est enseignante en esthétique à l'école des Beaux-arts de Lyon, essayiste, critique d'art et commissaire spécialisée en cultures visuelles modernes et contemporaines. Elle a publié des ouvrages monographiques, notamment Bruno Pélassy (Editions Dilecta, 2015) et Palestine, prénom Charlemagne. Meshugga Land (Les Presses du réel, 2017), ainsi qu'un essai sur langage et les médias (Juntos en la Sierra, Shelter Press, 2018). Elle prépare actuellement des monographies consacrées aux oeuvres de Marc Camille Chaimowicz et de Lucy Mackenzie, et un essai sur la paranoïa.

10/2020

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Musique, danse

Joséphine Baker

"J'étais l'idole sauvage dont Paris avait besoin. Après quatre années de violence, j'ai symbolisé la liberté retrouvée, la découverte de l'art nègre, du jazz. J'ai représenté la liberté de me couper les cheveux, de me promener nue, d'envoyer tous les carcans au diable, y compris le corset". On ne retient souvent de celle qu'on surnomma la "Vénus d'Ébène" que son apparition fracassante au Théâtre des Champs-Élysées, dans la Revue Nègre, en octobre 1925. Tout le monde connaît sa fameuse ceinture de bananes et sa chanson fétiche J'ai deux amours. Mais il est une autre Joséphine Baker (1906-1975), égérie des cubistes, exportatrice du jazz et des musiques noires, qui se mobilise pour la Croix-Rouge, s'engage dans les services de renseignements des Forces Françaises Libres, milite contre le racisme, adopte douze enfants de toutes origines afin de donner l'exemple de la fraternité universelle. C'est à la rencontre de cette Joséphine, "engagée chaleureuse", que ce livre nous convie.

10/2007

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Documentaires jeunesse

Joséphine Baker

La collection Petite & Grande propose de découvrir des femmes qui n'étaient pas destinées à entrer dans l'Histoire mais qui ont accompli des choses extraordinaires en écoutant leur coeur et en suivant leur rêve d'enfant. Qu'elles aient été artistes, scientifiques ou bien aventurières, toutes étaient des petites filles rêveuses avant de devenir les grandes femmes courageuses et inspirantes que l'on connaît. Découvre ici comment la petite Joséphine est devenue la première danseuse noire connue dans le monde entier, et comment elle a lutté toute sa vie pour la liberté et l'égalité.

11/2019

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