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Azincourt

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Histoire de France

Azincourt

En 1414, le nouveau roi d'Angleterre, Henri V, reprend à son compte les ambitions d'Édouard III : soit par la négociation, soit par la guerre, il entend obtenir, à défaut du titre royal, une partie du royaume de France. Un an plus tard, il y lance sa première expédition et sa chevauchée se termine par la victoire d'Azincourt, le 25 octobre 1415, en Picardie : inébranlables sur leurs positions défensives, les Anglais accablent de leur tir la chevalerie démontée. La journée est un massacre de la fleur de la chevalerie française ; elle demeure pourtant sans aucun résultat stratégique ni politique pour Henri V. Victoire de l'archer sur le chevalier, victoire du soldat libre et léger sur la montagne d'hommes et de chevaux confondus : Azincourt, pourquoi ? Dès la fin du Moyen Âge, la France était en retard d'une guerre, triste France du roi fou et des routiers pillards que racontent chroniques et complaintes, mandements et lettres de rémission, à l'époque où la vie avait "l'odeur du sang et des roses".

06/2013

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Histoire de France

Azincourt, 1415

Le 25 octobre 1415, la bataille d'Azincourt marque le point culminant du conflit entre la France et l'Angleterre. Un temps apaisée grâce à Charles V et Du Guesclin, la guerre a été ranimée par Henri V d'Angleterre qui, profitant de la folie de Charles VI, de la discorde des princes du sang, de la guerre intestine provoquée par la qurelle des Armagnacs et des Bourguignons, se lance dans la conquête du royaume de France. Les Anglais ayant échoué devant Barfleur, en Normandie, décident de rentrer à Calais pour rembarquer, et les Français de leur barrer la route à Azincourt. Dix-huit mille Français sont opposés à 6 000 Anglais. L'affaire, qui aurait dû tourner à la victoire des premiers, s'avère en fait un desastre. Le sol, détrempé par des pluies diluviennes, rend la cavalerie inopérante, qui vient de surcroît s'écraser contre des forêts de pieux plantés dans le sol derrières lesquels les archers anglais déciment l'adversaire. Azincourt marque l'anéantissement de la cavalerie française et a pour conséquence le honteux traité de Troyes qui fait de Henri V l'héritier du royaume de France.

01/2015

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Lecture 9-12 ans

L'épée d'Azincourt

1420 ; En pleine guerre de Cent Ans. Arthur de Malincourt, un jeune écuyer, fait d'étranges rêves depuis quelque temps. Courageux chevalier au service du roi de France, son frère Yvain a-t-il vraiment été tué pendant la bataille d'Azincourt, sanglante défaite de la chevalerie française face aux archers anglais, en 1415 ? Aidé de ses amis Jérôme et Colin, Arthur va se mettre en quête de la vérité...

01/2012

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Littérature française

Azincourt par temps de pluie

Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d'une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu'à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tous les aristocrates de la cour de France se précipitent pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n'en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l'autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s'impose : grandiose ! Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue, Jean Teulé nous raconte ces trois jours dantesques où, sous une pluie battante, des milliers d'hommes se sont massacrés dans un affrontement sanglant d'autant plus désastreux que cette bataille était parfaitement inutile.

02/2022

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Sciences historiques

D'Azincourt à Marignan, chevaliers et bombardes 1415-1515

En France, au début du xve siècle, le modèle de l'armée féodale atteint ses limites. La bataille d'Azincourt annonce la fin de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, suprématie que renforce l'apparition de l'artillerie. Le milieu du xve siècle marque un tournant décisif dans l'organisation de l'armée, dans la conduite de la guerre et dans les moyens techniques utilisés. L'action de Jeanne d'Arc, aussi brève que marquante, témoigne du retour à une politique offensive de la France. Charles VII entreprend de grandes réformes militaires. Plus professionnelle, dotée d'une artillerie plus mobile et performante, l'armée royale permet au souverain de reconquérir les territoires occupés par les Anglais, de mettre un terme à la guerre de Cent Ans et de conquérir les grands duchés indépendants. En 1515, avec la victoire de Marignan, François Ier renoue avec la tradition du roi chevalier, guerrier et victorieux.

10/2015

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Histoire de France

Le drame d'Azincourt. Histoire d'une étrange défaite

Le 25 octobre 1415, la bataille d'Azincourt, qui aurait dû être gagnée par les Français, fut pour eux une défaite sans précédent, où périt une grande partie de leur élite politique et guerrière. Pour les Anglais, bien inférieurs en nombre, usés par des semaines de marche, ce fut une formidable victoire, mise à l'actif de leur jeune roi Henri V. Comme à Crécy, ou à Poitiers, les redoutables archers anglais avaient fait la différence. Azincourt ouvrit la plus grave crise institutionnelle que la France ait connue, partageant le pays entre deux légitimités contradictoires : celle du Dauphin et celle du roi d'Angleterre, se prétendant l'un et l'autre héritier du roi de France. Trentecinq années seront nécessaires pour que le pays retrouve son unité. De cette longue période de revers et de déconvenues, nous ne retenons le plus souvent que l'épisode de Jeanne d'Arc, ouvrant la voie de la reconquête. Mais l'intervention de la Pucelle n'aurait guère produit d'effets sans l'ample mouvement de résistance à l'occupant anglais qui émergea dans le royaume. D'une certaine manière, Azincourt, qui sonna le glas de l'aventure chevaleresque, provoqua l'émergence d'un premier sentiment national, incarné par des capitaines audacieux, mais aussi par des femmes et des hommes du peuple menant au péril de leur vie une guerre de coups de main. C'est la bataille, que raconte ainsi Valérie Toureille, mais également ses conséquences. Car si Azincourt constitue un épisode fondateur de la nation anglaise, il signe aussi l'acte de naissance de la première résistance française.

09/2015

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