Babylone. Le réveil des passions

« C’est au petit matin du 31 mai 1699 qu’Ilaria naît. » : La sixième enfant de Giacomo et Francesca Tagianotte. Pendant sa grossesse, Francesca était allée, avec son mari, écouter la messe de Pâques à la Pietà

Une uchronie originale en plein cœur de Paris qui met en scène un adolescent de 13 ans, Jasper. Celui-ci est sollicité par plusieurs personnalités historiques afin de mener à bien, avec eux, une mission ultra secrète liée aux 7 merveilles du monde.

Babylon A.D. : Kassovitz adapte Babylon Babies de Dantec

Marie PavlenkoLivre de Saskia, Le Réveil

ROMAN FRANCOPHONE – À la dernière ligne, on se rend compte étouffé que l’on a retenu sa respiration. 256 pages durant. Soit deux heures trente de lecture d’après le Kindle. Babylone Express, c’est une autoroute vers l’enfer, comme il se doit, servi par une langue vivante en diable. Il n’en fallait pas moins.

Traverser les âges et les lieux, pour retrouver des figures historiques... Plonger au cœur des mystères que recèlent les 7 merveilles du monde... Et surtout, s’unir pour empêcher qu’un malheur terrible ne s’abatte sur la Terre... Les 7 Merveilles abritent un pouvoir destructeur : les 7 de Babylone devront empêcher que cela n’arrive...

Inspiré par Blade Runner et tiré du roman Babylon Babies de Maurice G. Dantec, Babylon A.D. est une nouvelle incursion de Mathieu Kassovitz dans le cinéma américain. Pour cette adaptation, il a recruté Vin Diesel, Mélanie Thierry et Michelle Yeoh, entre autres.

Alors que le Goncourt a été décerné à la maison Gallimard, c’est également la maison Gallimard qui rafle la mise avec le Renaudot. En effet, Flammarion, (propriété de la holding Madrigall) vient de rafler l’autre récompense, attribuée à Yasmina Reza pour Babylone.

L'incontournable Stan Lee ne manque pas d'humour, et affiche régulièrement son insolente jeunesse sans se soucier de ses 90 ans, au cours de ses apparitions publiques ou cinématographiques, le temps d'un caméo. Une chaîne YouTube, World of Heroes, fournit plus de 300 vidéos qui vont du petit dessin animé parodique aux sketches interprétés par le génial créateur.

A l’image des pièces de théâtre qui ont fait son succès, le dernier roman de Yasmina Reza, Babylone (Flammarion, 218 pages, 20 €) arrive efficacement à déstabiliser le lecteur. Dans ses pièces Art ou Le Dieu du carnage, on trouvait toujours une situation qui finissait par déraper. Derrière un calme apparent, se cachait une colère qui ne demandait qu’à sortir.

Sur ce point le suspense est mort. Dans les livres d’Histoire française, 2015 aura son chapitre particulier au sous-titre explicite : « De Charlie à Paris en passant par Le Pen : une bien belle année de merde ! ». Voilà pour l’Histoire généraliste. Fort heureusement l’Histoire est plurielle et, à la surprise générale, 2015 marquera de façon bien plus positive une tout autre fresque chronologique : celle de la poésie. 

Babylon AD : l'adaptation de Kassovitz fâche des lecteurs de Dantec

Quel est le point commun entre Steve Soboroff, Bernard Shaw et John Lennon ? A priori pas grand chose, si ce n'est que le premier possède, au sein de sa collection, les machines à écrire des deux autres.

C'est un secret de Polichinelle dans la profession, de savoir quel est le sort réservé aux ouvrages envoyés aux journalistes, comme aux libraires, en service dit 'de presse'. Ils sont très généralement revendus. Ces livres, expédiés avant leur sortie, permettent aux uns comme aux autres de se faire un avis, et d'être à la page, dans leur commerce et leurs critiques. Et inversement.

Après le succès de Björn, six histoires d’ours (Les Fourmis Rouges, 2016), doublement primé lors de sa sortie (Prix Sorcières 2016, Pépite des Petits du Salon de Montreuil 2016) l’adorable ours de Delphine Perret revient pour accompagner les enfants en cette rentrée scolaire et leur offrir une agréable bouffée d’air frais et beaucoup de tendresse dans Björn et le vaste monde, publié aux éditions Les Fourmis Rouges. 

C'est un petit livre qui raconte l'objet livre, sa texture, son apparence, son odeur, sa forme,  davantage que son contenu, ses fonctions, son évolution, sa transformation. Ici, ce sont bien ceux qui le connaissent le plus qui en parlent le mieux ; à savoir des écrivains, des éditeurs, des collectionneurs bibliophiles, des historiens du livre, des philologues, des imprimeurs, des journalistes, des critiques, des bibliothécaires, etc. , tous rassemblés par Olivier Bessard-Banquy, universitaire français spécialiste des lettres et de l'édition.

