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Azouz Begag

Extraits

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Littérature française

Mémoires au soleil

Le vieux s'est échappé, une fois de plus. Il marche au bord de l'autoroute, hagard et obstiné, prétendant arriver à Marseille et de là prendre le bateau pour rentrer dans son pays. Mais si ses fugues à répétition mettent la famille en émoi - son fils surtout, Azouz, qui se sent vaguement coupable de les avoir provoquées -, elles se terminent en général dans un café miteux de Lyon, entre les parties de dominos, le thé à la menthe et les disputes qui entretiennent l'amitié. Bouzid Begag, ancien travailleur du bâtiment, n'a plus toute sa tête. Il a contracté la maladie d'Ali Zaimeur, disent ses copains du Café du Soleil. Une maladie qui mange les souvenirs des gens - "déjà qu'on n'en avait pas beaucoup". En hommage à un père déclinant, Azouz Begag a composé le plus vibrant et le plus mélancolique des chants d'amour, dévoilant avec émotion un nouveau pan de cette vérité intime qu'il avait commencé à nous révéler dans Le Gone du Chaâba.

03/2018

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12 ans et +

Quand on est mort, c'est pour toute la vie

Mourad est mort, abattu par un chauffeur de taxi. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas réglé le prix de la course... Pour Amar, son frère, au-delà de la douleur et de l'incompréhension, il y a la colère, immense. Et les questions sans réponse. A cause de tout cela, il lui faut partir. Retourner là où dort son frère, là où vit peut-être sa mémoire, son histoire, son " arabe généalogique ". Mais Amar n'est pas rentré au pays depuis treize ans et tout un monde le sépare de ce qu'il retrouve...

11/2002

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Sociologie

L'intégration

"S'intégrer, c'est pourtant simple" , "Etre intégré, c'est se faire discret" , "Certaines cultures s'intègrent mieux que d'autres" , "L'immigration menace l'identité française" , "La langue est un puissant facteur d'intégration" , "L'intégration passe par le mariage mixte" , "L'intégration, c'est la reconnaissance sociale". Autant d'idées reçues que nous entendons fréquemment et qui son ici analysés par Azouz Begag.

03/2003

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Littérature française

L'arbre ou la maison

De retour en Algérie, deux frères redécouvrent la maison de leur enfance, en même temps qu'un pays en pleine révolution démocratique. Un voyage initiatique fait de chair, de larmes et de rires. Après des années d'absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais, Azouz l'écrivain et Samy l'arboriculteur, binationaux franco-algériens, décident de rentrer quelques jours à Sétif, le temps de nettoyer les tombes de leurs parents et de vérifier l'état de la maison familiale. Tandis que Samy bougonne à l'idée de remettre les pieds dans cette ville où il n'a plus de repères, Azouz est impatient d'assister à la révolution démocratique qui secoue le pays. Par-dessus tout, il espère retrouver Ryme, la femme qu'il aime depuis toujours, son cordon ombilical avec la terre de ses ancêtres. Mais à Sétif, Samy et Azouz ne reconnaissent plus rien, et aux yeux des locaux, ils sont devenus des étrangers, des bi. Quant à Ryme, l'amour de la liberté lui a donné des ailes, comme à son peuple. L'aura-t-elle attendu ? Il n'y a que le bel arbre planté par leur père devant la maison, un demi-siècle plus tôt, qui n'a pas changé de place. Mais il a tellement grandi que ses racines en menacent les fondations. Les deux frères se retrouvent ainsi face à un dilemme : garder l'arbre ou la maison.

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Autres collections (6 à 9 ans)

Un train pour chez nous

L'auteur se souvient du voyage familial, effectué chaque été dans son enfance : les bagages entassés à Marseille, la nuit sur le pont du bateau, l'arrivée à Alger et le voyage jusqu'à Sétif...

02/2023

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Littérature française (poches)

Le Gone du chaâba

- Azouz ! Vous savez comme on dit le Maroc, en arabe ? me demande tout à coup M. Loubon. La question ne me surprend pas. Depuis maintenant de longs mois, le prof a pris l'habitude de me faire parler en classe, de moi, de ma famille, de cette Algérie... A la maison, l'arabe que nous parlons ferait certainement rougir de colère un habitant de La Mecque. Savez-vous comment on dit des allumettes chez nous, par exemple ? Li zalimite. C'est simple et tout le monde comprend. Et une automobile ? La taumobile. Et un chiffon ? Le chiffoun. Vous voyez, c'est un dialecte particulier qu'on peut assimiler aisément lorsque l'oreille est suffisamment entraînée... A.B. Le Gone du Chaâba a reçu le prix du Meilleur Roman 1986 décerné par les journalistes et couronné par le prix Sorcières 1987 - prix de l'Association des libraires spécialisés dans la jeunesse. Un très beau film de Christophe Ruggia, sorti en janvier 1998, est tiré de ce premier roman.

01/1998

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