Antonio Lobo Antunes

Donner l'impression de prendre sa retraite, pour finalement se relever, c'est presque le credo de la voie du sabre. Le célèbre Hayao Miyazaki avait annoncé qu'il ne produirait plus de films d'animation, provoquant la tristesse de ses fans du monde entier, avant de rassurer son public en affirmant qu'il donnerait quand même dans l'animation jusqu'à sa mort. L'artiste explique renouer avec ses passions de jeunesse : le manga et les samouraïs. Une oeuvre graphique dans le XVIème siècle japonais devrait bientôt s'annoncer.

Après les recueils de poésie, Mérédith le Dez est revenue au roman. Le cœur mendiant est arrivé en ce début d’année : un texte riche et subtil, empreint de la beauté de la langue qui reste l’obsession de l’auteure.

Faites-vous partie de ces personnes hypersensibles sans vraiment en comprendre le sens ? Avez-vous traversé des moments difficiles dans vos vies ? Fait l’expérience de l’irrationnel, de la magie ? Êtes-vous déjà entré(e)s en contact avec l’invisible ? Ressentez-vous, ou entendez-vous ce que peuvent éprouver les autres ? Aimez-vous la solitude ? Avez-vous le sentiment intime d’être différent(e)s ? Cherchez-vous à comprendre le sens véritable de votre existence ? Ressentez-vous le besoin de réaliser votre mission d’âme et de redevenir, plus que jamais, libre et en phase avec ce monde ?

BONNES FEUILLES - Dans une langue poétique et crue, Les Chairs impatientes raconte un désir féminin dévorant qui ne veut plus renoncer à rien et peut tout renverser sur son passage. 

Je ne t'ai pas vu hier dans Babylone d'António Lobo Antunes

« Et puis je disparaîtrai sans laisser de trace de moi-même ; sois tranquille, on ne pourra jamais dire de moi : il s’est suicidé [...] sans laisser de trace », écrit Julien Viaud, alias Pierre Loti, à sa sœur un 18 décembre 1876 à Istanbul. Le moins que nous puissions dire, c’est que « traces », il y a : journaux, correspondance, articles, romans, pièces de théâtre, un fauteuil à l’Académie française puis, plus tard, une maison-musée à Rochefort qui rouvrira en 2025. Autres traces notables, les livres qui lui sont consacrés, notamment en cette année 2023 où nous célébrons les 100 ans de sa disparition. 

C’est au cœur d’un quartier résidentiel de Margny-lès-Compiègne que se trouve le centre André François, centre régional de ressources sur l’album et l’illustration (CRRAI). Installé dans l’élégante médiathèque Jean Moulin, il occupe une partie des espaces situés au premier étage tout en ayant son propre fonctionnement. Créé en 2010 par la ville avec le soutien du ministère de la Culture, ce lieu s’est donné pour vocation de faire connaître les illustrateurs et de conserver les albums. 

À force d’en lire, il se devait bien à son public et d’en écrire un (oui, c’est un zeugma) : Nicolas Sarkozy, manifestement inspiré du succès que rencontre François Hollande, son successeur à l’Élysée, souhaite redevenir la star des librairies. Voilà trois ans qu’il n’avait rien fait ne paraître : ce sera chose faite dans une forme de mémoires, à sortir ce 27 juin.

Avec son livre Question(s) royale(s) (Editions Renaissance du Livre), le journaliste Frédéric Deborsu s'attaque à la vie privée de la famille royale de Belgique. Et, malgré l'embargo demandé par l'éditeur jusqu'à la sortie de l'ouvrage ce mardi, différents journaux ont créé la polémique en révélant déjà quelques informations chocs.

« Philosopher n’est pas régner sur les connaissances du reste du genre humain comme un lointain propriétaire terrien sur des domaines qu’il administre nonchalamment et ne visite jamais. » (Revel, La connaissance inutile) Visitons ensemble le domaine de Jean-François Revel. Son nom est familier à ceux qu’intéressent les joutes politiques qui eurent lieu entre les années soixante-dix et le début du vingt et unième siècle. C’est un nom aimé ou détesté selon le bord duquel on considère ces choses. Par Antoine Cardinale.

Avec la réforme des rythmes scolaires dans les écoles primaires, Jean-Pierre Fuzeau, directeur éditorial des éditions Fuzeau et spécialiste de l’édition musicale, considère qu’il faut profiter de cette opportunité pour développer et promouvoir l’éveil musical. C’est là une riche idée, surtout que beaucoup de parents se plaignent de la pauvreté des activités proposées aux enfants après la classe.